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05/03/2011

Espaces naturels à préserver

Lavoir du Rago, un malentendu gâche des années d'efforts
Télégramme de Brest du 5 mars 2011
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L'Agapanthe a entrepris de réhabiliter le lavoir du Rago depuis trois ans, et toutes les semaines, une dizaine de bénévoles, équipés de pelles et pioches, se sont activés afin d'enjoliver les parterres autour du lavoir. «Il y a quelques années encore, souligne Monique Boixel, présidente de l'association, ce lavoir était complètement laissé à l'abandon. Tout doucement, tous les bénévoles y ont mis tout leur coeur pour entretenir le lavoir et les espaces verts autour. Nous avons semé du gazon et planté des arbres sur les deux petits terrains adjacents, qui ont permis de rendre cet endroit encore plus magnifique.»

Un constat navrant
Situé derrière le Sémaphore, c'est un véritable havre de paix avec son ruisseau, ses fleurs et ses arborescences, à l'exception de ce matin de début de semaine. «En arrivant, explique Monique Boixel, j'ai cru rêver. À force de travail, nous avions réussi à enjoliver tout le secteur et, désolation, toute la partie de lande nous séparant de la déchèterie et de la casse automobile avait non seulement disparu, mais de nombreux arbres, bambou, cannes que nous avions plantés, ont été arrachés. Vous parlez d'un point de vue pour les promeneurs ou les randonneurs qui avaient plaisir à découvrir cet endroit ! Plusieurs élus sont venus constater l'étendue des dégâts, et ne s'attendaient pas à cela, le constat est simple: désolant. Je suis furieuse, à la mairie, personne n'est responsable, qui a donné l'ordre de tout raser? Personne ne le sait, c'est quand même un terrain communal. J'attends des réponses, aussi j'ai pris rendez-vous avec le maire et je souhaite des explications, la réhabilitation du site, afin de masquer à nouveau la vue sur la déchèterie».

«Trouver une solution rapide»

Questionné sur le sujet, Jean-Michel Belz explique: «Effectivement, c'est un terrain communal, et dans le projet de réhabilitation de la déchèterie, ce devait être un chantier nature qui devait défricher le site, et de fait, c'est une entreprise privée qui a fait n'importe quoi! Je vais voir avec le syndicat afin de trouver une solution rapide et permettre ainsi d'obturer la vue comme c'était avant». Monique Boixel, avec une pointe d'humour, termine: «Désormais, la plus belle vue est pour les gens de passage à la déchèterie, surpris de découvrir qu'au travers de la végétation, se cachait un aussi bel endroit».

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