La "libre circulation" des grosses fortunes...
06/12/2016
L'administration fiscale oblige les "politiques" à des contorsions inimaginables !
Les enjeux financiers sont importants et l'intérêt de chaque pays est de limiter "les déménagements", à l'âge de la retraite !
C'est ainsi que le TGV Paris-Lausanne est étroitement surveillé, pour un trajet de moins de trois heures. La Suisse, dont la réputation de refuge financier et fiscal remonte à la dernière guerre, est la destination préférée des "grandes fortunes françaises", amplifiée par les placements rocambolesques de ministres socialistes. Les quatre plus grosses fortunes en Suisse sont "françaises" !
Ce mouvement, initié par la création de l'Impôt sur les Grandes Fortunes, s'est accéléré depuis 2012 avec l'augmentation des taux de cet impôt, ainsi que les projets "avortés" de taxation des hauts revenus à 75%... Il est également encouragé par la variation du taux de change Franc Suisse contre Euro, qui n'est pas favorable à l'Europe !
Le départ de la Grande Bretagne de l'Europe remet au premier rang les effets d'une monnaie unique et d'une politique monétaire "commune" sur des pays dont la réglementation fiscale est disparate...
La course vers la "low fiscalité" est devenue pratique courante : le Portugal attire le retraité "plutôt aisé", la Grèce propose des conditions d'emménagement exceptionnelles, l'Irlande assure un nid douillet aux grandes sociétés américaines...
Les "arrangements fiscaux" attirent également les grandes fortunes vers les "îles vierges", "Jerseys et son archipel", "l'île de Man", et surtout aujourd'hui vers "Panama". Le Droit anglais du "Trust" permet de se cacher sous des noms d'emprunt...
En Bretagne, le Brexit peut avoir des effets sur l'immigration britannique, qui jusqu'à présent était attirée par le différentiel avantageux du Prix de l'Immobilier. La chute du cours de la Livre, par rapport à l'Euro, risque d'entrainer un mouvement inverse de retraités "appauvris"...
Etre "fiscalement" compétitif, un axe majeur de la future politique française !
Forte érosion du nombre de contribuables fortunés
Les Echos du 15 avril 2016
Le nombre de contribuables des tranches supérieures a chuté de 8 % en 2014. Cette catégorie rapporte chaque année 20 % de l'impôt sur le revenu.
Les recettes de l'impôt sont-elles en train de s'éroder chez les très hauts revenus ? Il est encore trop tôt pour l'affirmer, mais les dernières données publiées par l'administration fiscale, celles sur l'impôt de 2014 payé sur les revenus 2013, font état d'une nette baisse du nombre de contribuables dans les tranches supérieures de l'impôt. En 2014, le nombre de foyers fiscaux dont le revenu fiscal de référence est supérieur à 200.000 euros a chuté de 8 %. Ils n'étaient plus que 137.081 foyers dans cette tranche de revenus, contre 148.268 l'année précédente. Avec de gros risques d'érosion des recettes de l'impôt : si ces contribuables ne représentent que 0,4 % des foyers fiscaux, ils acquittent chaque année en moyenne 20 % de l'impôt sur le revenu.
Dans toutes les tranches de revenus au-delà de 200.000 euros, le nombre de foyers a baissé. Et plus on monte en revenus, plus la baisse est spectaculaire. Ainsi, le nombre de foyers dont le revenu est compris entre 400.000 et 500.000 euros a chuté de 15 % en 2014, tandis qu'entre 1 million et 2 millions de revenus, la baisse atteint 30 %. En 2013, l'évolution était moins évidente : certaines tranches de revenus voyaient le nombre de contribuables monter, d'autres baisser. Le recul était cependant déjà marqué pour les contribuables dont les revenus sont supérieurs à 1 million d'euros, ce qui conduit, sur deux ans, à une vraie chute les concernant.
L'exil fiscal mis en cause
Ce phénomène est difficile à expliquer précisément, d'autant que l'on ne sait pas s'il s'inscrit dans la durée, en l'absence de données historiques et des chiffres pour 2015. L'exil fiscal, souvent dénoncé par la droite et les entrepreneurs, est en cause, mais il ne suffit pas à lui seul à expliquer cette chute. En 2013, le fisc a recensé 659 départs parmi les revenus supérieurs à 300.000 euros, alors que les données de l'administration montrent qu'on a perdu 9.672 foyers dans cette tranche. Bercy avance l'argument d'une certaine volatilité dans les très hauts revenus qui dépendent parfois d'un événement exceptionnel, comme la cession d'une entreprise, d'un fonds de commerce ou un départ en retraite. Ainsi, ce ne sont pas nécessairement les mêmes personnes que l'on retrouverait d'une année sur l'autre dans les tranches supérieures de l'impôt.
