Les" minettes" de Carnac Plage ?
23/12/2012
Prévisions et statistiques ? L'esprit humain ne comprend rien au calcul des probabilités !
Pour sauver 10% des lits du Morbihan à Carnac Plage de la probable submersion marine, des minettes de Carnac s'agitent depuis un an en association pour prouver, que le danger est peu probable et que leurs commerces échapperaient à la déroute, si la vague d'eau "probable" devait engloutir rues et habitations de Carnac Plage...
Confondre "probabilité de survenue" d'un évènement et mémoire humaine défaillante indique que le niveau d'études mathématiques pour tenir un commerce est excessivement bas ! Ne pas prévoir aujourd'hui l'équipement en radeau de survie, en gilet de sauvetage, en ouverture des toits, en alarme collective ce marais de Carnac Plage est un "crime"... continuer à délivrer des autorisations de construire "à ras du sol" est une aberration...
La myopie d'une catégorie sociale ne doit pas l'emporter sur l'intérêt collectif de préservation de la vie humaine.
La fluctuation des cours (de l'or, par exemple), les prévisions de niveau des cours d'eau, comme à Tréauray, et du niveau des "hautes eaux" relèvent d'études statistiques sérieuses et "a priori" incontestables !
La versatilité de l'esprit humain est incompréhensible, surtout lorsqu'il s'agit de prévoir des évènements, qui mettent en jeu "la vie humaine"...
Eau, barrage de Tréauray conforté et nouvelle usine en vue
Télégramme du 17 décembre 2012
Il fut beaucoup question d'eau, samedi matin à Plouharnel, lors de la réunion du syndicat ABQP. Lebarrage de Tréauray sera réhabilité et une nouvelle usine construite à Sainte-Anne.
Avant d'enregistrer l'augmentation annuelle des tarifs, suivant la courbe de l'inflation, les élus siégeant au syndicat ABQP ont pris connaissance de l'évolution annoncée de la production d'eau sur le territoire. Premier point abordé, celui du devenir de la retenue de Tréauray, à Pluneret. Le barrage, construit dans les années 1960, et qui permet d'assurer une réserve de 750.000m³, suscitait les inquiétudes, en raison de son âge. Françoise Jéhanno, du syndicat départemental de l'eau, les a atténuées. «Dans notre plan pluriannuel d'investissements, nous avions budgété l'hypothèse haute, soit 6M€ pour la reconstruction du barrage. Mais après étude, le diagnostic est plutôt rassurant. Il n'y a pas de glissement de l'ouvrage, le ferraillage est en bon état». Seul problème, la stabilité de la retenue n'est pas assurée en cas de crue ou de surverse, quand l'eau passe au-dessus du barrage. «Dans ce cas, il y a un risque de basculement. Mais nous allons mettre en place un dispositif en touches de piano pour évacuer le trop-plein potentiel». Coût de l'opération, 1M€. Les travaux devraient se dérouler en deux étapes, au second semestre 2013 et au second semestre 2014.
Une nouvelle usine
Autre sujet abordé, le devenir de l'usine de potabilisation, qui produit aujourd'hui 22.000m³ par jour. «Elle arrive aujourd'hui à sa limite de fonctionnement, elle a été construite dans les années 1970». L'hypothèse de la réhabilitation sur site ayant été abandonnée, «nous avons fait le choix d'une reconstruction». La future usine se situera à Sainte-Anne d'Auray, son emplacement exact restant à déterminer. 22M€ seront investis à l'horizon 2016.
Évolution des tarifs
Eau et assainissement. Les tarifs sont en légère augmentation et suivent la courbe de l'inflation (+1.9%). Il en coûtera ainsi en 2013, pour une consommation de 120m³, 641,12 € pour la plupart des communes du syndicat (629,68 € en 2012). Plumergat (620,40 €), Landévant (633.49 €) et Camors (574.40 €) bénéficient de tarifs particuliers. Assainissement non-collectif. 11.000 installations sont concernées sur le territoire du syndicat. Pour respecter l'équilibre du budget sur la période de sixans, périodicité retenue pour les contrôles de bon fonctionnement, une redevance de 34 € annuelle a été mise en place. Pour les autres redevances, l'augmentation suit également l'inflation, avec une progression de 1,9%.
