UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/01/2011

L'avion, à portée de la presqu'île !

Futur aéroport de Nantes, comme si vous y étiez
Télégramme de Brest du 4 janvier 2011
NantesAéroport.jpg

Pour le groupe Vinci, qui a obtenu la réalisation et la concession du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, «le temps du débat et de l'enquête est révolu». Place donc à l'action. Vinci a dévoilé les premières images -virtuelles- de l'aéroport.


Le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont le groupe Vinci a obtenu la construction et la concession pour 55 ans, devrait être en service en 2017. Prévu pour 4millions de passagers à l'ouverture, l'aéroport doit théoriquement être capable d'en accueillir 9millions en 2065, à la fin de la concession.

Deux pistesdont une pour l'A380

À son ouverture, il aura «deux pistes, une de 2.750m et l'autre de 2.900m. Pour la plupart des avions, une servira pour atterrir et l'autre pour décoller, en fonction du vent, et en cas de gros porteur comme l'A 380, la plus longue lui sera réservée dans les deux sens». Hier, à Nantes, le président de Vinci Airport, Nicolas Notebaert, n'a pas lésiné sur les chiffres. Pour lui, il est temps de passer à l'action dans ce projet. Un film fait à partir d'images virtuelles a été présenté et permet de se balader dans l'aéroport comme si on y était.

«Nous n'allonspas redébattre»

Selon Nicolas Notebaert, «le temps du débat et de l'enquête est révolu» concernant le futur aéroport de Nantes. «Cette phase-là ne peut pas être la nôtre, nous n'allons pas redébattre. Nous respecterons strictement les procédures, notamment environnementales, avec les professions agricoles, avec les communes, avec les habitants qui se séparent de leur foncier. Nous sommes, en revanche, ouverts au débat, mais sur la mise en oeuvre du projet», a-t-il ajouté. Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à 30 kilomètres au nord de Nantes, soutenu par les assemblées politiques locales (région Pays-de-la-Loire, Bretagne, conseil général de Loire-Atlantique, Nantes agglomération) dont Nicolas Notebaert a souligné «le courage et l'unité», suscite une opposition forte de la part des agriculteurs locaux mais aussi des militants écologistes ou anarchistes. La concession délivrée par l'État porte non seulement sur le futur aéroport, qui doit être achevé en 2017, mais aussi sur l'exploitation, à compter du 1er janvier 2011, de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique, jusqu'à son déménagement sur le nouveau site. Pendant trois ans et demi, le groupe mettra en oeuvre, sur le futur site de Notre-Dame-des-Landes, les procédures obligatoires de sauvegarde environnementales, foncières et archéologiques. Puis, de mi-2014 à fin 2017, il procédera à la construction.

Des charters vers l'Europe

Pour le groupe Vinci, «le marché naturel de Nantes est d'avoir beaucoup de relations avec l'Europe et d'avoir un programme de charter très développé». La question de la desserte du futur site par tram-train et/ou TGV «ne fait pas partie de notre contrat à nous: on souhaite la meilleure desserte possible mais ce n'est pas à nous d'en déterminer le choix à la place des pouvoirs publics», a-t-il souligné.

Lire la suite