Un vrai débat des orientations budgétaires 2017 à Quiberon !
09/03/2017
Malgré des échanges peu élégants, le "miracle" de la discussion économique est survenu !
Après trois années de dépenses "à tout va", l'équipe de Bernard Hilliet se pose enfin les vraies questions d'une gestion complexe de la commune.
Deux interventions remarquables : celle de l'adjoint aux finances, sur l'absence d'actif dans la comptabilité communale (et donc de l'amortissement comptable en comptabilité privée !), celle du premier adjoint, très claire et didactique, sur la gestion "déplorable" des 60 bâtiments communaux...
Au fond en quelques minutes (malheureusement sans information des élus de l'opposition), la vraie question de l'utilisation des finances d'une commune (7 fois plus importantes que celles de Saint Pierre) sur le long terme est posée !
La contrainte principale (si l'on augmente pas les impôts locaux) est la "pénurie" de moyens, et donc l'allocation annuelle aux dépenses de fonctionnement et d'investissement. La situation à Quiberon est aggravée par le poids des emprunts toxiques (800 000 euros par an !), la baisse de la DGF et des activités économiques récurrentes (Casino, aérodrome, piscine...)...
L'opposition met également le doigt sur l'évaluation de rachat des tennis du Bois d'Amour... et sur les dépenses somptuaires déjà engagées (Musicales avec Boulez et Debussy, rond-point de la Gendarmerie, Foyer laïque à "un euro"). La majorité insiste aussi sur le camp de camping "municipal" du Goviro, qui n'est pas dans les normes (tiens un petit rappel pour Saint Pierre !).
Le premier adjoint (qui pour la première fois a montré son véritable caractère) explique clairement l'état "lamentable" d'entretien des 60 propriétés municipales et le "gap" d'investissement des dernières mandatures...
Serrer encore les dépenses de fonctionnement, revenir aux activités communales régaliennes et bien choisir "les investissements" !
Conseil municipal de Quiberon du 7 mars 2017, cliquer ici
Conseil municipal de Quiberon, les finances locales font débat
Ouest France du 9 mars 2017
La question des bâtiments et équipements communaux était au cœur des discussions entre la majorité et l’opposition, lors du débat d’orientation budgétaire.
La polémique
À l’emprunt structuré, s’ajoutent la baisse des dotations de l’État, des recettes du casino, et de l’attribution de compensation d’Aqta. « Les élus majoritaires subissent le handicap d’une réduction considérable des ressources budgétaires, soit 5 millions d’euros en moins, due en grande partie au choix de l’équipe précédente, comme les investissements massifs en période préélectorale, les dépenses de fonctionnement réduites pour faire de l’autofinancement, et la vente de biens communaux à des prix très bas » ,a accusé Serge Brosolo, adjoint aux finances. Ces propos ont fait bondir les minorités, notamment Jacques Bénesse, qui s’est dit choqué que les élus parlent en leur nom et non en celui de la ville et de sa population. « Vous avez fait des erreurs d’orientation avec le festival des Musicales et l’étude sur Louison-Bobet, qui ont coûté 250 000 € » , a-t-il reproché.
Dynamique maintenue
Le soutien aux associations sera maintenu, à hauteur de 200 000 €. Le budget des animations va être réduit de 25 %. Si celui des Musicales passe de 110 000 € à 30 000 €, celui du Presqu’île Breizh s’élèvera en revanche à 20 000 €. « Les charges de personnel devront être maîtrisées, tout en maintenant la qualité des services, ainsi que la dynamique des investissements, trois millions de recettes en moyenne sur les quatre prochaines années » , a précisé Serge Brosolo. Voirie et bâtiments, service à la population, dont la vidéoprotection et le transport collectif, acquisitions foncières pour les logements aidés constituent les postes principaux de dépenses à venir. Les investissements pluriannuels seront poursuivis sur les gros aménagements de l’espace public.
« Trop de patrimoine »
Le premier adjoint Roland Le Guennec a énuméré les investissements à réaliser à long terme dans les bâtiments municipaux. Mairie, espace Louison Bobet, salle omnisports, bâtiment d’hébergement de l’accueil de loisirs, chapelle Saint-Clément, campings, logements communaux, médiathèque, criée… « Et vous continuez d’acheter ? N’y a-t-il pas trop de patrimoine à Quiberon ? » , a interrogé Patrick Le Roux, élu d’une minorité. Roland Le Guennec a acquiescé :« Je pense que oui. Un moment viendra où la Ville ne pourra plus assumer les coûts d’entretien de tous ses bâtiments. »
Conseil municipal de Quiberon, à l'heure des comptes
Télégramme du 9 mars 2017
Mardi soir, en conseil municipal, il a été question de budget, trois heures durant avec une présentation détaillée du compte administratif 2016 suivis du débat des orientations budgétaires 2017, le tout présenté par l'adjoint aux finances, Serge Brosolo. 95 % des projets budgétisés en 2016 en investissements ont été réalisés.
