28/05/2011
La santé en Bretagne, un vrai sujet ?
Des chiffres, qui méritent un meilleur traitement qu'un simple rapport !
Que l'on soit satisfait de constater que le pays d'Auray est "dans la moyenne" de la Région Bretagne en matière de santé, c'est fermer les yeux devant des chiffres alarmants !
Mortalité : 14% au dessus de la moyenne France, Comportements à risque : 27% au dessus de la moyenne France !
Suicide et alcoolisme chez les hommes, alcoolisme et maladies de l'appareil respiratoire chez les femmes.
Les structures du Pays d'Auray auraient ici leur place dans le traitement de ces véritables fléaux ! Mais que fait-on réellement face à l'alcool et à la cigarette ?
Santé, le pays d'Auray dans la moyenne
Télégramme de Brest du 28 mai 2011
Le pays d'Auray se situe dans la moyenne régionale, en matière de santé. Une moyenne jugée néanmoins «préoccupante», par une étude de l'Observatoire régional de santé.
Hier matin, à Saint-Philibert, l'Agence régionale de santé (ARS) et le conseil régional ont présenté aux élus du territoire le résultat d'une étude sur la santé dans le pays d'Auray. Elle a été menée sur la période 2000-2006, par l'Observatoire régional de santé (ORS). «La Bretagne présente une situation préoccupante. Le pays d'Auray, à l'instar d'autres territoires bretons, est concerné par ces problématiques, qui portent à la fois sur les causes de mortalité et l'organisation de l'offre et de l'accès aux soins pour sa population», explique Françoise Evanno, présidente du Pays d'Auray.
Une mortalité supérieure à la moyenne
Dans un contexte de surmortalité régionale, le pays d'Auray enregistre un niveau de mortalité supérieur de 6% à la moyenne nationale chez les hommes. La surmortalité est notamment présente sur les cantons de Belz (+18%) et de Belle-Ile (+39%). Chez les femmes, la mortalité générale reste au niveau de la moyenne, mise à part à Belle-Ile (+26%). La mortalité chez les hommes de moins de 65 ans correspond à la moyenne régionale, qui est 14% plus importante que la moyenne nationale. Contrairement à la mortalité prématurée chez les femmes, qui est proche de la moyenne nationale. La mortalité évitable, qui est liée à des comportements à risque, est en moyenne 27% plus importante dans le pays d'Auray (28% en Bretagne).
Suicides et alcoolisme
Si, dans le pays d'Auray comme en Bretagne, les premières causes de mortalité sont les mêmes qu'en France (cancers chez les hommes, maladies de l'appareil circulatoire chez les femmes), le suicide et l'alcoolisme sont au premier rang des causes de décès prématurés évitables. Chez les hommes, le suicide (+77%) et l'alcoolisme (+41%) présentent les plus forts écarts par rapport à la moyenne française. Chez les femmes, ce sont l'alcoolisme (+53%) et les maladies de l'appareil respiratoire (+8%).
Manque de médecins spécialistes
En terme d'offre de soins, l'étude montre que la densité de médecins spécialistes libéraux est plus faible (3,2 professionnelspour10.000 habitants) que celles observées en Bretagne (7,1). En revanche, pour toutes les autres professions libérales (médecins généralistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes), le territoire présente des densités supérieures aux densités bretonnes.
•Mathieu Pélicart
Commentaires
Vous avez raison. Nous sommes toutes et tous des alcooliques dégénérés. D'où notre incapacité à saisir votre hauteur de vue
Heureusement que les parigots émigrés dans notre pays de sauvages sont assez lucides pour nous le rappeler.
Je vous quitte. Il est 7h15. Je dois finir ma deuxième bouteille de gros plan de la journée.
Écrit par : Isa | 29/05/2011
Monsieur comme toujours...vous abordez vos articles par le tout petit bout de la lorgnette......je le déplore CAR vous êtes lu par beaucoup de personnes.......en FRANCE...la vérité est ailleurs ......des maladies ancestrales en BRETAGNE ......Mucoviscidose,hématochromatose,luxation congénitale de la hanche.....autant de pathologies plus fréquentes en BRETAGNE....qu ailleurs...ALORS CA SUFFIT AVEC L ALCOOLISME.....
Écrit par : dimitri | 29/05/2011
Les commentaires sont fermés.