Une autre explication pourrait se trouver dans l'évolution de l'assiette de l'impôt. Celle-ci avait déjà fortement impacté le rendement de la « surtaxe Sarkozy " créée en 2011 (3 à 4 % pour les revenus supérieurs à 250.000 euros). Cette taxe n'a rapporté que 369 millions d'euros en 2014, contre 630 millions en 2012. Durant ces années de crise, il est possible que les contribuables aient réalisé moins de plus-values mobilières ou aient renoncé à vendre leur entreprise. L'année 2013 a été pleine d'incertitude suite à la fronde des « pigeons », ces entrepreneurs qui s'estimaient lésés par la mise au barème des revenus du capital. Ce n'est qu'en fin d'année qu'a été voté un abattement pour durée de détention qui évite aux créateurs d'entreprise de payer un impôt trop lourd lorsqu'ils revendent leur société. 2013 a aussi été la première année d'entrée en vigueur de la mise au barème des revenus du capital, un changement de fiscalité majeur qui a pu occasionner des modifications de comportement. Certains contribuables ont pu renoncer à exercer des plus-values, certains dirigeants ont pu renoncer à se verser des dividendes. « La volonté du gouvernement était d'inciter à la détention longue. Certains comportements de détention de courte durée ont pu être dissuadés ", indique-t-on à Bercy.
- @In_Feuerstein
- En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/15/04/2016/LesEchos/22172-007-ECH_forte-erosion-du-nombre-de-contribuables-fortunes.htm#zVcQIUagVeWyz0jz.99
Quatre Français de plus parmi les plus riches résidents suisses
Le Figaro du 5 décembre 2016
Guillaume Guichard
La Suisse continue d’exercer son attrait envers les richissimes Français. En 2016, le classement des 300 plus grosses fortunes installées de l’autre côté du Léman, dressé par le magazine Bilan, compte cinquante-quatre Français, soit quatre de plus qu’en 2015.
Pas de milliardaire, mais des multimillionnaires, se sont installés récemment dans la Confédération. Le magazine suisse a repéré Jean-Pierre Valentini (ex-Trafigura, société de trading), Alain-Dominique Perrin (ancien président de Cartier), Michel Venturini (créateur du groupe But), et la famille Abittan (Grand Optical, Photoservice et Acuitis).
Des Français ont en revanche quitté la Suisse. Il en va ainsi d’Alexandra Pereyre de Nonancourt (champagne Laurent-Perrier) et du créateur de mode Daniel Hechter, ce dernier ayant pris
la direction du Luxembourg. Le classement de Bilan ne recense pas toutes les arrivées de riches français en Suisse. En effet, le ticket d’entrée de son recensement se situe à 100 millions de francs suisses (92 millions d’euros). De plus, « certaines grandes fortunes échappent à notre radar », reconnaissent nos confrères helvètes. Une chose est sûre : l’exil fiscal se poursuit bel et bien en France. Pire, il s’accélère, et cela se voit dans les statistiques disponibles de ce côté-ci de la frontière. L’administration fiscale a enregistré entre 2013 et 2014 une hausse de 10 % des départs des contribuables dont les revenus dépassent les 100 000 euros, d’après le rapport annuel sur le sujet du ministère des Finances transmis au Parlement il y a quelques jours. Plus de 4 000 ménages aisés ou fortunés ont ainsi quitté la France en 2014, dont 589 qui bénéficient d’un revenu fiscal supérieur à 400 000 euros.
La Bretagne ne veut pas rater le Brexit
Ouest France du 6 décembre 2016
Le Conseil économique, social et environnemental régional regarde de près les effets du Brexit. Et demande une place pour la Bretagne dans les négociations.
Une première française
La Bretagne est manifestement la première région française à se préoccuper des conséquences, à l’échelle de son territoire, des conséquences du Brexit et du départ de l’Union européenne du Royaume-Uni. Et c’est même, peut-être, une première européenne. Le Ceser, le Conseil économique, social et environnemental régional, l’assemblée consultative du conseil régional, vient donc de commencer à se pencher sur le sujet. C’était la demande formulée par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et président du conseil régional, au lendemain du Brexit. Personne ne sait véritablement ce qui sortira des négociations qui vont s’engager. Pour autant, le Ceser est parti du principe que les conséquences du Brexit seront lourdes.
Tous les secteurs concernés
Transport transmanche, agriculture et agroalimentaire, recherche et enseignement supérieur. Le Ceser fait remarquer que tous les secteurs d’activité sont concernés par un Brexit musclé, l’hypothèse de départ. Impossible d’en mesurer aujourd’hui les effets, tant que les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne ne sont pas bouclées. Pour autant, cette incertitude est déjà préjudiciable : « Les doutes qui pèsent sur les investisseurs et les acteurs socio-économiques se font d’ores et déjà ressentir ».
Des Britanniques sur le départ ?
C’est l’un des effets du Brexit : la livre a baissé d’environ 15 % face à l’euro. Traduction : une baisse sensible du nombre de touristes d’Outre-Manche cet été, environ 10 %. Au-delà, le Ceser s’interroge sur l’avenir des quelque 13 000 Britanniques installés en Bretagne, et surtout en Bretagne centrale ( infographie ). Ce sont souvent des retraités, avec du pouvoir d’achat. Mais si la livre baisse ainsi, ils pourraient être tentés de retourner vivre au Royaume-Uni. « D’éventuels départs seraient problématiques pour les territoires qui vivent largement grâce à l’activité liée à leur présence », prévient le Ceser.
