Carnac se compare à Quiberon, et finalement avec succès !
07/03/2016
La publication des budgets 2016 des "deux poids lourds" du Canton de Quiberon donne l'avantage à Carnac !
A Quiberon, les emprunts toxiques Dexia, à Carnac le PPRL du Préfet... l'effet sur les comptes n'est pas le même, mais l'avenir financier de Quiberon est fortement compromis par le choix du "contentieux", jugé dangereux par le Préfet !
La décision de Serge Brosolo de ne payer que les intérêts légaux, jusqu'au jugement, à Dexia est une "acrobatie" de plus, pour assurer le financement d'un plan d'investissement ambitieux. Le déroulement de deux procédures de ZAC en même temps est également un pari "sur le temps", qui est compté pour une équipe municipale...
Les dépenses discutables dans le Rond-Point de la Gendarmerie, dans la création de concerts musicaux, qui n'intéressent pas la population locale, les projets "vaporeux" sur Louison Bobet, le recours excessifs à des cabinets d'experts sur la recherche des zones humides pompent une partie du "fonctionnement" et de "l'investissement"...le rétrécissement des dépenses d'espace verts, notamment le chemin littoral entre Saint Julien et Port Haliguen, est un mauvais signe pour les amoureux du rivage !
Olivier Lepick est fier de ses 38,25% de charges en personnel municipal !
"Poursuivre dans cette rigueur l'ajustement des dépenses de fonctionnement", comme ses prédécesseurs, une belle formule, qui n'est pas applicable à Quiberon !
Budget de Quiberon, les orientations pour 2016
Télégramme du 7 mars 2016
Serge Brosolo, adjoint aux finances, souhaite poursuivre le développement de la ville sous tous ses aspects à travers l'élaboration du budget 2016. Alors que le bilan financier de l'année 2015 a été présenté mercredi dernier en conseil municipal par l'adjoint aux finances, Serge Brosolo, retour avec lui sur le budget prévisionnel 2016 et son impact sur l'évolution de la commune.
Quel bilan tirez-vous du budget 2015 ?
La Ville subit une nouvelle baisse de la dotation d'État de 233.573 € en 2015. En stock, on arrive à un manque à gagner de 2.553.520 € entre 2013 et 2017, soit l'équivalent de plus d'une année de dotation en cinq ans. La Ville est, par ailleurs, fortement impactée par l'emprunt structuré Dexia. En 2015, elle a dû verser en intérêts, 708.499 €. Le conseil municipal a décidé de poursuivre en justice la société Dexia. À partir de l'année 2016, la Ville ne versera à Dexia que la somme égale à l'intérêt légal. Elle provisionnera, par ailleurs, 50 % de l'intérêt applicable lorsque le budget primitif sera arrêté, ce qui, clairement, bloquera un peu le dynamisme des investissements.
Comment vont évoluer recettes et dépenses en 2016 ?
Afin d'éviter l'effet ciseau et pour conserver nos capacités d'investissement, il sera recherché une stabilisation des dépenses de fonctionnement sur les deux prochaines années par une optimisation des moyens ainsi qu'une meilleure mutualisation avec Auray Quiberon Terre Atlantique. La masse salariale devra également être maîtrisée. Néanmoins, pour 2016, une augmentation des dépenses de personnel sera nécessaire afin d'assurer le fonctionnement des nouveaux services mis en place. La dotation d'État baissera une nouvelle fois en 2017, de l'ordre de 200.000 €, avant de se stabiliser. Bien que les taux soient inférieurs aux moyennes nationales et départementales, la municipalité maintient son souhait de ne pas procéder à une augmentation des contributions directes, selon ses engagements de campagne.
Quels sont vos objectifs prioritaires ? La municipalité réaffirme ses priorités : favoriser l'installation de jeunes ménages par une politique d'habitat volontariste, poursuivre une politique de services à la population de qualité (transport, équipements sportifs, accueil de loisirs, dispositif passerelle), optimiser les activités économiques de la Ville par une politique volontariste. Les investissements se poursuivront à hauteur de 3,5 M€ annuels en moyenne, sans emprunt.
