La "garde à vue", un outil policier dégradant !
03/07/2014
L'Etat de Droit français est par certains aspects "moyenâgeux" !
La garde à vue est destinée à faire craquer un individu normal : enlèvement des lacets de chaussure, de la ceinture et de la cravate... pas de déjeuner, pas de nourriture... partage d'un "mitard" à peine propre...succession d'interrogatoires, l'inspecteur de police se déplace dans le couloir pour recevoir des ordres...ordinateur vétuste, frappe à deux doigts...pas de possibilité de contacter sa famille, ni même un soutien...
La "durée" est exploitée par les policiers pour "fatiguer" le prévenu... pas de sommeil, pas de repas...
Et sur la fin, après des menaces d'incarcération, libération sur le trottoir !
Un citoyen "normal" devient ainsi face à la police, un "rien" ! Est-ce vraiment utile ?
Mis en examen, Nicolas Sarkozy contre-attaque
Le Monde.fr du 3 juillet 2014
L'ancien chef de l'Etat, mis en examen pour corruption active, a choisi hier la contre-offensive en se livrant à un violent réquisitoire contre l'exécutif et la justice, au moment où son retour en politique apparaît plus compliqué que jamais. "Il y a eu une volonté de m'humilier" avec la garde à vue, a-t-il déclaré dans une interview sur Europe 1 et TF1.
Alors que tout le monde s'interroge sur son éventuelle candidature à la présidence de l'UMP, il a indiqué qu'il révélerait ses intentions "fin août, début septembre". Tout en lâchant : "La question de savoir si on renonce" à revenir en politique "ne se pose pas pour moi". Dénonçant une "instrumentalisation politique" de la justice, comme en mars dans sa tribune au Figaro où il avait même évoqué la Stasi (police politique de la RDA), et qualifiant de "grotesques" les chefs d'accusation retenus contre lui, il a accusé de partialité la juge Claire Thépaut, qui l'a mis en examen, notamment pour corruption active, en soulignant qu'elle appartenait au Syndicat de la magistrature (SM), classé à gauche. Le SM a réagi en accusant M. Sarkozy de "tenter de jeter le discrédit" sur les juges. Dans un sondage BVA à paraître ce jeudi dans Le Parisien, 63 % des Français – un chiffre en progression de 15 points par rapport au mois de mars – jugent que l'ancien président est traité comme n'importe quel justiciable et n'a pas de traitement de défaveur. Selon le sondage BVA pour Le Parisien, le maire de Bordeaux et ancien premier ministre Alain Juppé incarne désormais plus l'avenir de l'UMP aux yeux des Français que l'ex-chef de l'Etat, cerné par les affaires.
Vous êtes des juges politiques. Je n’ai rien à vous dire !
Le Figaro du 3 juillet 2014
L’ex-président a fait face aux policiers et aux juges de 8 h à 2 h du matin. Récit.
Jean-Marc Leclerc Paule Gonzalès
MARDI matin, 8 heures. Quand Nicolas Sarkozy franchit les portes de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), à Nanterre (Hauts-de-Seine), « il ne sait absolument pas sous quel statut il va être entendu », assure l’un de ses proches. Il n’ignore pas qu’une audition libre de quatre heures, formule alternative plus souple, ne sera sans doute pas suffisamment longue pour réaliser tous les actes de procédure qu’implique un dossier de cette nature. Ce matin-là, l’ancien président a pris une décision importante. Puisque son avocat, Me Thierry Herzog, est en garde à vue depuis 24 heures dans les locaux de la PJ, il se rend seul à la convocation de la police. « Il s’agit, pour lui, de montrer que dans cette procédure, qu’il estime déloyale et vexatoire, on le prive de la défense qu’il avait choisie, en entravant la liberté de son avocat », explique un membre de son entourage.
8 heures, donc, la voiture de l’ancien chef de l’État rejoint le parking de la police, rue des Trois-Fontanot, à Nanterre. Au rez-de-chaussée, devant le guichet d’accueil, étape obligatoire, des policiers de tous grades l’attendent, parmi lesquels les patrons de la police financière. Loin des caméras qui ont pris d’assaut le quartier pour filmer l’hôte du jour.
