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04/06/2011

La barbichette ?

Pourquoi "le très haut débit" ?

Les exemples proposées ci-dessous sont assez pertinents : un déménagement d'une administration, la vente d'affiches anciennes, l'Internétisation de la Télévision, la recherche de disparus en cas de catastrophe naturelle, le vote par Internet lors des élections... ne constituent qu'un début de l'infiltration Internet dans notre civilisation !

Les solutions opérationnelles demandent en général un budget modeste et des délais de réalisation inférieurs à deux années ! Les effets bien entendu ne seront pas les mêmes. Certaines opérations, comme Google TV, qui doit révolutionner le téléviseur, auront un impact fort ! De même le paiement sans contact par puce "NFC" risque de déstabiliser les structures bancaires, qui n'auront plus le monopole d'émission comme dans la carte bancaire !

Dans tous les cas, ces opérations seront d'autant plus utiles, que le réseau fonctionne "à très haut débit" ! Et qui construira ce réseau "fibre" ?
Tu me tiens par la barbichette...


Le 6 juin, l'Urssaf du Morbihan change d'adresse
Ouest France du 3 juin 2011

A partir du 6 juin, l'Urssaf du Morbihan quitte le boulevard de la Paix et emménage dans la zone d'activités de Laroiseau, 2, rue Anita-Conti, également à Vannes.

L'accueil est ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 17 h.

Les coordonnées téléphoniques de l'organisme changent également : 02 56 56 25 25 de 8 h à 18 h 30.

Afin de faciliter l'orientation du public, l'Urssaf du Morbihan propose aux utilisateurs de smartphone de télécharger les nouvelles coordonnées et le plan d'accès en scannant le code via l'application bookbéo disponible gratuitement sur Iphone et androïd.


Plougoumelen, Richard Barclay expose ses affiches sur le net
Ouest France du 30 mai 2011

Trois questions à...Richard Barclay, marchand d'affiches anciennes originales.

Quel est votre parcours ?

Citoyen britannique, je vis à Plougoumelen depuis 1986. En 1982, j'ai créé le département des affiches anciennes chez Christies, commissaires priseurs à Londres. En 1986 j'ai créé ma société Barclay Samson Limited, mais je suis toujours leur expert et je dirige plusieurs ventes par an. Je possède un fonds de 500 à 600 affiches et travaille avec des galeries de Paris, Londres, New-York, Los Angeles, San Francisco et maintenant Hong-Kong. Et tout ça grâce internet.

Pourquoi une exposition virtuelle pour la Semaine du Golfe ?
C'est un événement majeur pour beaucoup d'amateurs de voile sur terre ou sur mer. Cette exposition « La Bretagne s'affiche », montrera la beauté de la Bretagne à travers des affiches. Cette exposition sur le net se compose de 35 affiches originales qui datent des années 1900 à 1950. Parmi elles, une affiche sur le Golfe du Morbihan de 1927, estimée à 9 000 €.

Que représentent ces affiches ?
Ces affiches, qui vont de Penmarch à Saint-Nazaire en passant par Carnac et le Golfe du Morbihan, illustrent une Bretagne du passé et montrent des publicités pour les sociétés de chemin de fer de la première moitié du XX e siècle. Avant la SNCF, créée en 1938, il y avait cinq petites compagnies. Ces gravures sont le reflet d'une vie passée.

