En marche, Philippe Le Ray bénéficierait de l'effet "Lemaire" ?
18/05/2017
Pas de candidature Macron dans la deuxième circonscription du Morbihan...
La commission d'investiture recherche un "candidat" en Marche, à la place de Gérard Pillet ! Le délai s'arrête au vendredi 19 mai, 18 heures aux services préfectoraux...
La situation devient ici cocasse, puisque Philippe Le Ray (Les Républicains) n'aurait pas de concurrence Macron...
Avec un peu plus d'oxygène, le parti Socialiste local remet en scène les vieux artistes du parti, avec le camping-car de Philippe Chevalier de Saint Pierre Quiberon ! 39 communes en moins de trois semaines, le "papy" devra fournir un service 24/24 à sa chère Stéphanie...au programme, tous les poncifs entendus pendant les cinq années de l'ancienne Présidence : défense de l'emploi, développement économique, protection sociale et transition écologique, accompagnement des ainés, droit des femmes et défense du patrimoine... de quoi faire bouillir la marmite électorale et les tracts en quatre couleurs...
Décidément peu d'idées originales avant une campagne législative "éclair" !
La République en Marche, pas de candidat dans la 2ème circonscription
Télégramme du 18 mai 2017
Il n'y aura pas de candidat La République en Marche face au député LR sortant, Philippe Le Ray dans la deuxième circonscription du Morbihan, Auray-Quiberon-Port-Louis. La question était posée jusqu'hier, après le retrait du candidat investi par la commission nationale d'investiture du mouvement, le maire de Pluvigner, Gérard Pillet. Ce dernier l'a confirmé mardi, tard dans la soirée, par l'intermédiaire d'un communiqué : « J'ai pris la décision de me retirer de ces élections législatives non sans une grande déception », écrit-il. « L'accueil de la part de certaines personnes (un petit nombre certes mais avec des rôles importants) lors des premières réunions n'a pas été des plus chaleureux. Ces personnes ont relaté dans la presse (Le Télégramme du 16 mai) qu'elles pensaient que je n'étais pas " le meilleur candidat pour porter les valeurs du mouvement " et d'ajouter que « le choix de désigner un candidat du nord et des terres dans ce territoire marin de la deuxième circonscription n'était pas une bonne idée ". Les habitants des communes du nord et les agriculteurs qui y vivent apprécieront », poursuit le maire de Pluvigner. « Je rappelle que j'ai adhéré au mouvement En Marche ! début mars en donnant mon parrainage à Emmanuel Macron et qu'ensuite, je me suis inscrit sur le site des investitures comme tous les citoyens adhérents du mouvement pouvaient le faire.
Mon seul tort serait donc d'avoir été retenu parmi la dizaine de postulants sur notre circonscription et bien entendu de résider au nord et dans les terres ! Paulo Coehlo a dit que la liberté n'est pas l'absence d'engagement mais la capacité de choisir, je choisis donc de rester au nord et dans les terres. Je soutiendrai bien entendu le candidat En Marche, si tant est que ce ne soit pas une des trois personnes citées plus haut », conclut le communiqué.
La nomination de Le Maire rebat les cartes
La commission nationale d'investiture de la République En Marche s'est réunie hier après-midi pour désigner, ou pas, un nouveau candidat. Le temps pressait, puisque les candidats aux élections législatives, tous partis confondus, devaient avoir déposé leur dossier auprès des services préfectoraux, au plus tard, vendredi à 18 h. La commission devait examiner les dossiers de la dizaine de personnes qui s'étaient portées candidates. « La commission a tous les éléments », réagissait Lionel Toutain du comité de Quiberon. « Elle piochera dedans, ou pas ». Selon certains militants du mouvement, l'entrée au gouvernement de Bruno Le Maire (LR), annoncée hier après-midi par le secrétaire général de L'Élysée, était de nature à rebattre les cartes, le député sortant de la circonscription Philippe Le Ray (LR) candidat à sa succession, proche de Bruno le Maire, pouvant être ménagé par le mouvement du président de la République. Au regard de la difficulté de trouver un candidat de dernière minute, la commission a finalement décidé de ne présenter aucun candidat face au député sortant. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/la-republique-en-marche-pas-de-candidat-dans-la-circonscription-18-05-2017-11518064.php#lVUEsmovgk0dwRhl.99
Stéphanie Le Squer, candidate du PS
Ouest France du 18 mai 2017
Stéphanie Le Squer, 47 ans, représentera le Parti socialiste, avec pour suppléant Philippe Chevalier, de Saint-Pierre-Quiberon.
« Faire remonter ce que les gens vivent, c'est ce qui nous anime. » Originaire de Plouhinec, Stéphanie Le Squer, 47 ans, représentera le Parti socialiste dans la 2e circonscription, Auray - Port-Louis. Son suppléant a été choisi : Philippe Chevalier, 66 ans, de Saint-Pierre-Quiberon. Le binôme aborde la campagne « sereinement », avec « simplicité ». Ils la mèneront en camping-car, afin d'aller à la rencontre des électeurs, « dans les quartiers, les hameaux, les villages ».
« Relais citoyen »
Technicienne de prestations au service précarité à la Sécurité sociale, Stéphanie Le Squer fait partie du PS depuis plus de vingt ans. Au sein de la fédération, elle a été en charge de la famille, puis du logement. De 2001 à 2014, elle a siégé en tant que conseillère municipale à Lorient.
Retraité de la fonction publique, Philippe Chevalier, également encarté au PS, a travaillé 28 ans comme infirmier psychiatrique, puis cadre en Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.
Pour tous les deux, il s'agit d'une première candidature aux législatives. « Nous sommes de la société civile, on sait ce que les gens vivent. Il faut que le politique renoue le dialogue avec les citoyens, qu'il reste au contact », soulignent-ils. Proposition phare de leur programme : instaurer « un relais citoyen bénévole dans chaque commune de la circonscription ».
Parmi les priorités de Stéphanie Le Squer : « La défense du territoire, entre terre et mer, pour lutter contre les inégalités, éviter l'isolement des insulaires. »
Le binôme met aussi l'accent sur la défense de l'emploi et le développement économique, la protection sociale, la transition énergétique (dont la rénovation thermique pour les logements de personnes en précarité), l'accompagnement des aînés (dépendance, maintien à domicile, petites retraites), les droits des femmes, ainsi que la défense du patrimoine. Elle se battra aussi « pour une Europe plus puissante, plus sociale et plus démocratique ».
1 commentaire
On va bien rire quand on va decouvrir la realité Macron dans quelques mois !
les retraités vont etre surimposés, les belles maisons surtaxées....
Isls se sont fait voler l'election presidentielle et rouler dans la farine! et maintenant ils veulent voter pour leurs pires ennemi...
cocus mais contents...
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