UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/11/2010

Les écrans de nos jeunes


Moi et les écrans, l'enquête icare sur l'utilisation des médias chez les jeunes rendue publique

mercredi 10 novembre 2010
Ecrans.jpg
La présence de plusieurs écrans au sein du foyer (télévisions, ordinateurs, consoles de jeux...) montre une évolution et une intégration des nouvelles technologies dans les familles. Plus de 99% des adolescents sondés confirment qu'il y a au moins un ordinateur relié à internet chez eux. Ajoutons à ça dans la majorité des cas une télévision, plusieurs consoles de jeux vidéo (3 par foyer en moyenne) et l'arrivée des téléphones portables multifonctions.

On constate que les adolescents en sont des utilisateurs privilégiés. Leur préférence est indéniablement le web avec 8h15 par semaine sur internet contre 7h devant la télévision et 5h devant les consoles de jeux vidéo. On observe donc une moyenne d'utilisation tous écrans confondus supérieure à 20 heures par semaine. La consommation simultanée d'écrans peut toutefois faire baisser le volume horaire total effectif mais une question fondamentale demeure : Comment toutes ces informations reçues sont elles décryptées par les jeunes ?

Les écrans et l'interactivité qu'ils permettent , sont devenus le support de la vie sociale des jeunes. Que ce soient les programmes télévisuels, les jeux vidéos (97% des jeunes ont au moins une console chez eux), les échanges par messagerie instantanée ou par SMS, les blogs ou les espaces personnels mis en réseau sur Facebook, les relations à l'autre sont alimentées par le contenu et la diversité des écrans.

Un adolescent sur deux reste seul face à ces instruments ce qui peut donner une gestion du temps difficile due à une pratique chronophage. On observe par ailleurs cette envie permanente de rester en contact et de maintenir la communication avec ses pairs, que ce soit via les plateformes de réseaux sociaux ou le téléphone portable avec une moyenne 55 textos envoyés par jours.

Certaines limites malgré tout sont fixées par les parents ,qui imposent une durée d’utilisation quotidienne, à ne pas dépasser, notamment en semaine, ainsi qu'un contrôle parental dans 44% des cas, mais une fois la porte fermée , les adolescents respectent-ils le couvre-feu ? (50% des jeunes interrogés ont accès à internet dans leur chambre). Plus de 24% des jeux vidéo favoris des adolescents sondés sont destinés à un public adulte (PEGI6 16+ et 18+) et 2% des sites internet visités par les jeunes sont à caractère pornographique. Qu'en est-il de ceux qui n'ont pas répondu par pudeur ou peur de la réprimande ?

La maîtrise des outils informatiques et leur pratique quotidienne est encore faible en terme de richesse, puisque une grande partie de leurs passe-temps via l'écran est consacrée à la consommation de vidéo, de jeux et de musique. L'utilisation du web dans le cadre de recherches scolaires est loin derrière...

Ces pratiques, si elles ne sont pas encadrées par les adultes, peuvent également avoir des conséquences sur le métabolisme des jeunes en empiétant sur leur temps de sommeil ou en réduisant leur activité physique.
Le cliché du garçon qui joue à la guerre et de la fille jouant à la poupée perdurent à travers les pratiques liées aux écrans. 45% des jeux cités par les garçons sont violents contre 8% chez les filles (toujours en référence à la norme PEGI).

Les garçons passent 9 heures de plus que les filles devant les écrans (par semaine), et pas seulement à cause des jeux vidéo. Il s'avère que les filles sont moins équipées en écrans dans leur chambre.
L'adolescent a plus que tout besoin d'une vie sociale et il la vit d'une façon ou d'une autre. Les outils incontournables pour un jeune qui souhaite répondre aux canons modernes sont : Facebook et le téléphone portable, majoritairement acquis à l'âge de 13 ans.

L'enquête "Moi et les écrans" ne cherche pas à démontrer que les ados sont sous la dépendance des écrans mais plutôt à permettre de mieux analyser leurs pratiques afin de proposer des perspectives pour le développement de l’éducation par et aux médias (information, formation, prévention, création d'outils...).

Le rapport complet en pdf ou présentation Prezi sur http://www.asso-icare.fr/

Lire la suite