L’ex-président gagne les bureaux de l’office anticorruption au 9e étage de ce bâtiment de verre qu’il connaît bien pour s’y être rendu maintes fois pour féliciter la police quand il était ministre de l’Intérieur. Deux officiers vont l’interroger dans un bureau plus présentable que la cellule de garde à vue où Me Herzog, lui, est traité « à la dure ».
À peine l’ex-président est-il assis que les deux enquêteurs lui annoncent son placement en garde à vue. Le ton est courtois. Ils agissent en professionnels. Mais il se dit dans les couloirs que la police aurait préféré que les deux juges qui les ont missionnés fassent le travail elles-mêmes, car, selon certains, la garde à vue n’était pas obligatoire.
Panne d’ascenseur
Mais elle est en cours et les questions fusent : nom, prénom, âge, qualité, nom des parents, des grands-parents. On lit à l’ex-président ses droits : droit à un avocat, à appeler un membre de sa famille, à voir un médecin - qu’il verra. Le fond du dossier n’est abordé qu’après trois heures d’audition. À midi, l’officier de sécurité de l’ex-chef de l’État est autorisé à lui faire monter une pizza. Mince privilège.
L’audition reprend, sans agressivité, sans révélations particulières. Il n’y aura pas de dîner. L’ex-président signe ses PV. Il est déjà 21 h 50. Les enquêteurs les transmettent aux juges en direct, pour consignes. La présentation aux magistrats est requise. En descendant au parking pour se rendre au pôle financier, à Paris, l’ascenseur tombe en panne. L’ex-président y reste coincé 20 minutes dans la nuit avec les policiers qui l’accompagnent. La tension monte, après une journée éprouvante.
C’est dans ces conditions que Nicolas Sarkozy rencontre ses juges. « Les deux dames qui m’ont convoqué» comme il les a désignées mercredi soir lors de son intervention. Il est 23 h 30. Mais cette fois, il a pris Me Pierre Haïk, ténor du barreau, pour l’assister. Et le climat est électrique. L’ex-premier flic de France ne porte pas à ces deux magistrates l’affection qu’il a pour la Grande Maison. Il va rester une heure trente. Sa ligne de défense tient, selon l’un de ses proches, en deux phrases : « Vous êtes des juges politiques. Je n’ai rien à vous dire. » Voulait-il réserver ses réponses aux Français ? Nicolas Sarkozy est rentré chez lui à 1 h 50 du matin. Après 18 heures de marathon judiciaire. La bataille juridique ne fait que commencer.
Pression psychologique
D’autant qu’avec les autres gardés à vue, les enquêteurs de l’office anticorruption n’ont pas hésité à jouer la carte de la pression psychologique.
Ils ont concentré les feux sur Thierry Herzog, qui se retrouve là, à la place des clients qu’il a si souvent assistés. Pour lui, nul égard : retrait de sa ceinture, de sa montre et l’humiliation d’un interrogatoire en cellule de garde à vue. Le dialogue bute systématiquement sur la même question posée sans succès à l’avocat : celle de sa relation à son client, Nicolas Sarkozy. Privé de l’accès à son dossier, Thierry Her-zog ne cessera d’opposer le secret professionnel aux interrogations des policiers. Il n’y aura pas de confrontation avec Nicolas Sarkozy. « Il n’y avait rien à confronter », souligne un proche du dossier.
Les enquêteurs n’ont pas souhaité épargner non plus Gilbert Azibert, l’avocat général de la Cour de cassation, bien qu’il ait été hospitalisé après les révélations du Monde le 10 mars dernier. Il est le seul à n’avoir pas reçu de convocation. Les policiers l’ont cueilli lundi, au petit matin, à son domicile bordelais. Une maison de la bonne bourgeoisie bordelaise, à la sobriété ornementale de bon aloi, bien éloignée de la Cour de cassation où sa présence s’est faite plus rare depuis la mi-mars. Il est emmené en voiture jusqu’aux locaux de l’office anticorruption de Nanterre, où il ne sera auditionné qu’à partir de 17 h 30. Lui non plus n’a pas été confronté aux autres prévenus. Ni à Thierry Herzog, un ami de longue date, ni à Patrick Sassoust, avocat général à la chambre criminelle de la Cour de cassation. Le seul péché de ce dernier - qui ne sera pas mis en examen : avoir accompli une partie de sa carrière dans l’ombre tutélaire de Gilbert Azibert au tribunal de Bordeaux. « Une erreur de casting : il n’apparaît à aucun moment dans le dossier », soupire un proche de l’enquête.
