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06/09/2010

Une Opportunité pour la presqu'île ?

Aéroport de l'Ouest, Vinci aux manettes
Ouest France du 30 juillet 2010
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Le groupe de BTP Vinci a été choisi par le ministère de l’Ecologie pour être le concessionnaire du futur aéroport du Grand Ouest.
Photo : Franck Dubray
Le géant du BTP sera le concessionnaire du nouvel équipement prévu au nord-ouest de Nantes. Début des travaux en 2013.

« C'est le premier signe officiel du démarrage du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Voilà un grand pas pour l'Ouest », s'enthousiasme le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes. Le ministère de l'Écologie a en effet désigné, vendredi soir, le concessionnaire du futur aéroport qui sera aménagé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Nantes et remplacera celui situé aux portes de la ville.
Le mastodonte du BTP, Vinci, associé au Nantais ETPO, mais aussi à la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes-Saint-Nazaire, a remporté la mise. À la clé, les travaux (qui devraient débuter en 2013, pour une mise en service en 2016) et l'exploitation du nouvel équipement durant 55 ans.
« Ce dernier maillon apporte la preuve de la faisabilité économique du projet, affirme Jacques Auxiette, le président de la Région Pays de la Loire. Certains sont allés jusqu'à annoncer une somme de 3 milliards d'euros ! » Le montant des travaux (dont une gare) est finalement évalué entre 654 à 754 millions d'euros. Le consortium investira entre 400 et 500 millions d'euros, l'État 138,5 millions d'euros et les collectivités 115,5 millions d'euros.


« Il y aura des dépassements budgétaires », prédit Dominique Fresneau, le coprésident de l'Acipa, une association s'opposant à la construction de l'aéroport, bien décidée, tout comme les Verts, à poursuivre le combat. Et celui-ci de s'interroger : « Il y aura un déficit structurel et, du coup, Vinci se désengagera. Ce sont les collectivités qui prendront le flambeau. » « L'aviation a un avenir tout à fait assuré », répond Jacques Auxiette. Le nouvel aéroport est conçu pour accueillir 9 millions de passagers. Entre trois et quatre fois plus que le trafic de Nantes-Atlantique l'an passé.


Jean-François MARTIN.

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