Après Steve Jobs, Steve Ballmer...
24/08/2013
Entreprise "innovante"... un modèle enviable pour la France !
Microsoft a mis le "feu" au monopole de l'époque "IBM", il y a 30 ans ! La fin des gros ordinateurs, un ordinateur sur chaque bureau... mais un monopole ne dure jamais !
Apple a su changer le "facteur de forme" du PC : le téléphone dans la main, la tablette sur les genoux !
En à peine 5 ans le marché du PC est étranglé, la poule aux oeufs d'or, la vache à lait ont disparu, et les dollars avec...
Aujourd'hui Google se paye Apple et étrangle à nouveau son concurrent ! La "pub" finance le système d'exploitation ! Même Microsoft est touché indirectement...
Les "anciens" monopoles ont du mal à réagir, les décisions sont mal adaptées...
L'innovation "suivante" devrait mettre tout ce petit monde d'accord ! La montre "numérique" et la paire de lunettes "ordinateur" !
Il est fou, AFFLELOU !
Microsoft, en crise stratégique, cherche son nouveau PDG
01 Net du 23 août 2013
En pleine quête d'un avenir dans l’électronique et les services, Steve Ballmer décide de jeter l’éponge. Il partira dans les douze prochains mois, le temps de trouver un successeur.
Gilbert Kallenborn, avec AFP
Steve Ballmer jette l'éponge.
Le flop de Surface RT aura peut-être été le coup de grâce. Depuis des années, Steve Ballmer a encaissé les critiques des investisseurs qui lui reprochaient de ne pas avoir repositionné l’éditeur suffisamment vite sur les nouveaux marchés de l’informatique, tel que la mobilité ou le cloud. Aujourd’hui, l’infatigable animateur des « keynotes » Microsoft a décidé de jeter l’éponge. Au travers d’un communiqué, le PDG a annoncé qu’il allait se retirer de ses fonctions dans les douze prochains mois, le temps de trouver un successeur.
Un départ qui, visiblement, n’était pas prévu de longue date. « Il n’y a jamais de moment parfait pour ce type de transition, mais le moment est venu, explique-t-il dans un email envoyé aux salariés. Nous avons adopté une nouvelle stratégie avec une nouvelle organisation et nous avons une équipe dirigeante épatante. Au départ, je pensais me retirer lorsque nous aurions fait la moitié du chemin pour devenir une société de matériel [électronique] et de services. Nous avons besoin d’un PDG qui puisse rester plus longtemps pour aller dans cette nouvelle direction. »
Où trouver la perle rare ?
Or, il s’avère maintenant que rien n’a été fait, ou presque, pour préparer la relève. Le conseil d'administration a nommé un comité spécial pour conduire la recherche d'un nouveau PDG. Il comprend notamment le président du conseil d'administration et cofondateur de Microsoft Bill Gates. Un cabinet de chasseurs de têtes, Heidrick & Struggles, a par ailleurs été mandaté pour trouver la perle rare capable de reprendre les rênes de ce mastodonte. Pour cela, le comité va chercher à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.
De leurs côtés, les marchés financiers semblent apprécier, mais timidement. L'action bondissait de 8 % à 35,02 dollars lors des échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle à New York, à la suite de cette annonce. Depuis, elle s’est stabilisée autour de 34,50 dollars. La veille, le cours de bourse de Microsoft a clôturé à 32,40 dollars. Il faut dire que la situation de l’éditeur est loin d’être limpide à ce jour.
Fondé en 1975, le géant des PC s’est converti tardivement au modèle du cloud computing, préférant au début un modèle mixte « software + services ». Des nouveaux venus comme Google, Amazon ou Salesforce lui sont passés devant. L’éditeur a surtout raté le tournant vers les smartphones et les tablettes, alors qu’il avait de sérieux atouts pour réussir : un écosystème autour de Windows Mobile, des équipes de développement autour des Windows Tablet PC Edition qu’il suffisait peut-être de réorienter, etc.
Pendant sa présidence, le revenu à triplé
Dans les terminaux mobiles, Microsoft est loin d’être tiré d’affaire. Côté smartphone, le système Windows Phone ne représente que 3,7 % de parts de marché, loin derrière Android (79,3 %) et iOS (13,2 %), selon IDC. Côté tablettes, la société a essuyé un échec cuisant avec ses modèles Windows RT, qui ne se vendent pas et qui ont généré une charge exceptionnelle de 900 millions de dollars pour invendus. Certains actionnaires ont d’ailleurs décidé de porter plainte, estimant que Microsoft a caché la vérité sur ce flop.
Mais Steve Ballmer n’a pas tout loupé, loin de là. Depuis sa nomination en 2000, le revenu annuel de Microsoft est passé de 25 à plus de 77 milliards de dollars. Il a fait exploser les bénéfices de 9 à 21 milliards de dollars, optimisant au maximum les gains issus de Windows et Office.
Il a également lancé, avec succès, de nouvelles activités comme la console de jeux Xbox. Mais le problème, c’est que le modèle du PC, que Microsoft a tant marqué, est profondément ébranlé. Les ventes d’ordinateurs classiques ne cessent de plonger trimestre après trimestre, un tourbillon auquel Steve Ballmer n’a pas pu résister.
1 commentaire
j'ai envie de vous dire "et alors ?"
mais où voulez vous en venir ?
Votre truc sur microsoft, ibm, apple, google, presque tout le monde est au courant. Et ceux qui ne le sont pas n'ont pas d'ordi
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