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05/09/2010

Une parole de sage ?

Trains, les petites lignes menacées de fermeture
Télégramme de Brest du 4 septembre 2010
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Hubert du Mesnil, le président de Réseau ferré de France (RFF), avait déjà tiré la sonnette d'alarme en mai. «Avec un réseau où il y a de moins en moins de trains et qui coûte de plus en plus cher à entretenir, on se fait du souci», a-t-il expliqué. Si un ambitieux programme de rénovation a été mis en oeuvre, les ressources du gestionnaire public des voies ferrées françaises ne suffiront pas. Il va falloir faire des choix et peut-être fermer une partie des «petites lignes». D'où la tentation de regarder une carte des circulations: elle est édifiante. De très nombreuses lignes, généralement rurales, sont quasiment désertées. «Il y a 3.000 ou 4.000km vraiment à problème», note le patron de RFF. Le seuil d'alerte a été fixé à dix trains par jour. Au secrétariat d'État aux Transports, on juge cette préoccupation légitime, mais tout le monde se renvoie la balle. La SNCF, qui exploite la quasi-totalité des trains menacés, «n'est pas responsable de la consistance du réseau», rappelle son président, renvoyant l'ascenseur aux politiques. Les regards se tournent donc vers les Régions, qui organisent -et subventionnent- les TER. «Elles n'en ont plus les moyens», souligne le président du conseil régional des Pays-de-la-Loire, Jacques Auxiette, le «monsieur trains» de l'Association des régions de France, estimant que c'est au Parlement de se saisir du problème. Dans le pire des cas, ces petites lignes deviendraient des pistes cyclables. À défaut de les fermer, on pourrait aussi moduler le degré d'entretien en fonction du trafic.

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