Fausses idées ?
01/08/2012
Le bénévolat souligne la "perversité" du concept de salaire minimum...
Quand une municipalité "riche" de Quiberon n'est pas capable d'entretenir des lieux merveilleux comme "le lavoir du Rago", c'est qu'il y a un lézard dans le potage... le bénévolat, relativement mal traité dans notre société, a prouvé qu'un travail "gratuit" donne des résultats professionnels de haut niveau... quelle fierté d'ailleurs d'y rencontrer tous les jours une petite mamie, qui soigne et arrose cet endroit merveilleux...
On comprend la réticence de la Société américaine, qui n'a pas les références socialo-communistes des sociétés européennes.
Beaucoup d'emplois ont été supprimés, car non rentables, depuis la création de ce salaire minimum, puis de la hausse de sa valeur... on a alors inventé le travail à temps partiel, puis la baisse importante des charges sociales sur ce travail à temps partiel... aujourd'hui les projets de gauche sont d'augmenter "les emplois aidés" (100.000 de plus en 2013), qui sont les nouveaux "salaires minima" offerts aux jeunes avec aucune perspective...
Créer de l'emploi est une idée fausse, surtout quand elle émane de l'Etat ou d'une collectivité territoriale...
La "création de valeur" est la seule idée juste, la dépense par l'impôt écrase l'emploi pérenne !
Le salaire minimum, grand oublié de la campagne américaine
Le Monde.fr du 31 juillet 2012
C'était une promesse de campagne et elle n'engage que ceux qui veulent bien y croire : la hausse du salaire minimum américain n'a pas encore vu le jour. Pourtant l'un des plus bas des pays industrialisés, il devait être revalorisé d'environ 30 % si l'on écoutait le candidat Barack Obama en 2008. A 7,25 dollars de l'heure en 2009, il était censé passer à 9,50 dollars en 2011 (à la fin de son mandat) s'il était réévalué à l'aune de l'inflation, comme promis.
Or il semblerait que, sans tout remettre sur le dos du Vieux continent, la généreuse mesure soit elle remise aux calendes grecques. Car le chômage stagnait encore à 8,2 % en juin tandis que les embauches se débinaient et que le FMI voyait la croissance ne pas décoller des 2 % sur l'année.
Et, paramètre hérétique pour les courageux fonctionnaires qui tiennent les cordons de la bourse outre-Atlantique, une revalorisation du salaire minium pèserait sur un budget déjà largement dans le rouge.
Du coup, il n'y a eu aucune augmentation du salaire minimum américain en quatre ans, mais surtout, s'il y a eu débat dans de nombreux Etats (à l'échelle desquels est fixé un salaire minimum égal ou supérieur à 7,25 dollars)... la majorité démocrate au Congrès a soigneusement évité la question, et Barack Obama n'a fait aucune proposition.
Dommage... estime la journaliste de MSNBC, Rachel Maddow, qui explique que les candidats de cette élection devraient se pencher davantage sur le rapport coût-bénéfice d'une telle mesure. Ce "populisme économique" décrié par les Républicains serait en effet redoutablement efficace, électoralement parlant. Elle utilise l'exemple du Missouri en 2006 (à 2'50).
Autre argument : le soutien à la consommation. Une étude de la Réserve fédérale de Chicago a ainsi constaté en 2011 que, pour chaque dollar ajouté à son taux horaire, le "smicard" américain dépense 2 800 dollars de plus au cours de l'année. A bulletin de vote constant, de quoi faire la différence dans l'esprit des représentants du peuple.
Problème : si le tarif horaire pour travailler dans les chaînes de fast-food et aux caisses de supermarché n'a aujourd'hui pas bougé d'un penny, l'inflation, elle, n'a pas faibli. A la vérité, si le salaire minimum avait évolué en suivant harmonieusement l'inflation depuis 1968, il serait aujourd'hui de 10,57 dollars.
Qui dit hausse des prix et stagnation du salaire, dit perte de pouvoir d'achat. Et ce problème concerne 30 millions de votants, traditionnellement tournés vers les démocrates... mais l'on sait aussi qu'en dépit de la popularité d'un gouvernant porté aux nues un mandat plus tôt, souvent fan varie.
Mathilde Damgé
Agapanthe, au lavoir du Ragot, on y mange...
Télégramme du 28 juillet 2012
Caché derrière un épais talus de ronces, le lavoir du Ragot ressemblait à un simple amas de pierres. C'était il y a quatre ans. Il fallait y croire dur comme pierre pour que cette jungle épineuse puisse devenir un véritable jardin d'Eden avec ses fleurs multicolores et ses bassins aux nénuphars. L'association Agapanthe ne s'y est pas trompé et après des saisons de dur labeur, le lavoir a repris vie avec des couleurs florales en plus.
Près de lopins de terre
Au temps de son utilité, c'était les femmes de Saint-Julien qui y venaient laver leur linge. Mais pourquoi diable venir de si loin avec les lourdes brouettes de linge? Simplement parce qu'elles avaient à côté leur lopin de terre où elles jardinaient. On peut imaginer que le lieu était approprié aux confidences, commérages et autres... ragots. Qui lui auraient ainsi donné son nom. Mardi, il n'était pas question de commérages, l'association Agapanthe s'y est réunie pour partager un moment de détente autour d'un pique-nique, repos bien mérité quand on sait le travail que ce petit coin de paradis demande aux bénévoles. Le maire et ses deux adjointes sont venus partager le verre de l'amitié, une bonne manière de féliciter les membres de l'association!
Pratique Lavoir du Ragot à Kernavest, derrière le Sémaphore. Il est inscrit à la journée européenne du petit patrimoine. Tenir les chiens en laisse.
2 commentaires
Vous savez tout mieux que tout le monde. Vous le grand gestionnaire
gestionnaire de quoi ? quel est votre background, parlez nous de vos réussites personnelles que nous sachions
quelles sont vos compétences exactes.
Quand on joue les donneurs de leçons mieux vaut être qualifié pour l'être
par ailleurs vous avez raison, le jardin du rago est merveilleux et la municipalité de Quiberon que vous encensez généralement devrait en prendre de la graine et embaucher ses créateurs pour remplacer la personne qui les conseille en étant payée grassement pour nous sortir les plantations si laides qui sont faites à Quiberon depuis un an
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