09/04/2011
Le "vrai" prix du travail !
Marx et la "valeur travail" !
La France semble avoir oublié les leçons de Marx sur la valeur travail au dix-neuvième siècle ! Seul, le travail permet de réaliser des "plus-values" dans les économies capitalistes et le combat des masses laborieuses consiste à s'approprier ces plus-values !
A Lorient, à deux pas de chez nous, la DCNS (Les Arsenaux de l'Etat français) utilise les services de sociétés sous-traitantes pour équiper les bateaux militaires, qu'elle construit. Oui, mais ces dernières embauchent des ouvriers roumains, payés au "Smic roumain" (500 euros par mois), qui sont logés dans des camps de camping de la région (qui devraient être fermés l'hiver !).
Tout irait bien ! oui, mais des syndicalistes "grassouillets" (ils n'ont plus aucun contact avec le vrai travail) de la CGT estiment qu'ils devraient être rémunérés au "Smic français", soit environ deux fois plus ! Question plus difficile qu'il ne parait, puisqu'un contrat de travail fait "la loi des parties" et qu' en matière de contrat la liberté est totale !
Pour échapper à un contrôle de l'inspection du travail (eux aussi se sont éloignés du "vrai travail") nos ouvriers roumains ont disparu !
Morale de l'histoire ? Le "travail" a un prix, dont le plancher est obligatoirement le salaire minimum, publié et soumis à révision ! En deçà, seuls les apprentis ont le droit de travailler ! Les "européens de l'Est", dont le niveau de vie est plus bas qu'en France, acceptent bien volontiers un salaire inférieur au SMIC...
Mais ils ne peuvent "travailler" qu'au noir !
C'est pour cette raison que la France a du mal à exporter ses produits "made in France", tant les charges de personnel sont lourdes. Si Marx était encore vivant aujourd'hui, pesterait-il contre "la grande Europe" ?