Incendie et camp de camping ou terrain de regroupement...
16/07/2016
La concentration et l'entassement engendrent des conséquences désastreuses en cas d'incendie !
Quel serait le responsable de l'indemnisation, s'il s'agissait d'un camp de regroupement, organisée par la Commune de Saint Pierre Quiberon ?
Un grave inconvénient par rapport au camping sur terrain privé (dispersion !)
Au camping de Torreilles-Plage (Pyrénées-Orientales), le drame a été évité de justesse lorsqu'il a fallu évacuer 800 vacanciers de toute urgence. Depuis, la solidarité s'organise.
Torreilles (Pyrénées-Orientales)
Le parisien du 16 juillet 2016
De notre correspondant
Ils ont tout perdu mercredi dans l'incendie de leur mobile home Y3 du camping le Trivoly de Torreilles-Plage (Pyrénées-Orientales). Mais ils ont quand même le sourire dans leur nouvelle location. Les vacances de la famille Cassard-Chair, venue de Belgique pour une semaine de rêve au soleil, ont brutalement bifurqué mercredi vers 15 heures, à l'heure de la sieste, lorsque la sirène du camping a sonné l'évacuation des 800 juillettistes en maillot de bain.
En tout, ce sont 3 000 personnes séjournant dans quatre établissements de plein air qu'il a fallu évacuer en quelques minutes et guider le plus loin possible du front de feu et des fumées, c'est-à-dire à la plage. Ils sont partis avec ce qu'ils pouvaient attraper dans l'urgence. Soit presque rien. « Mercredi soir, on pleurait, on avait envie de repartir. Mais on a bien fait de rester, vu l'élan de solidarité qui nous entoure aujourd'hui », explique Nancy, technicienne de surface à Namur (Belgique). « On a juste eu le temps de prendre nos papiers, le chien et de passer à la piscine pour attraper les trois filles. Et on est parti. On a tout perdu, y compris les vêtements neufs, les chaussures achetées pour les vacances. Jusqu'à la roue de secours de la voiture que j'avais stockée sous le locatif. Mais bon, on est en vie », poursuit Francy, son compagnon. « Le plus dur, c'est pour les filles. Elles ont perdu leur argent de poche dans le feu », poursuit-il devant Bérénice, 14 ans, qui grimace gentiment. Pendant des mois, l'adolescente avait travaillé pour se constituer une cagnotte. Elle est partie en fumée lorsque le feu est arrivé de Barcarès après avoir traversé le lit du fleuve Agly. Poussé par une violente tramontane, il a détruit 17 mobile homes et sept tentes. « Cela s'est joué à moins de cinq minutes. Lorsque j'ai vu les flammèches qui avançaient dans le champ derrière les mobile homes, j'ai compris que c'était pour notre camping. Nous avons réussi à faire sortir tout le monde en moins de cinq minutes avant l'arrivée des pompiers. Il n'y a pas eu de blessés. On ne pouvait pas lutter avec nos moyens », explique Eric Prézeau, directeur du Trivoly, en parcourant le champ dévasté du quartier Y. « Sans le sens de l'observation du directeur, je n'ose même pas imaginer ce qui se serait passé », ajoute Franck Chadeau, propriétaire de la chaîne Chad'otel.
A la réception du camping, sacs de vêtements, de nourriture, de peluches et de jouets s'amoncellent pour aider ceux dont les effets personnels ont brûlé. Reste à reprendre le cours des vacances et à oublier le recoin du camping où la dévastation après l'incendie donne la juste mesure de l'intensité du feu. Et du drame qui a été évité, au milieu des lauriers-roses.
Le Parisien
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2 commentaires
Les trois campings communaux étant en bord de mer, la mise en sécurité es occupants en cas d'incendie parait très simple, non?
Détail: "un camp de regroupement organisé" (sans e).
Non, je crois que tu ne connais pas bien les projets de la Mairie (héritage de Geneviève)...
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