Ouibus, filiale de la SNCF, concurrence TGV et TER bretons !
08/12/2015
La loi Macron rétablit la "libre concurrence" dans les transports...
L'autobus est créateur d'emploi et demande des investissements nouveaux...
Comme pour tout transport, la loi du "remplissage" (entre 60 et 70%) est l'élément déterminant du bénéfice. Si la SNCF pratique au mieux cette exigence américaine, elle échoue complètement dans la gestion de son personnel, ultra-syndiqué !
La confrontation Car-TGV-TER se traduira dans les comptes de 2016.
Salaün Autocars, 5 millions d'euros d'investissements et 60 emplois créés
Télégramme du 8 décembre 2015
Hier midi, à l'occasion de la visite de Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus, sur le site châteaulinois (29) de Salaün Autocars, Michel Saläun a annoncé que son groupe allait développer son activité sur les lignes nationales d'autocars désormais autorisées par la loi Macron, en partenariat avec la filiale de la SNCF.
Il a ainsi investi plus de 5 M€ dans l'achat de 16 autocars neufs de 57 places et va bientôt créer 60 emplois, en plus des 30 recrutements déjà effectués.
Autant de « capitaines » (chauffeurs) qui vont être formés aux méthodes de travail de Ouibus.
Assurant depuis début septembre les liaisons Nantes-Paris (via Angers et Le Mans), Quimper-Paris et Brest-Paris (via Quimper, Lorient et Rennes), Salaün s'apprête à en ouvrir trois autres. Début 2016, elle sous-traitera pour Ouibus les liaisons Brest-Paris via Saint-Brieuc et Rennes; Brest-Nantes via Quimper, Lorient et Vannes, et Rennes-Bordeaux, via Nantes et La Rochelle.
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