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10/07/2010

Gestion de l'eau, une affaire complexe !

Arzal, l'eau potable prioritaire sur les plaisanciers
Télégramme de Brest du 9 juillet 2010
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Conséquence de la météo et d'un déficit pluviométrique : les éclusages vont être diminués au barrage d'Arzal, pour protéger la réserve qui alimente l'usine d'eau potable de Férel.


La sécheresse a obligé, hier, l'Institution d'aménagement de la Vilaine (IAV) à prendre des mesures de restriction de la navigation à l'écluse d'Arzal. La quantité de passages va être divisée de moitié «jusqu'à de nouvelles conditions hydrauliques favorables». C'est un coup dur pour les plaisanciers qui ont un contrat dans les ports d'Arzal-Camoël, de la Roche-Bernard ou du Folleux, gérés par la Sagemor, soit plus de 2.000 bateaux. «Nous appliquons la réglementation du barrage qui prévoit de restreindre les usages non prioritaires», souligne Michel Allanic, directeur de l'IAV.

L'exutoire vers la haute mer

La priorité, en ce moment, c'est l'alimentation de l'usine d'eau potable de Férel. La Vilaine subit en effet un «étiage prononcé et précoce» dû à un débit faible, consécutif à un déficit pluviométrique du printemps. «Nous avons un bilan hydrique négatif», indique Michel Allanic. Les prélèvements destinés à l'alimentation de l'usine de Férel, ajoutés à l'évaporation, sont supérieurs aux apports naturels du bassin-versant. Le niveau de la Vilaine baisse. Le comité des usagers a été prévenu de la décision mercredi. Les plaisanciers vont devoir limiter leurs sorties ou appareiller de bonne heure pour se présenter en tête dans l'écluse qui sert d'exutoire vers la haute mer.

100.000 m3/jour d'évaporation

Mis en service en 1970, le barrage d'Arzal est l'ouvrage d'estuaire le plus important d'Europe. Il a été construit pour limiter la conjonction marées-crues préjudiciable à la région de Redon et en même temps pour créer une réserve d'eau douce. Celle-ci fait 48millions de m³ et sert de réservoir à la station de Férel, la plus grosse usine d'eau en exploitation dans l'ouest. On y produit jusqu'à 100.000m³/jour pour une population pouvant monter en été à1,5million de personnes. L'édification de la digue de360mètres de long a permis par la suite de créer des ports de plaisance. La mesure prise hier est technique. Les éclusages ont pour effet d'amoindrir la réserve. L'ouverture des portes provoque en effet des arrivées d'eau salée qu'il faut extraire au moyen d'un siphon. Ce faisant, de grandes quantités d'eau douce sont renvoyées en aval du barrage. Une eau d'autant plus précieuse qu'en ce moment l'évaporation est estimée à 100.000m³ par jour sur le plan d'eau. Pratique Toutes les informations concernant les nouveaux horaires d'éclusage du barrage sont consultables, à compter d'aujourd'hui, à 17h sur le site Internet de l'Institution d'aménagement de la Vilaine. www.eptb-vilaine.fr et sur Serveur Vocal 24h/24h au 0.825.000.199.

Gabriel Simon


Eau potable, source de vie !

Ce qui a été fait depuis 50 ans pour l'eau potable dans notre secteur doit être entrepris désormais "en mer" !

Halte à la plaisance à moteur, aux trajets quotidiens des "pêcheurs plaisanciers", aux scooters des mers !
Il suffit de supprimer les pompes à essence dans les ports (et non de tripler la capacité des cuves à Port Haliguen).

Tous à la rame ou à la voile ! Et vous verrez, l'eau de mer sera plus belle !

Et nous ne lirons plus ces communiqués "abscons", qui interdisent ou autorisent la consommation de telle espèce !

Allez, les élus de Saint Pierre ! Un peu de courage, venez à la Mairie en vélo !

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