Une place dans les négociations
C’est la première des préconisations du Ceser : la Bretagne ne doit pas être seulement spectatrice du Brexit. Elle doit aussi s’efforcer de peser pour que ses intérêts soient pris en compte. Aussi, le Ceser réclame-til une place dans les négociations. Peut-être pas pour la seule Bretagne, mais pour l’ensemble des Régions françaises.
Didier GOURIN.
11 commentaires
Il faut fuir le socialisme et les socialistes!...
car " trop d'impot tue l'impot! "
surtout quand on voit les gaspillages de ces cons là. (et de nos élus locaux...
A propos de Suisse: ce matin sur france inter, le journaliste s'est fait un plaisir d'annoncer à Benoit hamon que son ami Vals futur president socialiste de la france avait une mère suisse dont le père etait très lié à une des banques de l'UBS!... celle qui avait fait travailler l'argent confisqué aux juifs par les Nazis et qui continuait à le faire etant donné que les proprietaires des fonds ne sont toujours pas revenus...
il faut faire payer les riches et les retraités tous friqués qui viennent ici : ce sont tous des duchentils voleurs et profiteurs qui en plus nous font ch..r
Kibronx, veuillez prendre exemple sur Cazeneuve ! Votre langue est "hard" !
Donc a QUIBERON.............il y aurait des riches......a part je ne vois pas?????? des noms......des noms...........des noms
t'as qu'à regarder qui a des SCI par ici et qui brade les biens des Quiberonnais apres les avoir spoliés
QUI est riche a QUIBERON????????????????????????
il y a une cinquantaine de duchentils qui payent l'ISf selon les données de la mairie
Il faut demander à Brosolo où sont les riches.
Vous êtes classés car il passe son temps à éplucher les impôts de ses concitoyens en jaloux maladif et minable qu'il est.
A ceux qui le dérangent il s'arrange pour leur coller un contrôle fiscal.
A ses amis qui planquent tout il leur remet un satisfécit de bons citoyens.
Tout ça pue le macchabée et la fin d'un régime.
Pour en revenir à Brosolo il les cumule. BERCY puis TOTAL l'affréteur du navire poubelle ERIKA qui en 1999 pollua nos côtes.
Au fait où était ce monsieur à cette époque et après lors du procès qui n'a guère profité aux communes du coin.
Lors de cette pollution criminelle beaucoup s'en sont mis plein les poches pendant que les bénévoles risquaient leur santé.
Enquêtez et vous découvrirez des choses abominables.
Question pollution le réseau d'eaux usées est obsolète depuis longtemps.
Quant aux eaux pluviales qui partent directement à la mer elles polluent tout autant.
Rozo et Hilliet feraient bien d'aller voir ce qui se passe à Biarritz par exemple où ces eaux sont récupérées dans des bâches puis pompées à la station d'épuration telles les eaux usées.
La plage de Vahidy par exemple est polluée pourquoi pas le reste de la baie où toutes les stations balnéaires dégeulent.
Les ostréiculteurs s'inquiètent mais au lieu de rechercher des subventions pour compenser le faible prix d'achat proposé par les grandes surfaces ils feraient mieux de vilipender tous les politicards qui non seulement laissent faire mais s'engraissent en n'entretenant pas leurs ports par exemple et en détournant l'argent des plaisanciers et marins professionnels.
Honte à eux et surtout aux anciens marins qui font ami-ami avec ces gens-là ou qui, pire, sont employés par eux. Honte à eux!
En 2017 dans quelques mois il faut les virer et en 2020 leur mettre une déculottée mémorable mais hélas le mal aura été fait depuis longtemps
Voici un lien sur Biarritz et son petit film
http://ville.biarritz.fr/vivre-a-biarritz/infoplages/qualite-de-leau/
Effectivement les maires des communes donnant sur la baie de Quiberon ainsi que le président du conseil général ont beaucoup à apprendre et à exécuter.
C'est ça ou crever!
Quelles sont les longueurs des émissaires à Port Kerné?
Les cartes hebdomadaires de la préfecture reflètent-elles la réalité?
A Carnac quelle est la longueur de l'émissaire
Brosolo et sa commission des mouchards... composée de quelques amis de Hilliet qui apres avoir examiné les impots et taxes payés par les uns et les autres commercants vont compter discretement les clients en terrasse ou fouiller les poubelles et même pour certains mouchards vont roder autour des maisons et proprietés pour se renseigner sur le train de vie...
Il faut ce mefier de cette petite putain...
Il a appris ce metier aupres de sarkosy...
il etait où Brosolo?
Il negociait des dollars de Khadafi pour le compte de Sarkozy qui l'a recompensé apres...
maintenant il joue les grands financiers à Quiberon en jetant nos impots par les fenetres... il a trouvé un nouveau maitre: le roi de la sardine
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