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09/08/2010

Ah, les moyens financiers !

Après huit ans, Emmanuelle Elouard quitte Life Nature
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Emmanuelle Elouard, coordinatrice de Life Nature.

Profil
Emmanuelle Elouard est arrivée en janvier 2002 comme chargée de mission à Natura 2000. Titulaire d'une maîtrise en écologie et diplômée d'une école d'ingénieur en agronomie-environnement, elle a mis en place le plan de gestion du grand site dunaire Gâvres-Quiberon.

Emmanuelle Elouard a organisé et animé près de 70 réunions de concertation avec un grand nombre d'acteurs locaux (élus, chasseurs, associations de protection de la nature, propriétaires fonciers, ostréiculteurs, randonneurs...). « Le but était d'obtenir une entente. » A la suite de ce travail de deux ans, elle a pu présenter un plan avec des fiches actions.

« Je ne me suis jamais ennuyée »

Emmanuelle Elouard a ensuite monté un dossier pour créér Life nature, l'instrument financier de Natura 2000. Sur 60 dossiers arrivés à la Commission Européenne, 5 ont été acceptés, dont celui de Gâvres-Quiberon. En septembre 2006, elle est devenue la coordinatrice de Life Nature. Elle a mis en place une équipe de gestion composée de quatre gardes du littoral, un animateur nature et une comptable.

Après huit ans, Emmanuelle Elouard quitte Life Nature pour un poste de directrice d'un syndicat mixte chargé de la gestion des espaces littoraux dans la Manche. Son remplaçant devra assurer l'avenir des postes car le financement de Life Nature s'arrête en septembre 2011.

Emmanuelle Elouard souligne : « J'ai appris beaucoup de choses professionnellement et humainement. J'ai traversé des moments d'apprentissage difficiles aussi, car faire prendre conscience de la biodiversité et initier une implication dans la préservation du littoral n'est pas facile. Mais je ne me suis jamais ennuyée et je me suis surtout très enrichie. »

Les digues bretonnes sont auscultées
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Bernard Meyzie, directeur-adjoint de la Dreal Bretagne (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement).

Le recensement après la tempête Xynthia est en cours. La Bretagne compte 200 km d'ouvrages et 150 communes concernées.
Deux questions à...
Où en est le recensement des digues en Bretagne ?

Il est toujours en cours. C'est un travail beaucoup plus long et complexe que nous ne l'imaginions. D'autant que nous voulons un recueil précis et homogène. Il n'y a pas que les quelque 200 km de digues bretonnes : les cordons dunaires, eux aussi, font partie des protections. On connaît les zones les plus sensibles en Bretagne : baie du Mont-Saint-Michel, Île de Sein, Gâvres, Île-Tudy, etc. Mais nous voulons être exhaustifs et repérer, ouvrage par ouvrage, tout cet ensemble. En définissant des priorités pour ceux qui nécessiteraient des travaux. Ce recensement ne sera vraiment achevé qu'à la fin de l'année 2010.

Et les zones à risque de submersion ?


Pour les définir, nous avons pris pour référence les crues centennales en y ajoutant 1 m. Ce qui nous importe en priorité, ce sont les vies humaines. Et donc les logements, les campings, etc. Environ 150 communes bretonnes seraient concernées, avec quelque 20 000 bâtiments et une soixantaine de campings. Des chiffres à prendre avec prudence. Avant d'être validée, cette liste va être affinée en concertation avec les élus eux-mêmes, cet été. Elle devrait pouvoir être connue à l'automne.Recueilli par Christophe VIOLETTE.

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