Recettes en hausse
Le budget de fonctionnement 2016 dégage un excédent de 884.817 € de capacité d'autofinancement brut. Les recettes sont en hausse (de 6,22 %) grâce entre autres à une progression des produits domaniaux (Maison de santé, salles de l'ELB, OTSI) et reversements des budgets annexes des campings et du parking du sémaphore. Mais les dépenses de fonctionnement sont elles aussi en hausse de 14,40 % (mise en place de nouveaux services : Alsh estival, dispositif passerelle, cinéma, ATSEM, etc. et charges à caractère général lourdes : entretiens des réseaux, sinistres PMA et piscine etc.). Le parking du Sémaphore (192.248 €) et les campings (329.356 €) sont pourvoyeurs de recettes importantes contrairement à l'aérodrome (-46.162 €) dont les compétences passent à Aqta. Le port de pêche fait d'excellents résultats et le cinéma arrive à l'équilibre (grâce aux subventions du CNC).
La dette est maîtrisée
La section d'investissement est, elle, en excédent de 982.
096 € alors que de gros investissements ont été effectués sans avoir recours à l'emprunt : Maison de santé (532.500 €), réhabilitation de l'école primaire (310.288 €), réaménagement du boulevard Chanard et alentours (420.000 €) etc. Il faudrait aujourd'hui 4,5 années à la Ville pour rembourser sa dette si la totalité de sa capacité d'autofinancement y était affectée, ce qui est un excellent ratio. Attention, en cas de perte du procès Dexia, le délai passerait à sept années.
Orientations budgétaires 2017
Avec des dotations d'État en forte baisse (encore -125.000 € en 2017), un emprunt structuré (ex Dexia) qui plombe les perspectives budgétaires (explosion des intérêts : 2,3 millions d'euros entre 2013 et 2017) et une baisse constante des recettes du Casino, les perspectives sont assombries. Pour faire face, les dépenses de fonctionnement seront en baisse : -10 % sur les dépenses non contraintes et -25 % sur les animations. Les charges de personnel seront ajustées aux stricts besoins. En investissement, la dynamique sera maintenue : politique d'habitat volontariste, services à la population de qualité, optimisation des activités économiques et renforcement du lien social. (Port Maria : 300.000 €; école primaire : 385.000 €; boulevard Chanard suite : 180.000 €; Videoprotection : 50.000 €; gymnase : 45.000 €, etc.) Avec des taux qui restent stables : taxe d'habitation à 7,21 % (16,31 % en national), taxe foncier bâti à 11,49 % (19,06 %) et taxe foncier non bâti à 15,73 % (41,75 %), Quiberon est, pour Serge Brosolo, un petit paradis fiscal. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/conseil-municipal-a-l-heure-des-comptes-09-03-2017-11428091.php#3uSXUuEPSZT1xvx2.99
Les bâtiments communaux préoccupent
Le 1er adjoint, Roland le Guennec a attiré l'attention sur le fait que parmi les 60 bâtiments communaux, un très grand nombre sont dans des états très préoccupants : « ELB (deux à trois millions d'investissement), la mairie qui a des problèmes de structure, l'Accueil de loisirs, dont la toiture s'effrite, La chapelle Saint-Julien qui n'a eu qu'un pansement, les campings publics de Kerné et du Goviro qui sont dans un état indigne pour une Ville telle que Quiberon, des logements sociaux qu'on ne peut plus louer et la liste n'est pas exhaustive ». Pour le premier adjoint, il va falloir faire des choix. Patrick Leroux, de la minorité, n'a pas manqué l'occasion de demander « pourquoi, dans ce cas, on va investir 202.000 € pour l'achat du tennis du Bois d'amour ? » Des questions qui reviendront lors de prochains conseils.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/conseil-municipal-a-l-heure-des-comptes-09-03-2017-11428091.php#3uSXUuEPSZT1xvx2.99
2 commentaires
Nous y voilà!! les gaspillages ehontés de la gestion Hilliet et la gabegie BElz/le goff eclatent au grand jour... des millions d'euros evaporés! incompetence!!! inconséquence! betise ..
Hilliet finance à tout va: eadm, espacil et giboire en spoliant confiscant des terrains des familles quiberonnaises pour les leur remettre ou à des organismes exterieurs à la commune qui font des affaires sur notre dos...
hilliet dejà il etait incapable quand il etait à l'ecole saint clement de faire une addition sans faire d'erreurs..ecole saint clement qu'il a vendu pour rien à un promoteur pour faire une residence pour nantis. hilliet y a plusieurs apprtements d'ailleurs (cadeau!) et il se mele de finances communales... quant à Brosolo, il est allé à l'ecole Sakrkozy! il a donc appris à bien mamipuler les comptes... mais la realite est eclatante maintenant!
JR avait raison! il a été le premier à deballer leurs gaspillages chez Hennel!il faut leur dire merci!
et maintenant que va t il se passer ici Quiberon? rien!... ils devraient demissionner... et les membres du conseil degager, car il ont appouvé ces gaspillages et cette gabegie..
l'an prochain, on sera mis sous tutelle! et on sera ruiné! car on devra etre ecrasés par les impots malgré leur denegations car on nous l'imposera (banque, prefecture!)
et le Marchetti? il est lui aussi payé à ne rien faire??? c'est la republique des pourris ici!
Non, vos souvenirs de jeunesse et d'école ne préparent pas l'avenir ! Proposez donc vos idées pour faire bouger Quiberon ! si vous en avez !
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