Pour un rendez-vous : 02 97 58 81 04 ou 06 25 57 23 89 ; www.barclaysamson.com

Vers une deuxième version de la Google TV
Les Echos du 9 mai 2011
Maxime AMIOT
On l'avait presque oubliée. La Google TV, qui avait fait l'objet d'un grand battage lors de sa sortie il y a six mois, fait reparler d'elle. A l'occasion de la conférence des développeurs du géant de l'Internet, qui se tiendra à partir de demain à San Francisco, les prémices d'une nouvelle version de ce produit devraient être annoncées. Selon le site « All Things Digital », le géant devrait ouvrir à ses développeurs une plate-forme logicielle dédiée aux téléviseurs. Ce qui pourrait être le prélude à la présentation, d'ici la fin d'année, d'une deuxième version de la Google TV.
Cette évolution sonne comme un aveu d'échec pour le groupe. Le concept de la Google TV est séduisant : il s'agit d'amener l'ensemble d'Internet sur le poste de télévision, avec le système d'exploitation Android, un moteur de recherche intégré, et une interface dédiée. Google s'appuyait enfin sur des partenaires prestigieux : Sony apporte ses téléviseurs et lecteurs Blu-ray, Intel ses puces Atom et le Suisse Logitech produit un boîtier doté d'un clavier permettant la navigation, baptisé Revue.
Point mort
Las, six mois plus tard, le projet est au point mort. Si l'on ne dispose pas des chiffres exacts des ventes, plusieurs indices sont révélateurs. Google a d'abord repoussé à 2012 le lancement en Europe, alors que celui-ci devait intervenir cette année. Par ailleurs, aucun constructeur de téléviseurs n'a rejoint l'aventure, alors que Toshiba et Samsung s'étaients dits intéressés. Enfin, les partenaires ne s'y retrouvent pas. Au dernier trimestre, les ventes du boîtier Revue n'ont rapporté que 5 millions de dollars à Logitech. il s'est vendu sur les trois premiers mois de l'année moins de 17.000 exemplaires de ce boîtier vendu à 300 dollars.
Trois raisons expliquent cet échec. D'une part la position des chaînes et producteurs de contenus, qui souhaitent garder la main sur leurs programmes. Ainsi, dès octobre dernier, ABC, CBS, NBC, Fox, mais aussi Hulu, décidaient de bloquer l'accès à leurs contenus aux utilisateurs de Google TV. Autres limites de la Google TV, son manque d'applications dédiés à l'univers de la TV, et surtout son interface jugée très complexe, et dans laquelle seules les utilisateurs les plus experts s'y retrouvent.
Aujourd'hui, Google envisage de faire évoluer son modèle. Le groupe réfléchit à débaptiser son produit, afin de mettre davantage en avant ses partenaires et Android, son système d'exploitation. Exit la Google TV, bienvenue la « Sony Android TV » ou « Sony Connected TC, powered by Android ». Le géant dupliquerait ainsi la stratégie payante sur les « smartphones ». L'objectif serait de pousser les feux pour installer son OS chez le maximum de fabricants. Et amener ainsi des applications spécifiquement développées pour ces écrans, avec une interface simplifiée, et un accès aux chaînes de sa filiale YouTube. A voir si ces pistes seront confirmées. Dans tous les cas, l'objectif est que ce nouveau produit soit disponible en Europe en 2012.

13ème législature Question N° : 70981 de M. Éric Raoult ( Union pour un Mouvement Populaire - Seine-Saint-Denis )

Question écrite
Ministère interrogé > Prospective et économie numérique
Ministère attributaire > Économie, finances et industrie

Rubrique > sécurité publique
Tête d'analyse > catastrophes naturelles
Analyse > moyens de communication. utilisation d'Internet

Question publiée au JO le : 09/02/2010 page : 1299
Réponse publiée au JO le : 29/03/2011 page : 3100
Date de changement d'attribution : 14/11/2010

Texte de la question

M. Éric Raoult attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique sur l'importance primordiale de l'utilisation d'Internet, comme nouveau moyen de communication en cas de catastrophe naturelle majeure. En effet, la tragédie du tremblement de terre en Haïti a révélé que l'utilisation d'Internet était un instrument majeur pour contacter et transmettre des informations, notamment pour repérer les localisations de familles de victimes ou pour envoyer des photographies des dégâts. Dès lors, il pourrait s'avérer intéressant que les pouvoirs publics puissent se pencher sur ce dossier, pour intégrer Internet dans les dispositifs d'intervention et d'aide humanitaire, en cas de catastrophe. Cette préparation et cette prévention pourraient être travaillées, en coordination interministérielle. Il lui demande donc de lui préciser sa position sur cette suggestion.

