Liberté ?
16/08/2016
A Saint Pierre Quiberon, il vaut mieux être un chien sur la Plage...
Un arrêté municipal est un acte d'autorité, qui peut être sanctionné par un tribunal administratif... ou par une opinion publique excédée ! L'arrivée des aoutiens s'accompagne de chiens et chats, et de cigarettes sur la plage...
Comme le "policier municipal", secondé par une collègue, préfère arpenter les routes de Saint Pierre avec sa magnifique voiture de service, plutôt que de se coltiner les 20 kilomètres de plage en rangers de la commune, la "liberté" du plus grand nombre est en ce moment très contrainte... pas de burkini en vue, mais une pollution supplémentaire redoutable...
Lors du débat sur le PLU, un estimable architecte de Plouharnel a carrément dit ce qu'il pensait à JYL sur ses prescriptions architecturales, qui deviennent donc le "best seller" de l'été à Saint Pierre Quiberon (lorsqu'elles seront publiées...). Le "révolutionnaire étudiant" a probablement oublié la troisième maxime de Kant, et ses conséquences sur la liberté de "construire et laisser à la postérité"...
Sur la côte basque, à Ilbarritz, le baron de l'Epée a construit sa résidence principale selon les gouts du 19ème finissant, classée aujourd'hui "monument historique"... les Allemands en 1942 n'ont pas cru bon de laisser à la postérité sa deuxième demeure près de la pointe de Taillefer (aujourd'hui colonie de vacances de la SNCF !) !
Comme le disait Le Corbusier, faire du "beau", c'est exprimer sa liberté de choix et d'originalité !
Burkini, Chevènement prône la liberté sauf nécessité d'ordre public
Le Point du 16 août 2016
Alors que la polémique autour du burkini enfle, l'ancien ministre – pressenti pour prendre la direction de la Fondation pour l'islam de France – a réagi.
Source AFP
Jean-Pierre Chevènement, l'ancien ministre de l'Intérieur. © AFP/ PATRICK KOVARIK
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Jean-Pierre Chevènement, pressenti pour prendre la direction de la Fondation pour l'islam de France, s'est dit mardi favorable à une « liberté » de tenues à la plage, mais estimé que les maires sont « fondés » à interdire le burkini en cas de « nécessité d'ordre public ». « Les gens sont libres de prendre leur bain costumés ou non. (...) Ma position, c'est la liberté sauf nécessité d'ordre public. Quand il y a la possibilité de heurts, comme il a pu s'en produire à Sisco en Corse, le maire de Sisco, comme le maire de Cannes, sont fondés à prendre des arrêtés. Ça fait partie des pouvoirs des maires qui sont chargés d'assurer la tranquillité publique », a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur sur Europe 1. « Il ne faut pas flatter les communautarismes (...). Il faut plus d'amitié civique », a-t-il ajouté.
Le maire PS de Sisco (Haute-Corse) Ange Pierre Vivoni a interdit le port de burkini après qu'une rixe a éclaté samedi sur la plage alors que, selon des témoins, des touristes prenaient en photo plusieurs femmes qui se baignaient en burkini. Le 28 juillet, le maire Les Républicains (LR) de Cannes, David Lisnard, avait également pris un arrêté similaire, suivi le 5 août par le maire (LR) de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Lionnel Luca.
Une « polémique subalterne et stupide »
Jean-Pierre Chevènement a également déploré la « polémique subalterne et stupide » suscitée par son conseil de « discrétion » aux musulmans. « On a demandé aux catholiques, aux juifs, aux protestants de faire preuve aussi d'une certaine discrétion parce que dans l'espace public, c'est l'argumentation raisonnée qui l'emporte », a-t-il affirmé. « Toutes les vagues antérieures de l'immigration en France, d'Europe centrale – Polonais, Ukrainiens, Russes, Arméniens, Juifs – ou venant d'Asie du Sud-Est ont fait quelques efforts pour adopter nos us et coutumes. Ce même effort est requis de tous. Il faut que chacun cherche à s'intégrer à la société française. L'intégration n'est pas un gros mot, ça veut dire avoir accès aux codes sociaux qui permettent l'exercice des libertés », a-t-il poursuivi.
« L'identité française est mouvante, elle s'enrichit de leurs apports (des immigrés), mais eux-mêmes, et chacun, doit faire un effort pour que, dans le cadre de la république laïque, ce soit la paix civile qui l'emporte ». Aux critiques concernant sa possible nomination à la tête de la Fondation de l'islam de France, l'ancien ministre de l'Intérieur a répondu : « Je ne suis pas candidat, je suis disponible. Je ne me déroberai pas à cette demande. »
Commentaire sur la réunion du PLU du 11 août 2016
Demain SPQ du 16 août 2016
En effet nous avons désormais 2 médecins pour administrer notre commune puisque nous serons tenus, si le PLU est validé (ce n’est pas gagné…), de suivre leurs prescriptions architecturales….Sommes-nous si malades que nous ne puissions choisir la couleur de nos volets, les matériaux de nos clôtures, les arbres de nos jardins et autres aménagements qui signent une valeur essentielle en démocratie : la liberté. Mais le pire reste à venir : ces fameuses prescriptions seraient modifiables en Conseil Municipal sans devoir modifier le PLU ! Ah bon alors il suffira d’une majorité pour d’un coup changer l’ordonnance du Docteur NO mais alors à quoi sert-elle ?… Les pires réalisations architecturales dans les communes ne sont, la plupart du temps, pas du fait des particuliers mais bien souvent des promoteurs soutenus par ces mêmes communes qui au prétexte de créer des logements – ce qui en soit est une très bonne chose – acceptent tout et n’importe quoi. Ne serait-ce pas plutôt ces promoteurs qui devraient passer la visite médicale, pardon architecturale ?