© Le Télégramme
http://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/budget-les-orientations-pour-2016-07-03-2016-10983107.php#hlfCd6RU7zqTs8g3.99
Conseil de Carnac, le budget à la loupe
Télégramme du 7 mars 2016
Le conseil municipal était important, samedi matin, en mairie. Les élus avaient à se prononcer sur le compte de gestion 2015. Le débat s'est ensuite ouvert sur les orientations budgétaires 2016. Avec un budget général (fonctionnement et investissement) de 17.573.000 €, on note une progression de 4,7 % par rapport à l'an dernier, mais le chiffre qui a amené la satisfaction, c'est la capacité globale d'autofinancement.
S'élevant à 4.045.000 €, elle est en augmentation grâce à l'excédent d'investissement.
Le maire, Olivier Lepick, a souligné la chance d'avoir hérité d'une gestion saine des précédentes municipalités. Il a insisté sur les 38,25 % de charges de personnel.
L'adjoint aux finances, Pascal Le Jean, a fait une analyse sereine et détaillée des ratios financiers. « Il ne nous faudrait que deux années d'autofinancement pour épurer notre dette de 6.078.000 €, ce qui nous classe parmi les très bons élèves, et pour la première fois devant Quiberon ! C'est une satisfaction du fait de la baisse de notre Dotation globale de fonctionnement (DGF) de 262.000 € ». Ces bons résultats ont été plus que jamais mis en avant au moment du débat d'orientation budgétaire, car la liste des investissements a été présentée.
Le maire a insisté sur son désir de « poursuivre cette rigueur dans l'ajustement des dépenses de fonctionnement et l'amélioration des recettes, pour développer l'accompagnement des Carnacois dans leur vie au quotidien et proposer des services de qualité ».
Pas de hausse d'impôt
Après l'annonce qu'il n'y aurait pas de hausse de la fiscalité communale en 2016, et dans la mesure du possible pas de recours à l'emprunt, l'opposition s'est montrée sceptique. Olivier Bonduelle redoute que les contribuables ne soient plus lourdement sollicités dans le futur. Marc Le Rouzic a regardé avec perplexité le calendrier des travaux. « Vous nous aviez promis un plan Marshall, je vois plutôt un plan frileux ! ».
L'équipe compte sur une gestion rigoureuse pour stabiliser les charges de personnel, mais aussi une maîtrise stricte des dépenses générales. Pascal Le Jean a ajouté :
« Nous aurons également une diminution de nos frais financiers du fait de la baisse de nos remboursements d'emprunt ».
En 2016, il sera donc budgétisé environ 2.500.000 € pour des gros travaux, dont 800.000 € pour le restaurant scolaire, et 450.000 € pour les rues Saint-Cornely, de l'Église et la place de la Mairie.
En complément
PPRL : des consultations individuelles
À l'énoncé des frais d'honoraire d'avocat de 2.025 € pour les consultations juridiques dans le cadre de l'élaboration du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL), des précisions ont été demandées sur la position que comptait prendre le maire suite à l'arrêté préfectoral du 4 janvier. Olivier Lepick a expliqué qu'il consulterait les membres du Copil (comité de pilotage), élus et responsables associatifs, de façon individuelle, le comité de pilotage n'ayant plus d'existence juridique. Le conseil municipal sera alors consulté pour prendre une décision. « La certitude, c'est que nous allons devoir faire des travaux, a-t-il expliqué. La décision d'engager une procédure juridique ou une révision sera à prendre ensemble, dans l'intérêt général ».
© Le Télégramme
1 commentaire
n'importe quoi! les comptes de Quiberon ne sont pas sincères. Brosolo pratique la langue de bois comme il l'a appris avec Sarkozy. Il avoue à demi mot que:
-il manquera de l'argent pour financer la gabegie de Hilliet
- il va falloir augmenter les impots pour conserver le train de vie et les lubies de ces bons à rien qu'on a élus
-qu'il va falloir poursuivre les expropriations et les cessions gracieuses voire de les accélérer pour satisfaire les maitres de l'AQTA auxquels Hilliet a confié le pouvoir...
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