Texte de la réponse

Internet peut effectivement se révéler extrêmement utile lors des catastrophes humanitaires telles que le tremblement de terre en Haïti. C'est d'ailleurs ce qui a conduit l'État à soutenir le projet de recherche et de développement « Missing », dont le thème est l'aide à la recherche des personnes disparues lors d'événements de ce type. Sélectionné à l'occasion de l'appel à projets « Web innovant », lancé dans le cadre du plan de relance en 2009, « Missing » est porté par la fondation Casques Rouges aidée de deux entreprises spécialisées dans les technologies de l'information et de la communication. D'une durée de vingt mois, le projet est actuellement en cours de développement. Il devrait s'achever à la fin du premier semestre 2011. L'objectif est de réaliser un site Internet dédié que l'entourage des personnes disparues ainsi que les acteurs de terrain pourront à terme utiliser pour mutualiser en temps réel toutes les informations disponibles sur les individus recherchés. La fondation Casques Rouges a pu se déplacer en Haïti dans les semaines suivant le tremblement de terre et à cette occasion affiner le cahier des charges du projet pour mieux répondre à ces situations d'urgence. Les technologies du web 2.0 devraient donc être utilisées de manière optimale dans l'objectif de retrouver les victimes des catastrophes humanitaires.


Le vote internet peut-il augmenter la participation électorale ?
Vote électronique en Estonie. Le pays balte est le premier pays européen à utiliser le vote sur internet.

Le phénomène n'est pas nouveau mais sa récurrence inquiète. Les élections cantonales en France l'ont rappelé, les électeurs se rendent de moins en moins aux urnes. La technologie serait-elle un moyen de lutter contre la désaffection envers la politique ? L'Estonie a mis en place le vote sur internet en 2005 et les jeunes semblent l'utiliser, entre une vidéo de YouTube et une conversation sur Facebook. Les députés européens ont exploré cette possibilité le 17 mars dernier.

« Nous devons étudier comment mieux impliquer les citoyens au niveau européen », a expliqué la vice-présidente du Parlement, l'Allemande Silvana Koch-Mehrin (Démocrates et libéraux), en ouverture de l'atelier organisé par le STOA, l'organe du Parlement chargé des questions scientifiques et technologiques.

Les intervenants ont reconnu que l'effet du « e-voting » sur la participation électorale n'était pas avéré. Néanmoins, il bénéficie d'un a priori positif. « Avec le vote sur internet, vous pouvez voter où que vous soyez et quand vous voulez », s'est réjoui le professeur Rüdiger Grimm de l'université de Coblence. « On n'a pas de preuve mais cela doit augmenter la participation électorale ».

L'Estonie, pays précurseur
A ce titre, l'exemple estonien est éloquent. Depuis 2005, les citoyens peuvent voter sur internet aux élections législatives et européennes. Ils ont besoin d'une carte d'identité électronique - voire de la carte SIM de leur téléphone portable depuis peu - et de deux codes secrets, l'un pour s'identifier et l'autre pour signer électroniquement.

Les résultats sont sans appel. Entre 2005 et 2011, la part des votes sur internet est passée de 2 % à plus de 24 % du total. Et la participation aux élections européennes a bondi de 27 % en 2004 à 43 % en 2009.

Avantages et inconvénients : de quel côté penche la balance ?
Les avantages du e-voting sont faciles à trouver. Point culminant de la modernisation des processus administratifs, il amène une diminution des coûts et incite les jeunes à remplir leur devoir de citoyen. Par ailleurs, beaucoup de gens font déjà leurs achats, gèrent leurs comptes en banque ou communiquent avec les autorités publiques sur internet. Pourquoi donc ne pas voter ?

Les réticences sont néanmoins fortes. Le vote électronique est par essence différent du commerce électronique car il touche une valeur fondamentale, la démocratie. La peur d'élections truquées est bien présente, la transparence et la sécurité ne sont pas vérifiables par tous. « Ce n'est pas le moment d'introduire le vote sur internet », estime Barbara Simons, expert en sécurité informatique aux Etats-Unis : « comment être sûr que l'ordinateur de l'électeur n'est pas sous contrôle ? Il est plus facile de truquer un vote que de détourner de l'argent sur internet ».


Un argument réfuté par Rüdiger Grimm, apôtre de la sécurisation du vote internet. La bataille des experts ne fait que commencer mais le dernier mot reviendra aux politiques.

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