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26/01/2012

Retour aux fondamentaux !

Le marketing politique masque la réalité...

Les agences de notation ont attiré l'attention de tous les français sur la politique fiscale de la France sur le moyen terme ! Avec un résultat extaordinaire en période d'élection, trouver des impôts supplémentaires pour financer l'impasse budgétaire de 90 milliards d'euros...

Une fois le budget voté et approuvé, les politiques se trouvent toujours entre janvier et septembre de l'année suivante dans un "gué fiscal", où l'inaction est de mise. Avec les élections présidentielles et législatives en vue, le "timing" sera cette année serré pour préparer le budget 2013 entre juin et septembre 1992.

Le choix n'est pas difficile : la TVA est l'outil le plus efficace et réactif pour faire rentrer rapidement des impôts supplémentaires. Le premier coup a été tiré avec la modification en urgence du taux réduit (5,5 à 7%). Insuffisant ! Un deuxième coup, portant sur le taux normal (19,6%) est donc nécessaire : habillé "social" par les marketeurs, son calibrage est un vrai casse-tête, car l'impôt pèse sur tous les français, alors que les diminutions de charge peuvent être attribuées aux entreprises et aux salariés, qui cotisent.

L'innovation dans cette opération consiste à "fiscaliser" progressivement les ressources de notre système social (maladie, vieillesse, allocations familiales, chômage), ce qui est une véritable révolution, puisque les cotisations étaient assises jusqu'à présent sur le "travail".

A force de "bétonner" en quarante ans ces prestations sociales, on a créé un univers financier quatre fois plus important que l'univers fiscal.
C'est dire qu'il sera difficile à la "fiscalité" de subvenir à ces régimes.

La réforme, dont la France a besoin, n'est donc pas uniquement fiscale ! Il faut revoir très rapidement nos systèmes sociaux et leur financement...
C'est la fin de l'eldorado du "tout gratuit", qui conduit au désastre actuel.

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