2014, gauche unie à Saint Pierre ?
31/08/2013
A Vannes un accord "partiel" semble être signé entre 6 organisations de gauche !
Comme aux précédentes élections, le "melting pot" est varié ! EELV et l'Union démocratique bretonne assurent leur position assise de mouvements très minoritaires...
A Saint Pierre Quiberon, à la veille d'une annonce importante du côté de Kergroix, la gauche est divisée : la branche "chemin de fer", obstinée et prétentieuse, la branche "gros travaux", et écoulements divers sont en compétition avec la branche "agricole", la branche "asperges et rutabaga", le parti communiste en "chmouille" et la confrérie de la "godille" à Portivy...
Si l'on veut bien y ajouter EELV et UDB, le "pudding" est presque cuit !
Municipales de Vannes, un accord d'union à gauche
Télégramme du 31 août 2013
Voté jeudi soir et signé hier, un accord rassemble dorénavant six formations de gauche pour les municipales de 2014. Cette liste d'union sera menée par Simon Uzenat (PS) et Marion Le Berre (VPC).
Les signataires
« C'est un jour historique pour la gauche à Vannes et pour les Vannetais qui attendent l'alternance », a lancé en préambule Simon Uzenat (PS). « Une telle union n'avait jamais été réalisée dès le premier tour », a commenté Jean-Pierre Mousset (PRG). Hier, six formations ont signé un accord en vue des municipales de 2014 : le parti socialiste, Vannes Projet Citoyen, le parti radical de gauche, Europe Ecologie-les Verts, Cap 21 et l'Union démocratique bretonne.
L'accord
En gestation depuis le 20 juin dernier, « il fait toute la différence avec 2008. Nous travaillons ensemble, nous allons travailler ensemble les mois à venir et au lendemain du deuxième tour, nous serons toujours ensemble » précise Christian Le Moigne d'EELV. Cet accord porte sur le projet municipal, la composition de la liste, l'animation de la campagne électorale et la gouvernance pendant la mandature 2014-2020.
La liste
Les deux premiers noms sont connus : Simon Uzenat et Marion Le Berre. « Nous n'avons pas fait de la tête de liste une condition sine qua non. L'important est le rassemblement, l'équilibre des forces et l'écoute », estime Marion Le Berre. Une position que ne partage pas le Front de Gauche, non-signataire. La composition globale de la liste est posée : quinze candidat(e)s du PS, quinze des autres partis de gauche et quinze de la société civile. Arrêtée en janvier, la liste sera présentée en février 2014.
Le programme
Les signataires ont mis en avant des valeurs : démocratie et citoyenneté, justice et solidarité, laïcité et fraternité. Et défini trois priorités : le développement durable, le progrès social et la démocratie locale. Des orientations sont aussi définies sur les enjeux en terme d'emploi, de politiques culturelle et sportive, de fiscalité ou de restauration collective... « Elles seront nourries de septembre à novembre par la parole des Vannetais » déclare Simon Uzenat. Les arbitrages sur ces orientations sont programmés en décembre pour une présentation du projet en février-mars 2014.
Le pont de Kérino
Conseillers muncipaux PS et VPC ont été en désaccord sur ce projet. « Il y a un problème de circulation au sud de Vannes. Nous ne mettrons pas notre mouchoir dessus. Nous attendons les décisions de justice. Alors, ou nous remettrons le projet à plat ou nous lancerons un audit juridique et financier pour en limiter l'impact financier », précise Simon Uzenat. « car il y a d'autres urgences, notamment sociales à Vannes. »
Nicolas Le Quintrec
L'union à gauche est-elle pour autant acquise ? « J'ai été élu sur un projet clair. Ce dossier est sur l'étagère de la fédération PS », commente Simon Uzenat. « S'il y a une deuxième liste, ils prendront la responsabilité de la division ».
Nicolas Le Quintrec : « Disposé à négocier »Lui-même en réunion de travail pour les municipales, Nicolas Le Quintrec a réagi à l'annonce d'un accord à gauche. « Jusqu'à présent, nous n'avons pas été invités à la table des négociations de ce collectif. Il y a un statu quo, mais nous restons disposés à négocier avec la tête de liste » précise Nicolas Le Quintrec. Le « nous » signifie ici une partie du PS, En Avant Bretagne (Jean-Jacques Page), Bretagne Ecologie (Anne Camus) et des « citoyens libres ». Devant les termes de l'accord, la tête de liste de la gauche en 2008 doute qu'il puisse être validé par les instances du PS. « Je vois mal le parti socialiste accepter de s'affaiblir lui-même en mettant Marion Le Berre en seconde position. En plus, le PS mènerait une liste où il n'est pas majoritaire... Ça pose question », estime Nicolas Le Quintrec, qui, faute d'accord avec Simon Uzenat, affirme : « Nous continuerons notre petit bonhomme de chemin ».
1 commentaire
quel galimatias !
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