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31/01/2012

Calendrier et démocratie ?

Le vote démocratique ou le coup de "baton" du préfet ?

La modification "imposée" des inter-communalités par en haut est-elle compatible avec le processus démocratique électoral ?

Si l'action de l'Etat est nécessaire pour faire bouger les "pesanteurs" locales, peut-on abolir un siècle de limites communales, établies par une histoire mouvementée et renforcées par des comportements "autistes" de la population locale ?

Le report à juin 2013 des "arrangements locaux" est déjà un signe de la faiblesse du pouvoir central face aux potentats communaux. En dehors des limites de ces intercommunalités, qui sont un vrai sujet en soi se pose la question de la délimitation des "pouvoirs" transférés par les Communes, un sujet "occulté" et pourtant vital.

Doit-on ainsi transférer la compétence "tourisme" à l'Intercommunalité dans la fameuse intercommunalité du Pays d'Auray ? Et gommer ainsi le travail d'années laborieuses de certaines communes du littoral... et mettre à mal les efforts inconsidérés de Saint Pierre Quiberon dans un nouvel Office de Tourisme...

Les maires du Trégor donnent de la voix pour proposer un nouveau calendrier et une marque "démocratique" à une démarche trop colbertiste !
Etudes jusqu'en juin 2013, débats et votes lors des élections municipales de 2014 et mise en oeuvre en 2015 !

La "sagesse" serait-elle une marque de fabrique des bretons du Nord ?

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20/12/2010

2014, le changement !

Anne Le Dirach, « Mon avenir politique se jouera en 2014»
Télégramme de Brest du 17 décembre 2010
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Anne Le Dirach va vite. Inconnue en 2007, la maire adjointe de Vannes incarne aujourd'hui la relève féminine de l'UMP morbihannaise dont elle s'apprête à devenir la secrétaire départementale.

Sa carrière aurait pu être celle d'une executive woman... Prépa HEC, Sup de Co LeHavre-Caen, un poste de commercial, chef de secteur chez Martini Rossi, en 1991, la première femme nommée à ce poste dans un milieu d'hommes. Puis Anne Le Dirach monte à Paris pour gérer la moitié nord de la France et la formation des commerciaux... Mais la Pluvignoise ne se fait pas à la capitale. «Seule au milieu de la foule, j'étais une Bretonne expatriée non assumée». En 1994, c'est le retour en Bretagne, à Brest, pour répondre à l'offre de Produit en Bretagne dont elle devient la première salariée. Elle n'a que 26 ans et côtoie les grands patrons bretons. Quatre ans plus tard, Saupiquet lui fait les yeux doux: elle part pour Rennes où elle prend la direction régionale Ouest. Mais quand le groupe lui demande de rejoindre le siège à Paris. Elle dit non et fait un break de trois ans. C'est le début de sa seconde vie: la femme politique entre en scène en 1995.

Mise en orbite politique dès 2007
Sa famille politique sera le RPR puis l'UMP et son modèle, Alain Juppé. À partir de 2007, tout s'enchaîne: Anne Le Dirach milite pour Sarkozy, gravit sa première marche en devenant déléguée UMP de la première circonscription du Morbihan et entre à la mairie de Vannes, comme maire-adjointe de François Goulard, chargée de la communication et des nouvelles technologies. 2009, la voilà colistière de Christophe Béchu aux européennes... 2010, elle est colistière de Bernadette Malgorn et rate d'un cheveu le bon wagon... 2010 encore: elle se positionne pour la candidature aux cantonales, à Vannes-Centre mais se retire pour laisser la place à François Goulard... Et 2011? Encore et toujours l'UMP avec un poste de secrétaire départemental qui lui est promis.

«Cela m'évite d'être schizophrène»

Comment fait-elle pour assumer de front un parcours UMP pur beurre et une fidélité sans faille à son maire villepiniste? Tout simple: «J'ai cloisonné mes fonctions d'adjointe de celles de l'UMP. François Goulard est un grand patron mais quand je suis à l'UMP, mon patron c'est Coppé! Cela m'évite d'être schizophrène. Je suis quelqu'un de carré et mes intentions sont saines. Mes ambitions personnelles sont celles de l'UMP». Cette droiture, Anne Le Dirach veut la cultiver. Elle admet être déterminée mais pas prête à employer n'importe quels moyens: «J'ai un profond respect de l'humain et un sens du collectif développé. On peut faire de la politique et être honnête et je sais rester à ma place. J'avancerai sans doute moins vite que les autres, mais le temps n'est pas venu pour moi». Sa force, Anne Le Dirach la puise dans ses racines: une éducation catholique au sein d'une famille de paysans qui cultive l'engagement gratuit tant associatif que social, sportif et politique. Alors, quand le temps viendra-t-il? Anne Le Dirach porte son regard vers les futures élections des conseillers territoriaux issus de la réforme des collectivités territoriales. «Aller plus loin, évidemment oui car on se prend au jeu, dit-elle. Mon avenir politique se jouera en 2014. Il se passera quelque chose». Bertrand Le Bagousse

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