La "malédiction de l'emploi" à Saint Pierre Quiberon
22/02/2017
L'emploi "qualifié" est bridé par l'absence d'infrastructure "telecom" sur la Presqu'île !
En 2005, Levallois Perret offre la fibre "réversible" à 100 millions de bits par seconde ! Ici, sur Saint Pierre Quiberon, l'ADSL offre une moyenne de 6 millions de bits par seconde...
Aujourd'hui en 2017, les probabilités de connexion à la fibre sont faibles (2016 : début à Auray, 2017 : début à Carnac...).
D'autres moyens existent, car le marché de la fibre n'est pas soumis à la "concurrence" ! La 4G, et bientôt la 5G peuvent "suffire" à irriguer quelques points de consommation de "très haut débit", qui seraient réservés aux entreprises et à quelques consommateurs avisés.
La "fracture territoriale", qui se dessine en France, s'explique évidemment par le retard des infrastructures dans les territoires éloignés et prive ainsi ceux-ci des emplois les plus qualifiés.
La "bataille" des infrastructures se livre aussi à Saint Pierre !
Les chiffres fous de la 5G, qui va irriguer tous les secteurs de l’économie
Les Echos du 16 février 2017
Les chiffres fous de la 5G, qui va irriguer tous les secteurs de l’économie
Les chiffres sont énormes et on peine à y croire. Mais le cabinet anglais IHS Markit évalue à 12,3 trillions, autrement dit plus de 12.000 milliards de dollars, l'apport de la 5G à l'économie mondiale en 2035. « C'est presque l'équivalent de la consommation américaine en 2016 et plus que celle de la Chine, du Japon, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et de la France combinés, l'an dernier », souligne l'étude.
La 5G, qui doit voir le jour fin 2019, promet de multiplier par 1.000 la performance des réseaux. Et de porter l'essor de l'internet des objets. IHS a passé en revue les secteurs pouvant le plus bénéficier de cette technologie. Automobile, santé, finance, télécoms... (voir graphique), tous vont en profiter. Et c'est la somme des contributions de la 5G à ces secteurs qui donne le chiffre de 12,3 trillions.
VIDEO - Les chiffres fous de la 5G
L'étude prévoit en outre la création de 22 millions de nouveaux emplois. Soit, l'équivalent de la population de Pékin ! 85 % des Européens sondés par IHS estiment que de nouvelles industries vont émerger, liées aux bénéfices apportés par la 5G. Et, que 88 % de nouveaux services et produits vont être inventés grâce à la 5G, souligne IHS qui a interrogé plus de 3.500 décideurs et spécialistes de la technologie.
La France déjà en retard ?
Autre chiffre : la 5G devrait générer pas moins de 3,5 trillions de dollars de revenus en 2035, ce qui représente le PIB de l'Inde. C'est la Chine qui en profitera le plus, avec 984 milliards de dollars, devant les Etats-Unis (719 milliards). En Europe, l'Allemagne, dont la force de l'industrie n'est plus à prouver, devrait être la grande gagnante : 202 milliards de revenus et 1,2 million d'emplois créés. Outre-Rhin, on avait déjà été les premiers à lancer les enchères pour la 4G...
La France, elle, n'attend « que » 85 milliards de revenus et près de 400.000 emplois nouveaux. Le Royaume-Uni est derrière elle en revenus (76 milliards), mais devant en emplois (605.000). Et, outre-Manche, la 5G, c'est plutôt bien parti : le régulateur prévoit de mettre à disposition les premières fréquences dès cette année. Alors que dans l'Hexagone, des voix s'élèvent déjà pour pointer le retard. Déjà, pour la 4G, la France ne comptait pas parmi les bons élèves. « Il va falloir un vrai travail de fond de l'Etat et du régulateur pour que la France ne soit pas en retard pour le déploiement de la 5G, explique Laurent Fournier, DG de Qualcomm France. Les pouvoirs publics français ne sont pour l'heure pas très actifs par rapport à l'Allemagne ou même l'Italie. Les Italiens sont à fond sur la 5G, comme rarement on les a vus. »
L'étude IHS démontre qu'il y a une attente forte des bénéfices espérés de la 5G. « Je ne pense pas qu'il y ait de survente, affirme Laurent Fournier. En revanche, il existe une préoccupation très nette sur la capacité à investir, notamment en France. » IHS pointe, notamment, l'inquiétude des sondés pour l'économie globale de leur pays, si la 5G devait y être déployée trop tardivement, par rapport au reste du monde. 76 % des Anglais et 73 % des Français redoutent ainsi d'être moins compétitifs. A l'inverse, seuls 59 % des Allemands souffrent des mêmes maux.
