23/01/2011
Lorient ou Saint Pierre ?
Voeux de Cap l'Orient, «Nos talents et nos atouts»
Télégramme de Brest du 22 janvier 2011
Développement économique, filière de traitement des boues, politique de l'eau, base des sous-marins... Norbert Métairie, le président de Cap l'Orient, s'est «dit confiant dans l'avenir».
«Un développement soutenable»
«Il ne faut pas opposer principe de précaution et développement. Finalement, une autre voie est possible: celle du développement soutenable. C'est-à-dire, avoir une vision globale qui intègre trois dimensions indispensables: un développement économiquement viable, socialement équitable et respectueux de notre cadre de vie».
«Une filière de traitement des boues»
«Le dragage des sédiments est une nécessité. C'est le développement des activités portuaires de la rade de Lorient qui est en jeu. Aucun sédiment pollué ne sera rejeté en mer. Afin de lever toute ambiguïté, j'ai demandé des prélèvements complémentaires, plus profonds, qui ont été réalisés en présence des associations locales. Aucune hypothèse ne doit être écartée. La structuration d'une filière pour stocker et traiter les sédiments, lorsqu'ils sont pollués, prend du temps mais s'avère indispensable pour le développement de notre territoire maritime. Donc, il nous faut un schéma directeur des dragages. C'est un sujet d'intérêt régional et je souhaite que le pays de Lorient puisse servir de référence. Cap l'Orient doit être pionnier et exemplaire sur ce sujet».
«Culture du vivre ensemble»
«Plutôt que d'opposer "établissements industriels et riverains", "développement économique et tranquillité publique", "économie et préservation de l'environnement", nous devons, là aussi, partager une culture de gestion du risque, c'est-à-dire une culture du "vivre ensemble"?».
«Taux de chômage en baisse»
«La zone d'emploi du pays de Lorient compte plus de 100.000emplois (dont 35.000 à Lorient). Notre taux de chômage qui avoisine les 9,2% (juillet2010) a amorcé une descente ces derniers mois (il était au-dessus de 11% en 2009). Les pertes d'emploi ont été plus faibles dans notre zone que dans le reste de la Bretagne et nos fondamentaux économiques (solde migratoire, emploi des cadres et des professions intermédiaires, nombre d'étudiants) s'améliorent chaque année depuis 10 ans. D'ailleurs, au troisième trimestre 2010, le chiffre d'affaires des entreprises du pays de Lorient est en nette progression: +7,2% par rapport à celui du 3e trimestre 2009».
«La BSM, emblématique du changement d'image»
«La reconversion de la BSM est à mon sens emblématique de cette évolution, de ce changement d'image, de ce renouveau. En 10 ans, la BSM est devenue un pôle d'excellence dans le domaine du nautisme et de la course au large, mais aussi un nouveau lieu de promenade et de découvertes et une nouvelle destination touristique».
«Une économie maritime»
«Le moteur de notre croissance reste notre économie maritime. Je pense également à l'apport de la marine nationale qui contribue à cette dynamique. Depuis 2000, 146M€ ont été investis sur le territoire pour moderniser toutes les composantes de l'économie maritime. Le développement de notre territoire passe (également) par le développement d'activités innovantes. Je pense notamment aux énergies marines renouvelables qui constituent un creuset de l'innovation et, on peut l'espérer, un vivier d'emplois pour le pays de Lorient. Nous sommes candidat pour être identifié au niveau national comme site d'essai pour l'accueil d'éolienne flottante au large de l'île de Groix. Nous avons tous les atouts pour cela».
«Ecole d'ingénieurs: première pierre en avril»
«Le projet du bâtiment de l'École nationale supérieure d'ingénieurs avance bien. La pose de la première pierre est programmée le 21avril prochain, avec une ouverture pour l'automne 2012».
«Une politique de l'eau plus lisible»
«Il faut rendre plus lisible la politique de l'eau pour les habitants et garantir une gestion de proximité. C'est pourquoi nous avons proposé de maintenir un lien étroit avec les communes. Cap l'Orient s'engage à mettre en place une organisation locale réactive et proche des usagers. Par ailleurs, on continuera à jouer le jeu de la solidarité départementale en développant un partenariat renouvelé avec le Syndicat Départemental de l'Eau (SDE)».