L'eau de la Saur ?
16/02/2013
La modernisation du réseau a été l'axe principal du travail de la Saur ces dernières années !
Métier traditionnel, vendant un produit de faible valeur... les choix de gestion sont étonnants, car cette activité occupe une grande quantité de main-d'œuvre dispersée. La mobilité des équipes est gérée en "centralisé" et le suivi s'apparente à celui d'un réseau de télécommunications. L'utilisation de la panoplie de l'homme moderne (smartphone et applications spécifiques) pourrait inspirer la gestion d'une équipe municipale (à Saint Pierre on en est encore à l'âge de pierre...).
La conduite du changement constitue un défi considérable, lorsque la main-d'œuvre est âgée et peu qualifiée...
Saur gère à distance 180 000 km de réseaux d’eau
Le Figaro du 29 janvier 2013
Cinq centres dirigent les interventions du numéro trois sur toute la France.
À Labège, près de Toulouse, dans la grande salle de pilotage ouverte à 300°, comme pour mieux surveiller l’immense réseau d’eau dont ils sont responsables, les « ordonnanceurs » sont rivés à leurs triples écrans et à leur téléphone. « En analysant les courbes de ce matin entre 2 heures et 4 heures, c’est-à-dire quand la consommation est quasiment nulle, j’ai identifié des pertes sur un tronçon au nord du département. J’y ai envoyé un technicien qui a fait passer ensuite l’équipe de réparateurs. La courbe des fuites montre qu’elle est désormais enrayée » , explique Fabienne, qui gère 500 capteurs du réseau d’eau potable et organise l’agenda de 30 techniciens.
Saur a aujourd’hui cinq centres, et bientôt un sixième à Saumur, qui lui permettent de couvrir tout le territoire français, avec 25 000 sites et capteurs. Le plus moderne, à Toulouse, couvre 7 départements, 39 000 km de réseaux et il organise le travail de 700 collaborateurs sur le terrain. De quoi gérer plus de 8 500 interventions par semaine, parfaitement suivies et reportées ensuite aux élus. « Ces centres, bientôt actifs 24 heures/24, permettent de planifier au mieux les interventions et les ressources, de diminuer les kilomètres parcourus par les techniciens et d‘optimiser la rentabilité du réseau, en liaison avec les responsables terrain » , détaille Christophe Tanguy, directeur de la performance du pôle Eau France.
En parallèle, les innovations se succèdent. Le numéro trois de l’eau en France développe avec Google France une application Google Coordinate. Les 4 500 techniciens de l’Hexagone, déjà munis de smartphones spécialement équipés, pourront bientôt envoyer leurs comptes rendus encore plus vite, grâce à des tablettes sur-mesure. À partir de février, les élus de l’Hexagone pourront non seulement visualiser sur Google Earth leur territoire, ses installations et les interventions en cours mais recevoir aussi toutes les données en temps réel.
Forte concurrence
Auparavant, Saur a dû faire évoluer ses équipes, dont les trois quarts sont aujourd’hui reliées directement aux différents centres de pilotage. « Il a fallu mener un gros travail de management et de conduite du changement » , explique Roland Morichon, directeur général du pôle eau en France. Et investir 16 millions d’euros. Mais, alors que le métier de la gestion de l’eau potable et de l’assainissement subit « un vrai changement de modèle » , les centres sont un levier clé de Saur pour améliorer sa rentabilité. Comme Veolia, le groupe dirigé par Olivier Brousse estime que la baisse de ses marges est largement supérieure à 50 % lors des renouvellements de contrats. Les effets mécaniques qui dopent la rentabilité tout au long de la vie du contrat - hausse de la démographie (+ 1,5 % de clients nouveaux par an environ sur les territoires de Saur), hausse des tarifs (souvent supérieure à l’inflation) et gains de productivité - ne suffisent pas à compenser le déclin des marges. D’autant qu’en parallèle, la consommation d’eau par ménage diminue. « Les marges baissent plus en France que la capacité à adapter les coûts » , résume Olivier Brousse. Pourtant, la concurrence reste forte. « Quelle que soit la taille de la commune, dans 95 % des cas, les trois principaux opérateurs, Veolia, Suez environnement et Saur, répondent aux appels d’offres » , observe Roland Morichon. « Les marges ont beau se tendre dans ce métier, elles restent positives » , complète Olivier Brousse.
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L'anniversaire à Houat dégénère, trois mois avec sursis
Télégramme du 15 février 2013
Dans une bagarre, une Lorientaise de 25 ans avait blessé un homme à la tête. Elle écope de trois mois de prison avec sursis.
Il est 8 h du matin, ce 4 novembre dernier. Les derniers invités d'une fête d'anniversaire, organisée à la salle des fêtes de Houat, s'apprêtent à quitter les lieux. Une fête très arrosée qui avait commencé, la veille, à 19 h 30. Parmi les convives, une jeune Lorientaise de 25 ans et une fratrie originaire de Saint-Jean-Brévelay. Au matin, une première altercation oppose les deux frères et leur soeur à un autre jeune homme, aux abords de la salle des fêtes.
29 points de suture
La Lorientaise se trouve prise à partie par l'un des jeunes. « J'ai été insultée et attrapée par les cheveux », raconte, devant le tribunal de Lorient, la jeune intérimaire poursuivie pour des violences sur les trois membres de la fratrie. Elle conteste avoir frappé deux d'entre eux même si elle veut bien admettre avoir porté un coup au troisième. « J'ai commencé à paniquer parce que j'étais en train de me faire frapper », explique la Lorientaise qui s'était saisie, pour se défendre, d'une bouteille. Pour la vice-procureure, elle devait être dans « une fureur telle, pour asséner un coup suffisamment violent pour éclater le verre sur la tête de la victime ». La victime avait dû recevoir 29 points de suture dont 14 au niveau du visage.
Légitime défense ?
L'avocate de la prévenue a demandé au tribunal de la relaxer ou, à défaut, de prononcer un partage des responsabilités. Le tribunal a condamné la Lorientaise à trois mois de prison avec sursis, écartant du même coup la légitime défense et tout partage de responsabilités. Il lui faudra verser 1.000 € de dommages à valoir sur le préjudice de la victime qui devra faire l'objet d'une expertise médicale pour évaluer ses séquelles. S'y ajoutent 845 € à rembourser à la CPAM pour ses frais engagés. Pour les deux autres plaignants, elle est effectivement relaxée.
1 commentaire
et vous voulez en venir où ?
très confus comme d'habitude
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