Pour l'heure, dans le monde, ce sont la Corée et le Japon qui sont les plus avancés. Les Jeux Olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud, vont, d'ailleurs, faire office de premier terrain d'expérimentation pour la 5G. En Europe, c'est la Finlande et la Suède qui font la course en tête. C'était déjà le cas pour la 4G et, manifestement, tous deux sont plutôt bien partis pour recréer une dynamique de leadership en 5G.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0211799213312-les-chiffres-fous-de-la-5g-qui-va-irriguer-tous-les-secteurs-de-leconomie-2065282.php#kU0rfmb42TmYj69Y.99
La 4G fixe prend son envol en Haute-Garonne et Bourgogne-Franche-Comté
Silicon.fr du 15 février 2017
Deux initiatives s’appuyant sur les technologies mobiles pour remplacer la fibre optique voient le jour en France.
La « 4G fixe » gagne du terrain en France. Cette solution consiste à s’appuyer sur les réseaux mobiles LTE pour apporter du très haut débit (THD) fixe aux foyers mal desservis en ADSL et pour lesquels la fibre risque d’arriver bien tard, si elle arrive. En témoigne un déploiement et une expérimentation en cours sur le territoire.
La Haute-Garonne couverte en 2018
Le 3 février dernier, le département de Haute-Garonne a inauguré deux stations de base dont le signal radio apporte du très haut débit sans fil (à raison de 30 Mbit/s descendant et 5 Mbit/s montant) aux résidences de Rieux Volvestre et Latrape. Deux sites pilotes qui, depuis avril 2016, expérimentaient la 4G fixe auprès d’une vingtaine de bêta-testeurs. Des offres d’accès assurées par les opérateurs Alsatis et Ozone tandis que l’infrastructure a été mise en place par Altitude Infrastructure. Une période de test concluante qui actionne aujourd’hui le feu vert au déploiement de la technologie sur l’ensemble du département. Objectif : couvrir près de 37 000 prises éligibles actuellement limitées par un débit inférieur à 4 Mbit/s.
Ce déploiement nécessite quelques aménagements du réseau. D’abord, la bascule des 33 stations de base Wimax (en 3,5 GHz) sur la technologie 4G fixe auxquelles viendront s’ajouter 16 nouvelles stations radio. Elles seront gérées par Altitude Infrastructure Exploitation. L’ossature générale du réseau (réseau de collecte et de rapatriement en faisceaux hertziens) devra également être élargie afin de répondre aux besoins de bande passante. Les stations de base seront par ailleurs secondées par des bornes Wifi : 21 d’entre elles déjà en place bénéficieront d’une mise à jour de montée en débit, et une trentaine seront nouvellement installées. Elles seront opérées par Alsatis dans la bande des 5,4 GHz. Enfin, la mise à niveau du réseau nécessite le remplacement du parc actuel opéré en Wimax, notamment les antennes des 1 400 clients résidentiels actuels.
3000 foyers à couvrir en Bourgogne-Franche-Comté
Ces quatre volets doivent être achevés début 2018. La Haute-Garonne s’inscrira alors parmi les premiers départements français à bénéficier du très haut débit sans fil fixe comme une alternative à l’arrivée de la fibre sur l’ensemble du territoire dans le cadre du plan France Très haut débit pour 2022. Déploiements qui pourrait s’étaler jusqu’en 2030, considérait récemment la Cour des comptes. Mais le pays toulousain ne sera pas le seul territoire à emprunter le chemin de la 4G fixe. La Bourgogne-Franche-Comté aussi.
La région vient ainsi de lancer une expérimentation pour couvrir 3 000 foyers, dont 200 locaux professionnels, avec une desserte du très haut débit par voie hertzienne. Profitant d’une autorisation de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), les tests s’appuieront là aussi sur la bande de fréquences aujourd’hui dédiée au Wimax (3,4-3,5 GHz) pour délivrer du 30 Mbit/s en réception et 5 Mbit/s en émission. Une offre triple play (Internet, téléphonie, télévision) devrait accompagner le service. C’est l’opérateur d’infrastructure Axione (filiale du groupe Bouygues Energies et Services) qui se chargera des travaux. Une centaine de foyers et collectivités bêta-testeurs ont été sélectionnés en Saône-et-Loire à Montcenis et Gergy.
Bouygues Telecom précurseur avec sa 4G box
Si les tests s’avèrent concluants, la région lancera le déploiement de la technologie alternative à la fibre à partir de l’été prochain en Saône-et-Loire, en Côte-d’Or et dans l’Yonne dans un premier temps. Les autres départements feront alors l’objet d’une analyse des besoins.
