Libre accès ou sélection ?
28/11/2012
L'autonomie des universités, le faux nez de la sélection !
La démocratisation de l'enseignement supérieur est le "refrain" lancinant de la Gauche socialiste...
Dès Chevènement, avec le Plan 2000, les finances publiques ont été mises à contribution pour élever les "pyramides" du savoir !
Malheureusement les résultats ne sont pas bons, avec un taux de rejet de plus de 50% à la fin de la première année... et l'éternelle comparaison entre Universités et Grandes Ecoles...
Aujourd'hui l'affaire se complique, avec les multiples filières organisées dans le technique... Les IUT, qui devaient être absorbés par les Universités, sont toujours là ! mais les passerelles ne sont toujours pas ouvertes...
Organiser "par la loi" ces questions de "robinets... une gageure ! La sélection doit commencer à l'entrée en 6ème !
Universités, l'autonomie sera revue et corrigée
Ouest France du 27 novembre 2012
Une nouvelle loi sur l'enseignement supérieur et la recherche sera présentée en janvier. Des assises nationales, à Paris, en assurent les travaux préparatoires.
Le gouvernement Ayrault veut « repenser » la loi LRU sur l'autonomie des universités adoptée en 2007 sous la houlette de Valérie Pécresse. Objectif : revoir la composition du Conseil d'administration et le pouvoir des présidents, « pour que la gouvernance soit plus collégiale et plus démocratique ». Il s'agira aussi d'accorder aux universités les moyens d'une véritable autonomie de gestion. On en est loin. Une quarantaine d'universités sont en difficulté, dont une vingtaine qui ne bouclent pas leur budget.
Succès de participation
La paupérisation de certaines universités explique en partie le succès de ces assises nationales. Avec plus de 500 réunions et débats, 20 000 participants, 1 300 contributions écrites. Au menu, trois grands thèmes : « la réussite de tous les étudiants, une nouvelle ambition pour la recherche, et l'évolution du paysage ».
En repensant l'autonomie des établissements, le gouvernement veut encourager les fusions entre établissements, voire des fédérations ou des confédérations, afin de regrouper les forces vives de l'université et de la recherche.
La confiance perdue
Aux yeux d'un étranger, l'organisation de la recherche française est incompréhensible. Entre agences, fondations, centres de recherche, laboratoires et instances diverses... il ne peut s'y retrouver.
« Moi-même, avoue la prix Nobel de médecine Françoise Barré-Sinoussi, présidente de ces assises, j'ai découvert de nouvelles structures. Je n'en avais jamais entendu parler. » Il faut simplifier le capharnaüm. Redonner toute sa place à la recherche fondamentale. Décloisonner et redonner confiance aux chercheurs, en réorganisant notamment le système d'évaluation de leur travail.
Soutenir les filières technos
La France manque de diplômés de l'enseignement supérieur : trop d'échecs dans le premier cycle, trop d'erreurs d'orientation.
Jean-Marc Ayrault a souhaité hier qu'une attention particulière soit portée aux filières technologiques et professionnelles, soit la moitié des bacheliers. Ils doivent pouvoir intégrer les IUT, les sections de techniciens supérieurs. « S'il est nécessaire, nous en passerons par une mesure législative. »
La future loi sur l'enseignement supérieur et la recherche devrait être adoptée en janvier et votée avant l'été.
Bernard LE SOLLEU.
4 commentaires
Il faut vraiment être totalement ignare dans le domaine du développement intellectuel (pour ne pas employer le mot savant "cognitif") des êtres humains pour prôner la sélection en 6ème! Et à quelque âge que ce soit d'ailleurs!
Une fois de plus, tu prends un ton péremptoire pour trancher dans un sujet que tu ne connais pas!
Rien ne vaut la sélection par l'argent.C'est ce que doit penser tout bas monsieur Hennel.
avec une sélection en 6ème, Einstein se serait retrouvé dans une école pour attardés mentaux !!!
Je vais même plus loin : sélection dès l'éprouvette. Chiche ?
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