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06/02/2012

Les folles journées de Nantes

La "hiérarchie" des loisirs menaçée par le "dumping" ?

Ecouter le Concerto Numéro 2 de Rachmaninov, avec au piano Boris Berezozky, par l'orchestre de l'Oural à 150 kilomètres de la Bretagne profonde, c'est possible "une fois par an" à Nantes, pendant "les folles journées" !

Pendant que l'émir de Kerhostin se dore les doigts de pied à Punta Cana, à 8 heures d'avion de Nantes et pour une poignée de roupies, les parisiens, rennais, angevins et bretons se pressent sur l'ile de Nantes à la rencontre de l'excellence musicale mondiale ! A un prix bien sur, qui n'est pas comparable...car il faut ajouter le billet de train TER, une nuit d'hôtel à Nantes et les repas de midi et du soir...

Cette initiative de René Martin en 1995 atteint aujourd'hui ses limites : le répertoire musical, qui attire les foules, n'est pas extensible... les locaux d'aujourd'hui supportent encore 2.000 personnes, qui sortent et 2.000 personnes, qui rentrent... mais certainement pas plus !

Rassembler 152.000 spectateurs pour écouter de la musique classique, c'est prodigieux ! C'est aujourd'hui possible à Nantes, ce pourrait l'être ailleurs... A condition que l'élite de la presqu'île ne choisisse pas la facilité et la chaleur des tropiques...

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