Les contradictions de nos élus ?
16/11/2011
L'efficacité d'une deuxième "mandature", c'est de poursuivre des actions "de long terme" !
2014 risque d'être l'année des bilans. Pour l'équipe en place il s'agit de justifier une politique de 12 années "au service du citoyen" comme l'aime à rappeler Madame G !
Sur la question de l'occupation illégale des terrains privés nos élus avaient "la tête dans le potage" à la première réunion "bondée" du PLU. Et pour cause, près de 100 personnes étaient là pour entendre la parole de Madame G sur "la hutte en branchage sur le terrain de tonton"...
Heureusement que le "bureau d'études" avait la voix plus forte que celles de nos élus...
Comment concilier qualité de l'eau de baignade et "pipi dans le gazon" ? Comment justifier la présence de 3 camps de camping municipaux à 3 mètres de la mer ? en principe "bondés" un mois par an ?
L'amateurisme du père François, qui adore nous faire un cours sur les rejets illégaux sur le Port d'Orange, pourrait faire sourire ! La réalité, c'est "la mollesse" de notre équipe sur des questions fondamentales, qui heurtent bien entendu leur conscience socialiste...
Il n'y a pas aujourd'hui d'autre choix que d'interdire toute occupation des terrains privés, qui pullullent sur la Commune ou de proposer dans le nouveau PLU des autorisations de construire !
St-Pierre-Quiberon, un pied à terre illégal, 800 € d'amende avec sursis
Télégramme du 11 novembre 2011
Un artisan de la région pontivyenne était poursuivi, hier, pour avoir maintenu de façon illégale une caravane sur son terrain à Saint-Pierre-Quiberon. Une caravane qui lui servait «de pied à terre». C'est ce qu'il a expliqué, hier, devant le tribunal de Lorient. «Je l'utilisais pour dormir car j'ai des chantiers sur la presqu'île...», dit-t-il. Sauf qu'il a fallu à l'artisan plusieurs rappels à l'ordre de la municipalité, depuis octobre2010, pour qu'il retire la première et... enfin la seconde caravane stationnée à demeure, sur une zone où une autorisation est nécessaire. «Ça fait quinze jours qu'elle n'est plus là, je l'ai enlevée parce que je savais que j'allais passer ici!», lance-t-il à la présidente. Des propos qui font sursauter la procureure-adjointe, «il a fallu pas mal de temps et le couteau sous la gorge, pour qu'il se décide à enlever cette fameuse caravane», constate Christine Le Crom, vice-procureur de la République. Dans la mesure où la dernière caravane n'était, effectivement, plus là, elle se prononçait pour une amende avec sursis. Le tribunal s'est rangé derrière son avis, l'artisan écopant de 800 € avec sursis.
Kerlouan, la chasse aux mobile homes
Télégramme du 15 novembre 2011
Jusqu'alors, ils étaient tolérés. Désormais, ils sont considérés comme hors la loi. La commune de Kerlouan demande à une centaine de propriétaires d'enlever leurs mobile homes.
Cela fait désormais trente ans que les mobile homes font partie du paysage du Finistère-Nord. Kerlouan, avec ses 13km de côtes, n'échappe pas à la règle. Installés sans permis de construire, beaucoup se font coquets et discrets derrière haies et arbustes. D'autres le sont moins, à proximité immédiate du littoral. Quoi qu'il en soit, Charlotte Abiven a décidé de changer de régime, ces derniers mois.
«Plus tolérable»
La raison? Respect des règles d'urbanisme et environnementales: il est interdit d'installer ce genre d'équipement dans les zones naturelles (NDS), souligne le maire qui met en avant, par ailleurs, les problèmes d'assainissement, d'algues vertes et de qualité des eaux de baignade dans la commune. «Comment comprendre qu'on demande à des propriétaires de maisons de se mettre aux normes et que, parallèlement, on continue à fermer les yeux sur les dysfonctionnements d'installations sans permis?», s'interroge Charlotte Abiven. «C'est vrai que c'est compliqué et désagréable de revenir sur ce qui était considéré comme un acquis. Mais il arrive un moment où on ne peut plus tolérer ce genre de situation».
Prescription ?
Soit. Mais n'existe-t-il pas des possibilités de régularisation? «Trois ou quatre mobile homes pourraient éventuellement être régularisés. Pour les autres c'est impossible car situés en zone non constructible voire, pire, dans des zones humides, sur des dunes ou submersibles où on ne peut même pas poser une caravane ou une tente. On avait imaginé de créer des zones spécifiques pour mobil-homes ou transformer un camping en parc résidentiel mais ce serait assimilé à une extension d'urbanisme, ce qu'interdit la loi Littoral», affirme le maire. En tout état de cause, pour les 76 propriétaires de mobile homes qui se sont regroupés en association, la ligne de défense est claire: «La prescription doit s'appliquer, les mobil-homes étant installés depuis plus de trois ans et ayant perdu, avec leurs roues, toute mobilité».
«Un rôle social»
D'autre part, beaucoup d'adhérents affirment être en règle concernant l'assainissement, des contrôles du Spanc en attestant. Autres arguments:«Nous payons l'eau et l'électricité mais aussi une taxe d'enlèvement d'ordures ménagères à la commune. Si on n'a pas le droit d'être là, pourquoi nous faire payer?», se demande Guy Colliou. Le président de l'association met également en avant le rôle social des mobile homes: «Nous sommes une population de retraités, de 61ans de moyenne d'âge, aux revenus modestes. Autour de ces habitations de vacances gravitent des enfants et petits-enfants... Ces terrains ont été achetés avec l'accord de la Sbafer, en toute légitimité. Ils étaient, dans leur majorité, en friche. Et, aujourd'hui, on nous demande de partir?». Bref, pas question de céder alors que la commune poursuit ses «constats d'infraction» sur le terrain avant de les transmettre au procureur. À la justice, donc, de trancher. Mais les retraités des mobile homes, eux, sont bien décidés à ne pas battre en retraite.
• Hervé Queillé
3 commentaires
Je ne crois pas que vous seriez à ce point opposé aux campings de St Pierre si vous n'aviez pas acheté un bien immobilier tout près de l'un de ces terrains. Alors comme très souvent, votre intervention n'est dictée que par votre intérêt particulier.
Déménagez !
Le bilan des conneries que tu écris sur ce blog risque d'être hilarant...
n'y a qu'à faire comme le maire d'à côté qui s'est installé un mobilhome en zone verte et protégée NDa au Parco et qui s'est fait creuser une fosse d'aisance par le sivom. et tout cela avec la benediction de la prefecture qui a repondu qu'i etait elu et qu'il faisait ce qu'il voulait!
maintenant il a fait regulariser cela. alors est ce qu'il paye une taxe de vacances, une de resident secondaire? ou est ce un debut de camping industriel?
Ah ces élus! Tous pourris!
Nb, quel satnding quand même pour un maire d'une ville balneaire aussi connue que Quiberon ! on n'a vait jamait connu cela avant: ils avaient plus de classe! Le prochain, il aura une cabane dans la déchetterie avec la dingo du manio?
Les commentaires sont fermés.