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14/09/2010

Habileté et ténacité

Aéromodélisme, la tête dans les nuages
Télégramme de Brest du 14 septembre 2010
Aéromodélisme.jpg

Quel beau spectacle a offert le Model-club plouharnelais, dimanche sur le site du Bégo! On pouvait voir toutes sortes de maquettes et de modèles réduits d'avions, de planeurs, mais aussi d'hélicoptères dans des reproductions à différentes échelles. Le public a été nombreux à venir découvrir ce loisir si spectaculaire. Plus de 50 pilotes avaient répondu à l'invitation plouharnelaise pour venir participer à ce meeting, si bien que le public a pu voir évoluer plus de 100 engins différents.

Un vent de travers


Le soleil était de la partie, mais le vent était orienté de façon un peu délicate pour les plus petits modèles: «Nous avons dû faire avec un vent d'environ 20km/h de nord, donc de travers par rapport à la piste, expliquait le président, Alain Lorceau. Cela représentait donc quelques difficultés surtout pour les modèles à aile haute à l'atterrissage. C'est un moment où l'on ne contrôle presque plus les commandes». Le speaker du jour, Fred Martin, un des membres du club habitué du micro pour avoir derrière lui 17 ans de radio FM, a su expliquer toutes les subtilités de cette pratique et les spécificités des différents modèles présentés. Parmi les participants, il y avait Théo Catros, 14 ans, du club Spiral 35. Champion de France en voltige grand modèle dans sa catégorie, il était venu avec son Yak 55 SP: «C'est ma passion pour l'aviation qui m'a fait venir dans un club d'aéromodélisme. J'y ai trouvé tout ce que j'aime. Il faut de l'adresse, mais aussi de la ténacité et de la concentration».

La magie a opéré


Un jeune plein d'avenir qui fera peut-être la même carrière que l'un des jeunes qu'avait pris sous sa coupe Michel Desneaux, l'un des membres de l'Imaa (International miniature aircraft association) venue en force. «Il n'y a pas d'âge pour apprendre, explique ce passionné. J'ai initié un homme de 69 ans et un jeune d'à peine 13 ans. Ce dernier est revenu me voir quelques années plus tard, il était devenu le plus jeune commandant de bord français». Pour Michel Desneaux, venu avec un Stamp, qui lui a demandé plus d'un an de travail: «Quand on commence à se plonger dans l'aéromodélisme, on est vite pris au jeu». Du côté du public aussi, la magie a, semble-t-il, opéré. Certains rêvaient les yeux au ciel, et il y avait aussi ceux qui rêvaient, impressionnés par l'aspect mécanique de ces moteurs extraordinaires

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