Bretagne Sud ! Un concept, qui a de l'avenir !
27/10/2016
Plus riche que Rennes, un peu moins que Nantes !
Les querelles de frontières entre Quiberon et Saint Pierre paraissent stupides...passons avec de "nouveaux élus" vers une nouvelle frontière, le développement de notre région.
Préparons dès maintenant les élections de 2020 ! dans 3 ans !
Vannes, Lorient et Quimper bientôt mariées ?
Ouest France du 27 octobre 2016
Les présidents d’agglo veulent se rencontrer en novembre pour accélérer la coopération entre les trois villes. Un pacte offensif marquant le début d’une métropole de Bretagne sud ?
L’idée
Marier Vannes, Lorient et Quimper ? Imaginer une métropole de Bretagne sud de 950 000 habitants, soit 29 % des Bretons ? « On n’en est pas là », relativise Norbert Métairie, maire de Lorient et président de Lorient agglomération. Mais l’idée est dans l’air. « Il s’agit d’entériner des coopérations entre les trois agglos. Nos agences de développement et d’urbanisme respectives travaillent là-dessus depuis deux ans », confirme Norbert Métairie. « Cette réflexion, lancée avec les autres présidents, est apolitique », ajoute Pierre Le Bodo, président de Vannes Agglo. Pour l’élu lorientais, il n’y a de toute façon pas le choix : « C’est l’avenir des territoires. On ne peut plus rester chacun dans notre coin, isolé. On a un modèle de développement qui doit reposer sur le faire ensemble et dépasser les clivages politiques et entre villes. Il faut prendre exemple sur le projet Bretagne à grande vitesse (NDLR : autour de la ligne à grande vitesse et de la modernisation des lignes Rennes-Brest et Rennes-Quimper) : là, tout le monde est uni et ça paye. Faire collectivement, ça amène à du gagnant-gagnant. » « Et cela permet de peser sur les orientations prises », renchérit Pierre Le Bodo.
« Tout seul, on a plus de mal »
S’agit-il aussi de résister aux trois puissantes métropoles que sont Brest, Rennes et Nantes ? Oui pour le président de Vannes agglo : « Nous devons faire face aux métropoles qui cannibalisent notre territoire. » Norbert Métairie est plus nuancé : « Résister, ce n’est pas le débat .On est dans un travail constructif tous ensemble. Mais nous devons montrer, nous les villes moyennes, que nous avons des atouts considérables. Je peux prendre l’exemple de la progression considérable des emplois de cadres : dans l’aire de Lorient, ils sont plus de 10 000. Quand ils viennent s’installer chez nous, il y a la question des conjoints. Si on peut apporter ensemble des réponses pour trouver des emplois pour ces derniers, c’est mieux. Tout seul, on a plus de mal. » Autre exemple, la sailing valley, qui regroupe, autour du nautisme, des pôles économique, touristique et course au large entre La Forêt-Fouesnant, Lorient, La Trinité-sur-Mer et le golfe du Morbihan : « On peut développer tout ça mais il faut qu’on soit organisé. » Ce « pacte offensif » entre Vannes, Lorient et Quimper, Norbert Métairie ne l’imagine pas, du moins pas tout de suite, en faisant voler les frontières administratives et institutionnelles. « On doit développer nos coopérations dans le respect des entités territoriales de nos agglomérations respectives. On pourrait déjà être un pôle métropolitain : ça existe institutionnellement. Mais c’est le fruit d’un très long processus. Cela ne se fera pas tout de suite. » Et puis, aux yeux de Norbert Métairie, au fond, « la seule métropole qui vaille, c’est la Bretagne elle-même. Je ne suis pas contre le fait que Rennes soit la capitale. Mais il ne faut pas mettre toute la stratégie sur cette logique-là. Il y a des richesses ailleurs. » Même discours de Pierre Le Bodo : « Faire naître une nouvelle métropole, c’est non. » Pour entériner ce rapprochement, démarche innovante, les premières rencontres de Bretagne sud seront organisées le 3 novembre, au palais des congrès de Lorient, sur la thématique de la métropolisation et des coopérations de territoires. « Des universitaires et chefs d’entreprise viendront témoigner sur les interdépendances et dynamiques qui existent entre Vannes, Quimper et Lorient » , précise Norbert Métairie. Et de répéter : « Il faut une vision d’avenir ensemble. Dépassons les querelles de clochers. Organisonsnous ensemble pour être visible et éviter les prismes de Rennes et de Paris. »
Yann-Armel HUET.
Jeudi 3 novembre
, de 14 h à 17 h. Palais des congrès de Lorient. Forum Bretagne sud. Sur inscriptions : www.audelor.com
Bretagne sud, les chiffres clef
951 000. C’est le nombre d’habitants, soit 29 % des Bretons. La Bretagne sud concentre plus d’habitants que la zone d’emploi de Rennes (791 000 habitants), mais moins que celle de Nantes (plus d’1 million d’habitants). + 0,64 %. C’est le taux de croissance de la population entre 2008 et 2013. 18 600. C’est le nombre d’étudiants en 2014, soit 9 % des étudiants bretons. Une croissance en hausse de 16 % en 10 ans. 9,2 %. C’est le taux de chômage au deuxième trimestre 2016 (8,6 % en Bretagne et 9,6 % en France). 360 000. C’est le nombre d’emplois en 2013, dont 208 000 emplois salariés privés. Soit 27,7 % des emplois bretons. Touchée par la crise, la Bretagne sud a perdu ces dernières années près de 6 000 emplois salariés privés de 2008 à 2015, soit une baisse de 2,8 %. Après la Bretagne nord, c’est le territoire breton le plus touché par la crise. 5 300. C’est le nombre d’entreprises de 10 salariés et plus en 2013. La Bretagne sud compte aussi 54 000 emplois industriels et 12 000 emplois dans l’hôtellerie-restauration.
1 commentaire
Inquiétante constatation: que deviendra la communauté de commune AQTA prise dans cet étau puisque l'on ne parle même pas d'Auray?
Après nous avoir pillé, le pays vannetais par conseil général interposé-mors EST de l'étau- va nous écraser comme une merde desséchée que nous sommes devenue. Le mors dormant OUEST constitué du pays de notre chtou et du pays de Lorient n'aura même pas à bouger.
C'est sans doute pourquoi une certaine usine alimentaire a déjà sa plateforme d'expédition dans le secteur de la gare de Vannes et non d'Auray-Brech.
Il va falloir devenir lucide et très rapidement. Il en va de notre survie
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