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17/11/2010

Encore du chemin à faire !

Objectif , 10 kilos de déchets par an et par habitant en 2014
Solveig Godeluck Les Echos du 16 novembre 2010
Déchets électroniques.jpg
Réutiliser les produits et, si ce n'est pas possible, les matériaux. C'est l'objectif que se sont assigné les pays membres de l'Union européenne avec la directive D3E (déchets d'équipements électriques et électroniques), que la France a transposée en 2005. Suite à ce texte, des éco-organismes ont été créés afin de récolter la contribution imposée aux fabricants pour financer le recyclage de leurs propres produits. L'éco-organisme ERP, qui a déjà collecté plus de 1 million de tonnes de déchets D3E en Europe et dont le budget français s'élève à 20 millions d'euros, a pour actionnaires HP, Sony, Electrolux, Procter & Gamble. Cette société à but non lucratif compte plus de 1.500 adhérents industriels qui tous lui versent une écoparticipation. Cela a permis de structurer la filière tri et d'industrialiser les processus. « Il y a cinq ans, tout partait encore en vrac dans des gros broyeurs. On retirait les bonbonnes de gaz, les cartouches d'encre ou les piles, mais ce n'était pas une vraie dépollution », se souvient Philippe Badou, le directeur des opérations d'ERP. L'éco-organisme a pour mission d'agréer les prestataires de tri et de valorisation, mais aussi de sensibiliser la population. La directive D3E vise la collecte de 10 kilos de déchets électriques et électroniques par an et par habitant en 2014 contre un peu plus de 5 kilos l'année dernière en France.

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