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18/02/2011

Et Penthièvre ?

Inondations en Morbihan, un plan national pour éviter de nouveaux drames
Télégramme de Brest du 18 février 2011
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Un an après la tempête Xynthia, la ministre de l'Écologie a présenté, hier, les détails du plan national de prévention des inondations, annoncé en juillet, qui vise à renforcer les digues et à mieux sensibiliser les populations des zones à risques.

«Il y aura un avant et un après Xynthia, comme il y a eu, en matière de risque industriel, un avant et un après AZF», a affirmé, hier, Nathalie Kosciusko-Morizet en présentant ce «plan national submersions rapides» doté de 500M€. Cette version opérationnelle du «plan digues», annoncé en juillet, qui décline une soixantaine d'actions concrètes, a été validée hier par le Premier ministre François Fillon, presque un an jour pour jour après la tempête Xynthia qui avait fait 47 morts le 28 février 2010. Ce plan de prévention des risques(PPR) doit, notamment, permettre de conforter près de 1.200km de digues d'ici à 2016. Le gouvernement a également décidé d'«accélérer» en matière d'urbanisme, en identifiant 242 nouvelles communes où devra être élaboré un plan de prévention du risque littoral d'ici trois ans. Sur les 124 communes actuellement dotées d'un tel PPR littoral (lire par ailleurs), 68 devront le réviser. Mais ce plan national vise aussi à mieux sensibiliser les populations concernées avec, par exemple, la mise en place à la fin 2011 d'une vigilance météo «vagues-submersions» calquée sur les vigilances jaune-orange-rouge existant pour les précipitations ou la neige. Zones de solidarité

La ministre de l'écologie souhaite, en outre, développer la culture du risque à travers les «plans communaux de sauvegarde», outils qui permettent de préciser les conditions d'alerte et d'évacuation en cas de risque majeur. Le gouvernement compte désormais rendre obligatoire l'élaboration d'un tel plan dans une commune dès la prescription d'un PPR. La ministre a par ailleurs souligné que, sur les 1.574 habitations concernées par les «zones de solidarité» dans les deux départements frappés par Xynthia (Vendée et Charente-Maritime), 1.113avaient fait l'objet, au 1erfévrier, d'un accord pour une acquisition à l'amiable par l'État. «J'essaie de faire en sorte qu'il y ait le minimum d'expropriations», a rappelé Nathalie Kosciusko-Morizet, avant d'indiquer que des expertises étaient en cours pour définir «le plus finement possible» -à l'intérieur des zones de solidarité- les zones où les habitants qui ne veulent pas partir seront expropriés. Les «déconstructions» de maisons pourraient, elles, débuter «dès le mois de mars en Vendée et avec quelques mois de décalage en Charente-Maritime».

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