Marc Revel
Submersion marine, le scénario catastrophe jugé irréaliste
Télégramme du 23 décembre 2012
Les riverains de Carnac Plage se sont mobilisés au sein de quatre associations qui regroupent 600adhérents: Carnac Marnage, Les Amis de Carnac, Les Amis du littoral carnacois et L'Union commerciale de Carnac (UCC). Devant le risque de l'inclusion de Carnac dans une zone d'aléa fort de submersion, ces associations se sont concertées le 19décembre. Elles ont constaté la convergence de leurs positions. Le vote en conseil communal le 11décembre de deux motions sur le Plan de prévention de risques littoraux constitue pour elles une réelle avancée.
Imprévision des calculs
Ces associations contestent le calcul du Niveau marin centennal (NMC) tel qu'établi par les Services de l'État et notamment la marge d'incertitude qui correspondrait à 38% de la surcote issue du modèle dynamique. Ainsi les associations contestent le rajout d'une marge d'erreur de 25cm quand elles estiment le blocage de leur économie à 10cm près. Toujours selon ces associations, le niveau de risque est essentiellement construit sur des hypothèses non validées et incertaines: projection de relevés hors site, marges d'erreur de la modélisation d'entrées d'eau, surévaluation de l'aléa climatique, non prise en compte du cordon dunaire. Elles demandent un assouplissement des réglementations afin de développer une urbanisation maîtrisée et de qualité dans Carnac tout en gérant les risques dans un PCS (Plan communal de sauvegarde). «Carnac-Plage représente 10% des lits du Morbihan d'où des incidences en chaîne sur la fiscalité directe (impôt sur la fortune, droits de mutation, droits de succession, coût des recours administratifs)», indiquent les responsables d'associations.
Cambriolages, l'or gonfle les statistiques
Télégramme du 18 décembre 2012
Les cambriolages de maison sont en augmentation à Vannes et sur la côte. Leurs auteurs profitent de l'absence des occupants pour voler principalement les bijoux en or.
Alors que, jusqu'en 2010, ce sont les locaux industriels et commerciaux qui constituaient la cible privilégiée des voleurs dans le secteur, les résidences principales sont aujourd'hui repassées en tête des statistiques. Les cambriolages sont commis en journée dans la moitié des cas. Ils ciblent en priorité les bijoux en or et l'argent en numéraire. Illustration ce week-end, où quatre cambriolages ont été constatés à Baden, Ploeren et Vannes. Dans le quartier du Bondon, un couple de quinquagénaires a eu la désagréable surprise de retrouver son habitation sens dessus dessous, en rentrant de soirée samedi, sur les coups de 23h30. «Armoires, commodes, penderies: tout a été vidé et les affaires jetées à terre. Dans la cuisine, ils ont aussi fouillé dans les boîtes; on a retrouvé les portes du réfrigérateur et du congélateur grandes ouvertes».
Facile à revendre
Le ou les cambrioleurs savaient ce qu'ils cherchaient et ont fait le tour des «caches» les plus pratiquées dans les maisons, comme la trappe de la baignoire. «Ils n'ont emporté que les bijoux en métal jaune, laissant les bijoux fantaisie». Le matériel hi-fi et informatique de la maison n'a pas été touché. C'est la porte du garage qui a été forcée. À quelle heure? Le couple était parti à 17h30. Les voisins, pourtant très proches dans cette rue aux maisons mitoyennes, n'ont rien vu. «Un voisin a entendu du bruit vers 22h, mais il ne s'est pas inquiété». Appelée par les propriétaires, la police était sur place à minuit pour constater le vol. Le lendemain matin, le technicien en identification criminelle n'a pu relever aucune trace exploitable. Une demi-douzaine d'autres maisons cambriolées la même nuit à Vannes et Lorient l'attendaient ce jour-là. La crise économique à l'origine d'une recrudescence de cambriolages avant les fêtes de fin d'année? Plus certainement, le cours de l'or et la facilité avec laquelle on peut aujourd'hui l'écouler auprès des revendeurs. Il suffit d'aller sur Internet et d'expédier une enveloppe remplie de bijoux pour recevoir un chèque dans les 24heures.
Le Vincin et Tohannic plus touchés
Sur le secteur de la communauté de brigades de Vannes-Grand-Champ (treize communes autour de Vannes), le capitaine Alain Hallé ne relève pas d'évolution particulière par rapport à l'année dernière. «Nous avons eu un petit pic en octobre et novembre, avec respectivement 38 et 41cambriolages constatés, contre une trentaine par mois en moyenne». Fin octobre, le préfet annonçait une hausse de 16,5% en un an sur le Morbihan. Les zones côtières, et plus largement le sud de la RN 165 sont les plus touchés. À Vannes, ce seraient les quartiers du Vincin et de Tohannic.
1 commentaire
Votre article est sans logique, hermétique et absurde......
Surréaliste...
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