Bruno Ledoux jette son dévolu sur le château d'Ilbarritz
Les Echos du 12 août 2016
Ce lieu emblématique, qui a déjà connu plusieurs vies, s'apprête à vivre une nouvelle métamorphose. - Photo DR
L'homme d'affaires, ex-propriétaire de « Libé », veut transformer en hôtel de luxe ce site mythique du Pays basque.
Arrimé sur un piton surmontant l'océan Atlantique au sud de Biarritz, le château d'Ilbarritz se distingue par une architecture fascinante, voire « wagnérienne ». Située sur la commune de Bidart, la bâtisse a été achetée à l'été 2014 par le millionnaire Bruno Ledoux, qui a fait fortune dans l'immobilier avant de devenir actionnaire majoritaire du quotidien « Libération ». Plus exactement par la SCI Château d'Ilbarritz basée à Paris et constituée le 23 juin de la même année.
Un an plus tard, il était temps de célébrer la promesse de métamorphose de ce site emblématique. Ce 20 juin 2015, le site est indubitablement « the place to be ». Pour cette inauguration sont de la partie monde du show-biz, photographes de mode, mannequins, chefs d'entreprise en vue, champions du surf et de la glisse venus parfois de Californie. Quelque 3.500 personnes triées sur le volet. On raconte que Bruno Ledoux a débarqué dans une décapotable rutilante, avant que chacun ne reparte avec un verre-souvenir de cette soirée mémorable.
Pour Benjamin Gufflet, directeur général de Bruno Ledoux Holding Media (BLHM), « cette fête était l'occasion pour Bruno de célébrer son investissement sur le site comme sur la côte basque. Un moment important pour marquer avec ses amis son implication et décliner ses projets ». Car transformer le monument est un projet de longue haleine. Construit de 1893 à 1898 à la demande du baron Albert de l'Espée, un industriel mélomane extravagant, l'édifice a été classé en 1990 à l'inventaire des monuments historiques.
Théâtre, musique, cinéma...
Au fil des années, le château fut un théâtre, un espace de concert, mais aussi le berceau de projets comme, au début du XXe siècle, celui d'une cité française du cinéma. Après des périodes d'abandon, le bâtiment trouva en 1958 un nouveau maître qui en fit un hôtel, remeublant les appartements et aménageant des salles pour des concerts. Mais en juillet 2011, il est mis en vente par son nouveau propriétaire, la Chaîne Thermale du Soleil. Selon plusieurs sources, la mise à prix aurait tourné autour de 15 à 20 millions d'euros.
Avec une rotonde donnant sur la mer, une salle principale pour grand orgue, des boiseries précieuses et des dépendances creusées dans la roche, ce château a des volumes hors normes. Il a nourri toute une série de contes et légendes, et même, en 1994, une bande dessinée de fiction : dans « L'Imposteur » le Doktor von Böhl, son châtelain en 1913, en fait un abri pour sous-marins allemands, que démasque l'agent anglais Victor Sackville.
En rachetant ce site qui surplombe le Blue Cargo, un bar tendance, mais aussi à distance de la Cité de l'Océan de Biarritz, Bruno Ledoux veut (re)créer un hôtel de luxe avec restaurant gastronomique. Mais tout est compliqué : sauf peut-être la toiture, le lieu est en mauvais état. Certaines boiseries sont fragilisées. La rénovation et la mise aux normes sont évaluées à 12 millions d'euros.
Cinquante chambres
De plus, toute intervention sur le site s'inscrit dans un cadre très contraint par loi littoral et sous la vigilance des Bâtiments de France. Pas de quoi décourager son nouveau propriétaire. « Bruno marche à l'envie, au feeling. Il a eu un coup de coeur, croit savoir Benjamin Gufflet. Déjà, c'est un voisin puisqu'il habite Anglet. C'est surtout un aventurier, un voyageur, passionné par Napoléon, mais aussi par Jules Verne, qui sait aller au bout des choses. »
En 2015, une première démarche est effectuée auprès de la commune de Bidart. Bruno Ledoux est alors accompagné du designer marseillais Ora-ïto. Fin janvier 2016, un dossier de déclaration de projet est déposé en mairie : l'idée est de créer « sur plusieurs années » un hôtel de grand standing. Le nombre de chambres est fixé au départ à 50, le seuil de rentabilité de l'établissement. La question se pose de refaire ou non l'aile sud du château. Malgré les obstacles et ceux qui supputent une opération de défiscalisation, Bruno Ledoux a confirmé mi-juin qu'il n'a pas l'intention de revendre Ilbarritz.
Sans s'y impliquer directement, les collectivités locales voient d'un bon oeil cette tentative de sauvegarder ce site, après bien des projets avortés. D'autant plus que le groupe Ledoux, BLHM, s'est déjà engagé sur le littoral basque. Il projette la création d'un pôle multimédia centré sur la glisse et les sports extrêmes avec un service de météo spécialisée.
2 commentaires
"20 kilomètres de plage en rangers"! Quésaco?
"Un estimable architecte de Plouharnel a carrément dit....". Qu'a-t-il dit? Si c'est intéressant, tu le cites; sinon...
Tu consultes la presse locale ou tu assistes aux réunions, qui déterminent ton avenir et la valeur de ta maison !
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