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08/10/2010

Le "casse-tête" des Centre-ville

Centre piétonnier de Vannes, trouver la bonne solution
Télégramme de Brest du 7 octobre 2010
VannesVille.jpg
Le secteur piétonnier, son mode de fonctionnement et son éventuelle extension font l'objet d'une réunion publique ce soir à l'initiative de la ville. François Goulard, maire, évoque les pistes possibles.

Pourquoi piétonniser l'intra-muros?

La question se pose depuis longtemps. Il y a d'abord celle de l'élargissement du quartier piéton actuel mais aussi celle du meilleur respect du secteur: il y a beaucoup de stationnements anarchiques et de circulation automobile en infraction. Le quartier est apprécié. Certains y habitent, d'autres y travaillent. Il faut concilier cela. En gros, les gens de l'extérieur veulent l'extension et ceux qui y habitent sont plus réservés.

Le dispositif actuel donne-t-il satisfaction?

Il y a eu autrefois des chaînes. C'est tombé en désuétude. Puis pour l'été 2010, on a remis des chaînes. Cela a marché plus ou moins. Les gens les enlèvent.

Quel est l'objectif de la réunion de ce soir?
Il faut avoir la réaction des riverains. Nous allons leur détailler ce qui peut être fait. Mais nous n'avons pris aucune décision.

Quelles solutions allez-vous proposer?

Le premier sujet sera la mise en place de bornes rétractables pour le périmètre actuel. Comment ça marche, qui aura une carte, quelle réglementation... Le second sujet sera l'extension du périmètre. Deux cas de figure: le premier en étendant le secteur piétonnier à la place Brûlée derrière la cathédrale et la rue des Chanoines; le second plus ambitieux avec l'extension aux rues Billault et Émile-Burgault. Dans les deux cas, il y a un inconvénient: cela signifie des places de stationnement supprimées au pied des commerces.

Faut-il intégrer la rue Saint-Vincent, et la place des Lices?
On n'envisage pas de rendre piéton tout le coeur de ville avec la place des Lices pour faire une jonction avec la rue Saint-Vincent. De toute façon, cette dernière est autonome. Quant à la place des Lices, elle devra faire l'objet d'un réaménagement complet. C'est un gros chantier et ce n'est pas à l'ordre du jour maintenant.

Dans quels délais ces solutions pourront-elles être mises en oeuvre?

Cela peut être mis en place dans les tout prochains mois. Si on recueille un relatif consensus, on est prêt à lancer les travaux. Il y a un peu d'électronique: il faut pouvoir déclencher les ouvertures!

Des aménagements pour les riverains sont-ils envisageables?

Ceux qui ont un stationnement privé pourront y accéder. Il faut aussi que les gens qui habitent dans le secteur piétonnier puissent y accéder pour décharger une voiture.

Quel peut être l'impact sur le commerce du coeur de ville?
Les avis sont divers. On peut considérer que c'est bon. Cela dépend du type de commerce. La fédération du commerce est favorable au secteur piéton. Il y a une spécialisation du commerce du centre-ville. On ne va pas chercher en périphérie ce qu'on va chercher en centre-ville.

Et les places de stationnement supprimées?
Le nombre de places dont on parle reste limité. Il s'agit au maximum d'une vingtaine de places supprimées. Et puis, en général pour aller faire ses courses en coeur de ville, on va stationner en proche périphérie: au port, aux Capucins... Pratique Réunion publique ce soir à 19h à l'amphithéâtre de l'UBS, rue de la Loi, en présence du maire et ses adjoints.

Propos recueillis par Bertrand LeBagousse


A Vannes comme ailleurs, l'automobile fait des ravages et cohabite mal avec les piétons !

Il est difficile aujourd'hui de modifier les comportements de l'acheteur "en voiture". L'incitation à la modération ne marche pas. Il faut donc le contraindre !

Comme sur le quai de Saint Goustan à Auray, l'installation de "bornes rétractables" est un bon système pour écarter les "visiteurs" et protéger les habitants de la zone piétonne. A Saint Pierre la concurrence entre "périphérie" et Centre-ville n'est pas aussi vive qu'à Vannes, mais le dessin des voies est aussi compliqué !

Il serait donc judicieux lors de l'aménagement de la rue du Général de Gaulle d'utiliser ce type de "régulation" ! Et de rejeter beaucoup plus loin le stationnement "ventouse", qui enlaidit la ville.

Nos élus ont du mal à communiquer sur le sujet !

Commentaires

Et aussi s'interroger sur l'aspect très dangereux des aménagements effectuées : déstabilisation de trajectoire par exemple, comme les 4 jeunes tués dans une voiture à Marans à la suite d'aménagement soi-disant sensé assurer " LA "sécurité, mais qui se révèlent criminel à l'usage: Chutes, casse de trains, rupture, collisions etc... et cela ce n'est pas pris en compte par les aménageurs. Une zone qui n'était pas dangereuse devenant accidentogène....
Certaines sécurités sont "négatives" par essence: il y a des méthodes d'analyse pour cela , c'est très bien connu en aéronautique...

Écrit par : Padrig | 08/10/2010

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