KDOG, un 1er avril, ça renifle, pas bon !
01/04/2016
BPI France, l'investisseur des "industries du futur", est la cible d'un canular de mauvais goût !
Le sujet rappelle l'affaire extraordinaire des "avions renifleurs", escroquerie financière de haut vol, montrant la naïveté de nos politiques...
Ici, il s'agit de la même méthode de mêler nos braves toutous, à l'odorat fin à la solution d'une grande cause nationale.
Comme toujours, le "paquet cadeau" est impeccable !
80.000 euros pour deux chiens renifleurs du cancer du sein
BPI France du 1er avril 2016
Enguérand Renault
L'institut Curie et l'École supérieure de physique et de chimie industrielle de Paris (ESPCI) organisent ce samedi une levée de fonds.
Il s'appelle Thor, c'est un chien malinois éduqué spécialement par les experts cynophiles des douanes. Sa spécialité? C'est le premier chien renifleur du cancer du sein. Pour l'acquérir, l'institut Curie et l'École supérieure de physique et de chimie industrielle de Paris (ESPCI) organisent ce samedi une levée de fonds pour réunir les 80.000 euros nécessaires à l'achat de deux chiens, dont Thor.
Le projet KDOG est né des travaux du Dr Isabelle Fromantin, infirmière à l'institut Curie et spécialisée dans les plaies et cicatrisations. Elle a travaillé avec les équipes d'anapathologistes et de chirurgiens de Curie. Même si le concept de chien renifleur existe déjà aux États-Unis pour détecter les cancers de la prostate, son efficacité scientifique n'a pas encore été prouvée.
Fiabilité du diagnostic
L'objectif du projet KDOG est donc de lancer une grande campagne de recherche clinique afin de créer un label scientifique pour les chiens renifleurs. Ils deviendraient alors de véritables outils de diagnostic. Dès lors, le dépistage du cancer du sein sera beaucoup plus simple et beaucoup moins onéreux. Il suffira à une femme de porter un chiffon pendant quelques heures sur son sein puis de l'envoyer par la poste à un laboratoire. Si les recherches de l'Institut Curie et de l'ESPCI aboutissent, Thor pourra à lui seul assurer un diagnostic fiable. Cette nouvelle technique ouvre des perspectives pour les pays à faibles revenus en Afrique, en Asie ou en Amérique latine où, en l'absence de mammographies, de nombreux cancers du sein ne peuvent tout simplement pas être détectés.
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