La "débilité informatique" du citoyen français...
02/09/2015
Et le "l'absence de contrôle" des sites de ventes à distance par Internet !
La formation de base de l'acheteur "à distance" est insuffisante aujourd'hui, et notamment sa propension à diffuser des informations bancaires confidentielles sur le Net !
Aujourd'hui l'hôtellerie est particulièrement responsable, en demandant systématiquement par téléphone ou mail les coordonnées bancaires du client lors d'une réservation... cette pratique semble se généraliser à d'autres secteurs économiques, qui pratiquent des débits depuis un terminal de paiement, sans l'accord explicite du client !
La sureté d'une carte bancaire est ainsi annihilée par des pratiques inacceptables. Le risque économique fait ainsi partie des paramètres à assumer, notamment en matière d'acompte !
Peu de sites arborent "une certification" ISO en matière de sécurité. Les meilleurs se trouvent aux Etats Unis, notamment chez Amazon, qui ne demande jamais plus une justification bancaire, une fois la première inscription passée !
La fraude, pour la plupart des cas, a pour origine une transmission "débile" de ses identifiants bancaires !
Fraude bancaire, plus de 800.000 foyers français victimes
Télégramme du 2 septembre 2015
34 % des cas de fraudes font suite à un achat en ligne.
Gare aux arnaques !
Dans son dernier rapport publié hier, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) relève que les faits d'escroqueries bancaires affectant les foyers français sont en hausse constante depuis 2010. C'est ainsi que 840.000 ménages ont été victimes d'au moins un débit frauduleux au cours de l'année 2013 (501.000 en 2010).
La moitié d'entre eux ont subi un préjudice n'excédant pas 240 euros.
Le mode de découverte de la fraude se fait le plus souvent par le biais d'un relevé d'opérations bancaires (67 %), via une administration (25 %), un rejet d'achat (2 %).
Quatre ménages sur dix ont déposé plainte, selon l'ONDRP. Et plus des trois quarts ont été remboursés par leur établissement bancaire dans la totalité du préjudice. Un phénomène lié à l'essor du e-commerce
L'Observatoire estime que la principale raison d'une telle augmentation des escroqueries bancaires se situe dans le développement du e-commerce.
Sur les cas constatés, 34 % sont en effet issus d'un achat en ligne ; sur internet, les clients ont tendance à donner leurs coordonnées bancaires sans faire attention à la sécurité.
La fraude fait aussi suite à un achat dans le commerce traditionnel (17 %), à un retrait d'argent dans un distributeur piraté (12 %). Le « phishing » par téléphone ou par courrier ne représente que 7 % des fraudes, quand le piratage d'un fichier clients ne pèse que 4 % des cas.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/france/plus-de-800-000-foyers-francais-victimes-de-fraude-bancaire-02-09-2015-10758174.php
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