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18/08/2010

Saint Pierre, le paradis ?

Étudiant dépouillé, trois mois ferme
Télégramme de Brest du 18 août 2010
Hier, un homme âgé de 24 ans a été condamné par le tribunal de Lorient à trois mois de prison ferme pour l'agression d'un étudiant à Saint-Pierre-Quiberon
Dans la nuit de dimanche à lundi, un étudiant de 19 ans, qui rentrait chez lui à Saint-Pierre-Quiberon, a été littéralement dépouillé par un vacancier, originaire de la région parisienne. Hier, l'auteur de cette agression a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal de Lorient. La victime, encore sous le choc, ne s'est pas déplacée. Le jeune étudiant, ayant récupéré tout ce qui lui avait été pris, s'est limité à demander devant le tribunal un euro symbolique.
Il part à vélo et avec... 200 €
Lundi, au petit matin, celui-ci regagnait à vélo son domicile de Saint-Pierre-Quiberon quand il a été abordé par le Francilien. Sous l'empire de l'alcool et de produits stupéfiants, le vacancier lui demande de l'accompagner au bourg de Saint-Pierre-Quiberon. Puis il devient non seulement importun mais passe aux menaces. Il demande à la victime son vélo, puis 20 €, avant d'exiger son tee-shirt, sa ceinture... Au final, c'est aussi avec le sac à dos et les 200 € que l'étudiant avait sur lui que le Francilien a pris la fuite. La victime s'est rendue sur le champ à la gendarmerie, permettant l'interpellation de son agresseur deux heures plus tard, au camping où il passait ses vacances. Bruno Perrocheau a été condamné pour ces faits à un an de prison dont neufmois assortis du sursis. Le carrossier, qui se trouvait en état de récidive légale, échappe à la peine plancher ainsi qu'au mandat de dépôt réclamé par le représentant du parquet. Son avocat, Pierre Guillon, soutenant que son client «ne se trouvait pas dans un état normal au moment des faits», estimait pour sa part «qu'un mandat de dépôt ne se justifiait pas et aurait été de nature à faire obstacle à sa réinsertion».

Vie nocturne, le «coup de gueule» d'un chauffeur de taxi
Télégramme de Brest du 18 août 2010

La saison n'est pas terminée et pourtant, Robert Nevo, chauffeur de taxi basé à Saint-Pierre-Quiberon, a décidé de jeter l'éponge. Robert était, jusqu'à lundi dernier, le seul taxi à assurer le transport pendant la nuit. Bien pratique pour les noctambules de la presqu'île. Oui mais voilà, pour Robert, la coupe est pleine. «Les personnes en état d'ébriété qui font n'importe quoi dans la voiture, les déplacements inutiles où on vous appelle et lorsque vous arrivez sur place, il n'y a plus personne, les incivilités, voire parfois des craintes pour mon intégrité physique, c'en est trop!», s'énerve le chauffeur de taxi de 57 ans qui, pourtant, en a vu des vertes et des pas mûres dans sa carrière. «J'en suis arrivé à un point où je dois demander aux établissements nocturnes d'encaisser à l'avance les courses pour être certain d'être payé», raconte Robert qui regrette juste que les rares clients «sérieux», doivent «payer les pots cassés».

Vols nocturnes, plusieurs interpellations
Télégramme de Brest du 17 août 2010

Lundi 16août, vers 4h30, un homme en vacances à Portivy, commune de Saint-Pierre-Quiberon, entend des bruits dans la rue et aperçoit trois jeunes en train de dégrader son véhicule et de lui voler ses plaques d'immatriculations. Immédiatement, il fait appel à la gendarmerie, et dans le même temps descend dans la rue et réussi à interpeller deux des trois auteurs. Dans le même temps, les gendarmes du détachement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie, en renfort sur Quiberon, arrivent sur place et prennent en charge les deux jeunes hommes. Au retour, à Quiberon, les gendarmes remarquent un groupe de trois autres individus qui dissimulent un sac-poubelle. La patrouille s'arrête et constate que le sac plastique est rempli de plaques d'immatriculation détériorées. Après vérifications et les identités relevées, il s'avère que les individus interpellés et contrôlés sont tous des cousins, originaires de la région parisienne et en vacances à Saint-Pierre-Quiberon. Sur les cinq jeunes de 20 à 25 ans, les deux premiers pris en flagrant délit, ont décidé d'indemniser la victime, et concernant les trois autres, convoqués le matin même, l'enquête se poursuit pour déterminer l'origine des douze plaques en leur possession.

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