05/02/2012
Le Monde tourne ?
Que fait-on à Saint Pierre pour préparer le monde de "demain" ?
Après la révolution des grandes surfaces dans les années 60 le commerce "à distance", préparé par la Redoute et d'autres enseignes, prend un nouvel essor avec la commande par Internet et le paiement sécurisé. Cette nouvelle vague recouvre surtout le non-alimentaire, les achats très spécialisés, les nouvelles technologies, avec une facilité de choix et un délai de livraison inférieur à la semaine. La répercussion est visible dans les petites communes, qui perdent petit à petit des commerces pointus, comme les merceries, les quincailleries...
Free Mobile de son côté met "le feu" dans le gateau des communications fixes et mobiles. Fini le quasi monopole de France Telecom et sa troupe de quasi-fonctionnaires... des syndicats hurlent au scandale devant les risques de chômage des employés d'Orange... Etonnant, non, cette réticence devant la libre concurrence ! Et pourtant la communication libre et à bas coût est absolument indispensable dans nos petites communes, pour survivre !
Facebook, dont les moyens techniques pour supporter la montée en charge de 850 millions d'amis sont fabuleux, est installé à l'extérieur de nos frontières. A terme il met aussi en cause les "monopoles" de communication traditionnels, nationaux et souvent slérosés. L'idée sous-jacente et ce projet
auraient pu naître en France, en Bretagne, chez nous... non, malheureusement, car le déclin progressif de notre système scolaire, de nos universités, de notre système de recherche, de nos entreprises de pointe se matérialise par le déplacement des intitiatives vers les Etats Unis, l'Asie avec le Japon, la Corée et la Chine....
Les projets du futur dans une commune, comme Saint Pierre, doivent être "astucieux" et "anticipés" : à l'aune de nos faibles moyens il s'agit de se "concentrer" sur les infrastructures de communication moderne ! Malheureusement les réalisation actuelles ne sont que le fruit d'une idéologie du 19ème siècle et d'intellectuels au petit pied !
25/01/2011
Pas d'entreprise nouvelles à Saint Pierre ?
Tiré par les sites de tourisme et de voyage, l'e-commerce a dépassé les 30 milliards d'euros
Les Echos du 24 janvier 2011
Philippe Bertrand
Les ventes sur Internet ont progressé de 24 % en 2010, à 31 milliards d'euros, notamment grâce à d'excellentes ventes de Noël. Les données de la Fevad montrent cependant que les grands sites hors tourisme connaissent des taux de croissance proches des 10 %.
La Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance (Fevad) a tenu ses prévisions. Comme annoncé il y a un an, les ventes sur Internet ont bel et bien progressé de 24 % en 2010, pour atteindre les 31 milliards d'euros de chiffre d'affaires, contre 25 milliards l'année précédente. Cela représente pas moins de 297 millions de transactions, d'un montant moyen de 91 euros (contre 90 euros en 2009), selon les données des sept plates-formes de paiement qui collaborent avec le syndicat professionnel.
« Nous avons franchi un autre palier, avec 12 transactions par cyberacheteur en moyenne, soit un achat par mois », a souligné Marc Lolivier, délégué général de la Fevad. Avec une progression de 13 %, selon le panel iCE 40 -sur les chiffres de 40 grands sites représentatifs -, le quatrième trimestre a confirmé l'évolution enregistrée au premier semestre, le troisième trimestre ayant été pénalisé par un - relativement -mauvais mois d'octobre. Précisément, les ventes de Noël ont tenu leurs promesses avec une activité égale à 6,2 milliards d'euros, en hausse de 24 % par rapport à la même période de l'année 2009.
Dans le détail, selon Directpanel, trois internautes sur quatre ont utilisé Internet pour faire leurs achats ou trouver des idées de cadeaux de fin d'année. Parmi eux, 2 sur 3 ont acheté sur Internet au moins un de leurs cadeaux. Si l'ordinateur est de loin le moyen le plus courant de faire ses courses de Noël sur la Toile, 16 % des internautes ont utilisé leur téléphone portable et 6 % leur tablette.
Pour l'ensemble de l'année 2010, la Fevad compte 27,3 millions d'acheteurs en ligne, soit 3 millions de plus qu'en 2009. Elle relève que le nombre de cyberacheteurs a progressé plus vite (12 %) que celui des internautes (9 %), traduisant la conversion progressive des utilisateurs d'Internet au commerce.
Derrière ces données globalement positives, l'examen précis du bilan de la Fevad fait toutefois ressortir des réalités un peu différentes selon les types d'activité. Bien sûr, tout le monde progresse fortement. Mais, si l'on en croit le panel iCE, en 2010, c'est l'e-tourisme qui a tiré le secteur avec un bond de chiffre d'affaires de 20 %. En 2009, les Voyages-sncf.com et autres Opodo avaient connu un ralentissement de leur croissance, qui affichait un taux de 7 % seulement. En 2010, ils sont revenus au rythme de 2008. A côté du tourisme, les sites destinés aux professionnels (« B to B ») ont crû le plus (15 %).