7 commentaires
ta description dela garde à vue me fait marrer car
soit tu lis trop de vieux polars, soit c'est du vécu
La "garde à vue" est une forme de torture destinée à briser la personne. Ce qui permet à la police ou la gendarmerie de faire signer des aveux.... Ce qui ne manque pas de survenir.
Mettre les gens dans des conditions absolument ignobles dans des cellules immondes avec des manières épouvantables et parfois même des coups...
C'est effectivement en dessous de tout.
Ces polices ne sont plus républicaines ni démocratiques elles sont l'expression d'un pouvoir totalitaire. Ce pays est en facheuse posture d'autant plus que l'on subit une inversion des valeurs.
Vous avez raison de souligner cette monstruosité légale qu'est cette garde à vue.
A camp le laogai socialiste?
Mon epouse mes enfants et moi avons eu droit à un traitement policier inique lors d'une veille anti LMPT.
Un commissaire accompagné de gendarmes nous a aspergé de gaz puis ils nous a matraqué puis menotés. les enfants ont été giflés et éloignés avant de nous jeter dans un bus. On a été mené au commissariat où on a été palcé en GAV dans des cellules souillées. Ils nous ont insulté et menacé si on portait plainte (ce qu'on a fait en sortant de GAV). .Nous avons refusé de signer le PV qui était faux et bourré de fautes d'orthographes. le lendemain après 24 h de geole puante on nous a collé dehors comme s'il ne s'était rien passé.
Voilà comment la police francaise se comporte aujourd'hui.
au petit versaillais : la garde à vue telle que vous la décrivez a toujours existé mais vous vous en fichiez tant que vous n'en "profitiez" pas, c'est tout
une précision cependant Monsieur Sarkosy n'a pas du tout subi une garde à vue telle que tu la décris ce fut une garde à VIP :
Un marathon de dix-huit heures. De 8 heures, mardi matin, jusqu'au milieu de la nuit, Nicolas Sarkozy a dû se plier à la dure réalité d'une garde à vue, suivie d'un défèrement devant deux juges d'instruction. Le Figaro raconte, jeudi 3 juillet, les détails de ces dix-huit heures d'interrogatoires.
Tout commence à 8 heures du matin, lorsque la voiture de Nicolas Sarkozy arrive au siège de la police judiciaire, à Nanterre. A ce moment-là, l'ex-chef de l'Etat ne sait pas, selon ses proches, s'il va être interrogé librement ou sous le statut de la garde à vue. Le suspense ne dure pas bien longtemps : à peine assis dans le bureau des enquêteurs, sa garde à vue lui est notifiée, rapporte Le Figaro.
Comme pour tout justiciable en pareilles circonstances, le début de l'interrogatoire est de pure forme. Nicolas Sarkozy est prié de décliner son identité et celle de ses ascendants. Les policiers l'informent qu'il a droit à un avocat. Car l'ex-président est venu seul, sans conseil, en signe de protestation. Son principal avocat, Thierry Herzog, est en garde à vue depuis la veille, dans les mêmes locaux.
Ce n'est qu'au bout de trois heures que l'interrogatoire entre dans le vif du sujet. A midi, Nicolas Sarkozy est autorisé à se faire livrer une pizza, et l'audition se poursuit, calmement, jusqu'à 22 heures. Les policiers envoient les PV d'audition aux deux magistrates du pôle financier, à Paris. Quelques dizaines de minutes plus tard, celles-ci ordonnent que Nicolas Sarkozy leur soit présenté.
"Rien à dire" aux magistrates
Après être resté bloqué vingt minutes avec des policiers dans un ascenseur en panne dans les locaux de Nanterre, l'ancien chef de l'Etat est conduit dans une voiture de police jusque dans le bureau des juges. Cette fois, il se fait assister par l'avocat Pierre Haïk. L'interrogatoire tourne au dialogue de sourds. Nicolas Sarkozy accuse les magistrates d'être des "juges politiques" et estime n'avoir rien à leur dire. Une heure trente d'audition plus tard, il rentre chez lui, à 1h50.
RETOUR AFFECTIF DE DE MON EX ET PLUS. J' AI RETROUVER MON SOURIRE GRACE A CETTE HOMME
JE M APPEL LACROIX INGRIDE
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Je vous vante pour votre recherche. c'est un vrai boulot d'écriture. Développez
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