07/07/2010
Pour le Centre-ville, toujours moins cher...
• Le Figaro du 7 juillet 2010
• DOMINIQUE HERVOUËT À NANTES
STX Cabins passe des cabines de paquebot à l’habitat
La filiale des ex-Chantiers de l’Atlantique se diversifie dans l’aménagement de conteneurs.
INDUSTRIE Pour pallier la baisse de charge du chantier naval STX de Saint-Nazaire, STX France Cabins a décidé de mettre son sac à terre en investissant le marché de l’habitat.
Basée à Montoir-de-Bretagne, cette PME de 160 salariés (85 millions d’euros de chiffre d’affaires) met le cap sur les logements de service et l’habitat résidentiel en utilisant le savoir-faire de son bureau d’études comme ses capacités industrielles - 6 000 modules annuellement - qui lui ont permis de concevoir, produire et d’installer 20 000 cabines pour des armateurs particulièrement exigeants lorsqu’il s’agit de paquebot.
Comme l’indique Damien Flichy, son directeur général, STX France Cabins, dont l’une des diversifications concerne l’offshore, a réalisé au cours de la dernière décennie des investissements importants qui vont lui permettre de répondre rapidement aux besoins du marché de l’habitat peu coûteux.
Studio au design soigné
La PME, qui a livré les 1 300 cabines passagers et les 2 200 cabines d’équipage du Norwegian Epic, le plus grand paquebot jamais construit à Saint-Nazaire pour NCL, compte 11 lignes de production sur 20 000 m
² d’ateliers, ce qui lui permet de réduire les délais de fabrication comme de chantier et de faire baisser les coûts d’environ 20 % par rapport aux constructions traditionnelles.
En s’appuyant sur l’exemple des cités U d’Europe du Nord ou d’Amsterdam, STX France Cabins a choisi de recycler des conteneurs de 20 ou 40 pieds made in China qui sont revendus en Europe au terme d’un unique voyage. Débarrassé de ses portes au profit d’une grande baie vitrée et doté d’ouvertures, le conteneur en acier qui répond aux normes de basse consommation énergétique BBC est transformé en studio au design soigné, de 13 ou 26 m qui peut égale
, ment servir de logement pour des travailleurs saisonniers ou des personnes relogées d’urgence. Des conteneurs à empiler sur cinq niveaux qui s’installeront probablement dans l’enceinte du port de Saint-Nazaire où doit se créer une cité universitaire. L’entreprise pourrait en fabriquer entre 200 et 500 par an et a pour objectif de réaliser de 10 à 20 % de son activité dans cette diversification avec un chiffre d’affaires de 5 à 10 millions d’euros d’ici à trois ans.
Le conteneur en acier peut servir de logement pour des travailleurs saisonniers ou des personnes relogées
d’urgence.
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