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19/02/2011

Surveillance limitée !

Sauvetage, borne sans limite
Télégamme de Brest du 19 février 2011
Yvon Daoulas.jpg

Sa forme en point d'exclamation et sa couleur orange vif se remarquent de loin. La borne de sécurité multifonctions qui associe une bouée de sauvetage et un système d'appel d'urgence est 100% bretonne.

Au lieu de compter sur une bouée couronne et un système d'appel d'urgence à l'autre bout du quai, cette borne abrite au même endroit une bouée de sauvetage de type Silzig et un système d'appel automatique des secours. Le concept, développé par l'entreprise YDOuest de Saint-Avé, a déjà séduit les municipalités de Landévennec, Crozon et du Conquet, dans le Finistère, ou encore d'Arzon, dans le Morbihan. Certains gestionnaires de port et propriétaires d'hôtel disposant d'une aire de baignade non surveillée s'y intéressent également.

Les pompiers en direct
Tout à fait autonome, le système peut être installé dans les endroits les plus reculés, sur les plages les plus isolées. Une batterie branchée sur un panneau solaire permet d'alimenter un téléphone GSM directement relié aux secours. En appuyant sur le bouton d'urgence, on entre en contact avec les pompiers qui localisent immédiatement l'appel. Dans les ports, la borne peut être raccordée à une ligne France Telecom. La bouée de sauvetage est logée dans le compartiment supérieur que l'on ouvre en arrachant un scellé. Distribuée par Seimi, cette borne de sauvetage équipée de son système de communication est commercialisée autour de 3.500 €.

Échelle largable
Les concepteurs Yvon et AlainDaoulas viennent de compléter le dispositif avec une échelle de secours déclenchable par celui qui vient de tomber du quai ou du ponton. Plus besoin de chercher des yeux l'échelle métallique rongé par la rouille, recouverte de moules. Cette échelle de secours largable devrait aussi trouver sa place à l'arrière des voiliers et autres pêche promenade. «Nous avons pris le parti de fabriquer l'ensemble de nos éléments en France», appuie Yvon Daoulas. La bouée Silzig est entièrement confectionnée à Quimper (Ocean Plus). Évidemment, le prix de revient d'une bouée Silzig (vendue entre 78€ et 115 €) dépasse largement celui d'un matériel fabriqué à bas coût en Chine mais les chances de récupération d'une personne tombée à la mer sont incomparables. «Avec la Silzig qui vient se bloquer sous les aisselles, on peut tracter et hisser la personne en difficulté sans craindre de la perdre en route», confirme son concepteur AlainDaoulas, bien connu dans le monde de la régate et des sports boats. Depuis trois ans, plus de 2.000 bouées Silzig ont déjà été vendues à des professionnels et à des particuliers exigeants.

Désengagement de l'État
Le respect des normes «pavillon bleu» et l'exposition pénale des collectivités devraient accélérer le mouvement. Dans un contexte flagrant de désengagement de l'État en matière d'équipement de sauvetage côtier.


Renseignements: www.ydouest.fr

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