Ces expérimentations et déploiement s’inscrivent en parallèle de l’offre 4G Box lancée fin janvier par Bouygues Telecom. L’opérateur propose en effet aux abonnés de s’appuyer sur son réseau mobile 4G pour apporter du haut débit Internet (sans téléphonie ni télévision) via un routeur Wifi aux foyers qui en manquent cruellement. Autant d’initiatives qui préfigurent probablement les futures alternatives aux technologies fixes pour couvrir les zones où la fibre optique n’arrivera probablement jamais. Rappelons ainsi que le plan France Très haut débit prévoit de couvrir l’ensemble du territoire en THD dont « seulement » 80% en fibre optique.
Emploi, la fracture territoriale se creuse
Les Echos du 21 février 2017
La ville de Lyon (photo), comme Toulouse, Montpellier, Nantes, Renneset Bordeaux, a créé des emplois entre 1999 et 2013 - AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK
Les villes petites et moyennes sont à la traîne depuis une dizaine d'années, avec moins de créations d'emploi et davantage de métiers en perte de vitesse, selon une étude de France Stratégie.
Un marché de l'emploi à deux vitesses se dessine dans l'Hexagone depuis une dizaine d'années. Les créations d'emplois en France se concentrent sur les aires urbaines de plus de 500.000 habitants, positionnées sur les métiers les plus dynamiques, notamment de cadres, au détriment des villes petites et moyennes, selon une étude de France Stratégie parue mardi.
La douzaine de métropoles régionales rassemblent près de 46% des emplois, dont 22% pour Paris et 24% en province. De 2006 à 2013, c'est dans ces aires urbaines de plus de 500.000 habitants que se sont concentrées les créations d'emplois alors que les villes moyennes, les petites villes et les communes isolées ont subi des pertes, observe l'organisme placé auprès du Premier ministre.
"Métropolisation" depuis 2006
Cette évolution est "inédite" depuis 1968. La croissance de l'emploi a profité à l'ensemble du territoire jusqu'en 1999, puis les territoires se sont de plus en plus différenciés, et entre 2006 et 2013, les écarts se sont creusés, analyse France Stratégie.
ANALYSE - Les métropoles et les autres, la nouvelle fracture française
La France, championne européenne des métropoles
Cette "métropolisation", qui "devrait se poursuivre", est principalement liée à une concentration des emplois de cadres dans les métropoles, positionnées sur des "métiers structurellement dynamiques", aux tâches "non répétitives" et à "fort potentiel de créations d'emplois d'ici à 2022" (85% des ingénieurs en informatique, 75% des professionnels de l'information et de la communication, 69% du personnel d'études).
A cela s'ajoute un "effet local" : pour un métier donné, la croissance y est supérieure au reste du pays. Le nombre de cadres y croît davantage, mais aussi les métiers industriels, qui résistent mieux qu'ailleurs.
Rouen et Lille, deux mauvais élèves
Cet effet est néanmoins inégal : de 1999 à 2013, les métropoles de Toulouse, Montpellier, Nantes, Rennes, Bordeaux et Lyon ont créé des emplois, alors que Rouen et Lille en ont perdu. Et Paris a enregistré ces dernières années une dynamique beaucoup moins favorable qu'en province.
A contrario, les villes petites et moyennes sont plus positionnées sur des métiers en perte de vitesse (ouvriers, employés, agriculteurs). Les aires urbaines de moins de 100.000 habitants et les aires moyennes subissent aussi des "dynamiques négatives", et l'impact de la désindustrialisation y est plus fort qu'auparavant.
Des métiers fragiles peu mobiles
Cette sur-représentation des métiers fragiles "sera source de diminutions d'emplois et de reconversions professionnelles imposées par les mutations économiques", anticipe l'étude, qui prévient : "Le risque qui pèse sur ces territoires est d'autant plus élevé que les personnes exerçant des métiers fragiles ont une mobilité géographique généralement faible."
De plus en plus d'agriculteurs sont contraints de quitter leur exploitation
Quant aux communes isolées, si elles souffrent d'une baisse de l'emploi dans les métiers agricoles et ouvriers, l'effet local y est positif : les métiers industriels résistent mieux, les professions de santé et artistiques s'y développent plus.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/0211816649786-emploi-la-fracture-territoriale-sest-creusee-au-profit-des-metropoles-2066602.php#P7qX4kRl65j78js8.99
1 commentaire
tout ca c'est du baratin de commercial. De la 5g pourquoi faire? alors qu'on est obligé d'aller exercer ailleurs là où il y a les les labos de recherche les bureaux d'etudes, les grands ateliers... ici, il n'y a plus rien à faire d'interessant si ce n'est d'être bistrotier, restaurateur , etripeur chez Hilliet ou le RSA...
en plus vous voulez mettre partout des relais hyperfréquences de puissance?. on n'a pas fini de voir des enfants avec des tumeurs cerebrales ou des maladies bizarres liées à l'exposition aux hyperfréquences, tout ca pour que des bobos qui n'ont rien à faire puissent regarder sur leur iphone un film porno...déjà que des peronnes se plaignent des troubles des linky!
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