On remballe...
31/10/2013
"Le portique tombera avant le 2 Novembre !"
Les "campagnes" ont toujours plus de poids que les villes dans les révolutions sociales. Après l'octroi, les portiques de l'écotaxe symbolisent bien la "bêtise" de ceux, qui décident dans un bureau et qui par leurs projets mal fagotés préfèrent le recul à l'action !
Le 2 novembre 2013, jour des morts, restera célèbre dans le chemin de croix de la Gauche au pouvoir !
Écotaxe, le portique de Pont-de-Buis a vécu
Télégramme du 31 octobre 2013
Le portique écotaxe de Pont-de-Buis (29) ne verra pas la fin de la semaine. La société Écomouv' a décidé de le démonter, avant la manifestation de ce samedi, à Quimper.
À 72 heures de la manifestation de Quimper, l'État a donc dit « stop ». Ou plus exactement, la société Écomouv'. Car il s'agit officiellement « d'une décision de la société Ecomouv'», déclarait, hier soir, le préfet du Finistère. Et Jean-Luc Videlaine d'ajouter : « Il s'agit d'une sage décision puisque ce portique était devenu un lieu d'affrontement et un symbole vécu par certains comme provoquant ». De plus, il « n'aura pas d'utilité pendant un temps indéterminé » et « il est de bon ton de le mettre à l'abri des déprédations ». Ceci dit, on imagine difficilement la société désignée par l'État pour la conception-réalisation-exploitation du système de collecte écotaxe, prendre une telle initiative et faire « appel à un prestataire spécialisé », sans obtenir quelques feux verts en haut lieu. Surtout lorsqu'il s'agit de toucher à un objet devenu, en quelques semaines, le symbole de la crise qui touche actuellement la Bretagne.
Entre 500.000 € et 1 M€
Une première chose est sûre en tout cas : l'équipement est onéreux. Selon le nombre de voies surveillées et la configuration des lieux, son prix est estimé entre 500.000 € et un 1 M€ indiquait, il y a quelques jours, Michel Cornil (Le Télégramme du 24 octobre). Et encore, le vice-président d'Écomouv' ne parlait pas du coût de la surveillance. Une surveillance qui avait été mise en place, quelques jours avant la première manifestation sur la RN 165, le 12 octobre dernier. Ceci « pour éviter une nouvelle destruction d'un bien public », après la destruction du portique de Guiclan (le 2 août dernier), et le sabotage de celui de Melgven (le 8 octobre) précisait Jean-Luc Videlaine. Le préfet du Finistère avait donc mobilisé les gendarmes, puis une société privée avait été appelée en renfort pour garder le dernier portique du département. Mais le retour des militaires sur les lieux s'était imposé à la veille des manifestations des 19 et 26 octobre.
« Il tombera avant le 2 »
Une seconde chose est tout aussi certaine : au lendemain des affrontements violents du week-end dernier entre gendarmes et opposants à l'écotaxe, les désormais célèbres « bonnets rouges », Thierry Merret, le leader de la FDSEA du Finistère, avait déclaré : « Le portique tombera avant le 2 novembre » (Le Télégramme du 28 octobre). La cible semblait donc toute désignée pour les manifestants de samedi. La troisième chose reste à prouver : en ôtant du paysage finistérien cette dernière preuve tangible d'une entrée en vigueur plus ou moins lointaine de l'écotaxe, Écomouv' économise certes un peu d'argent en ces temps difficiles. Mais ce démontage express influera-t-il aussi sur l'ampleur de la mobilisation des manifestants, samedi prochain, à Quimper ? Réponse dans 72 heures.
1 commentaire
Révise ton catéchisme!
Le chemin de croix c'est le vendredi saint, avant Pâques, pas le jour des morts!
Il est vrai que tu n'es pas à ça près!
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