45 milliards à fin 2012
Les autres sites marchands qui s'adressent au grand public (comme La Redoute, Carrefour, la FNAC ou Cdiscount) ont, globalement, connu des progressions de 11 % « seulement ». La croissance des ventes de produits techniques a été de 10 % et celle du textile de 8 %.
Constatant que les effets de la crise avaient été gommés, les dirigeants de la Fevad estiment maintenant que le marché de l'e-commerce français va encore croître de 22 % en 2011, pour atteindre 37,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, puis de 20 % en 2012, année à la fin de laquelle la barre des 45 milliards sera dépassée. A titre de comparaison, l'ensemble du commerce de détail français représentait en 2009 un volume d'activité de 457 milliards d'euros.
Dans une autre étude présentée hier par la Fevad, en parallèle du bilan 2010, le cabinet Asterès et le Club des DRH du Net indiquaient que l'e-commerce représentait dans l'Hexagone 33.900 emplois directs (en équivalent temps plein), en hausse de 9 % par rapport à 2009. Le secteur occupe également 25.600 emplois indirects.
P. B., Les Echos
21/11/2010
Commerce "local", la concurrence !
Philippe Bertrand
Les Echos du 19 Novembre 2010
L'e-commerce français pèsera plus de 30 milliards d'euros en 2010
Toujours plus de sites marchands (73.200) et toujours plus d'acheteurs en ligne (27,2 millions) nourrissent la croissance d'un canal de distribution qui a retrouvé son dynamisme d'avant la crise.
Ce sont de nouvelles progressions à deux chiffres que la Fevad, la Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance, a enregistrées pour le troisième trimestre 2010. Avec un bond de 19 %, son panel ICE, qui mesure les ventes de 40 sites représentatifs du secteur, retrouve les niveaux de croissance de l'avant-crise.
Sur les neuf premiers mois de l'année, le cumul indique une hausse de 16 % du chiffre d'affaires, soit autant que pour l'ensemble de 2008. A ce rythme, les projections de la Fevad estiment que l'ensemble du secteur atteindra pour 2010 un chiffre d'affaires au-dessus de la barre des 30 milliards d'euros, à 31,5 milliards précisément.
Soit une progression de 26 % par rapport à 2009, année qui était elle-même en hausse de 25 % par rapport à 2008. Cette performance tient à la fois à l'élargissement de l'offre et à celui de la clientèle.
La Fevad calcule que l'on compte aujourd'hui 73.200 sites marchands opérant sur le territoire français. Fin 2009, ils n'étaient que 64.100. Parallèlement, Médiamétrie a recensé au troisième trimestre 27,2 millions d'acheteurs en ligne, contre 23 millions à la même période de 2009, soit une progression de 18 %.
Comme c'est le cas depuis le début de l'année, c'est, en proportion, chez les internautes seniors que se recrutent le plus de nouveaux « cyber acheteurs » : + 73 % pour les plus de 65 ans et + 82 % pour les retraités au cours des trois derniers mois. Progressivement, le taux d'internautes de cette tranche d'âge acheteurs (61 %) se rapproche de la moyenne des internautes français (72,8 %).
Une autre enquête de Médiamétrie, réalisée mi-novembre auprès de 1.756 personnes de 15 ans et plus, indique que ces tendances se poursuivront à la fin de l'année.
A l'évidence, Noël 2010 sera un bon millésime pour l'e-commerce. Plus de 15 millions de consommateurs annoncent vouloir acheter leurs cadeaux sur le Net. Quelque 15 % ont d'ailleurs déjà commencé. Chez eBay, on s'attend à un pic le dimanche 12 décembre. Pour 62 % des acheteurs, la dépense en ligne sera supérieure à 100 euros.
Produits high-tech en berne
Au total, la Fevad estime que le chiffre d'affaires du commerce électronique français pour Noël sera de 6,1 milliards d'euros, contre 5 milliards pour le Noël 2009. Les produits culturels concentrent 80 % des intentions d'achat, devant les jeux et jouets (67 %). Cette année, les intentions d'achat pour les produits high-tech baissent de 6 % à 58 %, alors même que tous les acteurs annoncent un boom des ventes de téléviseurs à écran plat dont les prix sont au plancher (la 3D restera marginale).
Un panel de GfK explique ce paradoxe. Si la part de marché du e-commerce dans la vente des biens d'équipement de la maison atteint les 12,5 % (loin derrière, cependant, les plus de 18 % enregistrés en Allemagne et au Royaume-Uni), cette progression est désormais plus tirée par l'électroménager (réfrigérateurs, etc.) que par l'informatique.
On verra si l'attrait de l'iPad et des tablettes inversera le courant sous le sapin.
PHILIPPE BERTRAND, Les Echos