Promotion privée ou planification à la "Gosplan" ?
18/12/2015
Saint Pierre Quiberon cumule le "chef PLH" et le Maire de la commune !
Aucune grue en vue dans la commune...les chantiers privés vont passer Noël dans le repos. Les affiches de "promotion" d'avant 2014 s'étiolent et se déchirent... la construction "nouvelle" est ici au niveau zéro !
Un peu plus au Nord, Pluneret "explose" sur le plan démographique, encouragée par le PLH d'AQTA. A Vannes le quartier Nord Gare sort de terre, de nombreux chantiers privés prometteurs travaillent sans relâche...
Le PLU et le PADD, nouveaux, de Saint Pierre Quiberon suffiront-ils à relancer le secteur de la construction dans notre commune ? Réponse pendant la trêve des confiseurs devant de nombreux habitants de SPQ...
Sous les deux mandats précédents, l'immobilier obéissait à deux principes : le HLM "horizontal" à Kerbourgnec, le HLM "vertical" en Centre Ville... avec à la clé le sauvetage des écoles de la commune, ainsi que celui du commerce local en coma dépassé... le résultat visible est probablement la fermeture d'un établissement scolaire sur deux, la "défonce" économique des commerçants locaux...
Sous Laurence, l'arrivée de la promotion privée était prévisible... les emplacements ne manquent pas, les compétences à l'urbanisme sont relevées...
Hélas, 3 fois hélas, l'adjoint spécialisé est aux abonnés absents !
Urbanisme à Vannes, un îlot de 32 logements neufs rue de la Tannerie
Ouest france du 10 décembre 2015
Une allée végétalisée permettra la circulation intérieure dans l’îlot et matérialisera la séparation entre l’immeuble collectif de 26 logements et les six maisons. | Cabinet Arcau
La démolition de la Maison de la Tannerie et d’une autre maison va libérer une parcelle de 2 500 m2 sur les hauteurs de Saint-Patern. | Cabinet
L'ex-maison des associations, démolie, va laisser place à un programme de 32 logements dont six maisons de ville. La ville a retenu le projet du promoteur vannetais Cefim.
L’ex-maison des associations, rue de la Tannerie, est désormais promise à la démolition. Au terme d’un appel public à projet, la ville a retenu le promoteur Cefim et ses partenaires, l’achitecte Arcau et le bureau technique I2C, pour conduire la construction de 32 logements neufs sur une parcelle de 2 500 m2, au cœur du quartier Saint-Patern.
Six maisons de ville
Cet immeuble collectif (du T2 au T5 en fonction de la demande) et ces six maisons individuelles de 100 à 120 m2 ont été prévus pour être répartis autour d’une travée centrale végétalisée qui permettra le cheminement piétonnier et évitera de couper l’’îlot du reste du quartier.
Ne pas heurter l'existant
« On est clairement dans une requalification de cœur de ville qui devait tenir compte de l’histoire du quartier, précise Christophe Fénéon, gérant de Cefim. Il fallait que les formes, les matériaux, le fonctionnement de ce programme sur 2 500 m2 ne heurte pas l’existant. »
Vendu 1 600 000 €
Le calendrier de l’opération n’est pas encore établi, mais Cefim, qui acquiert cet ensemble pour 1 600 000 €, table sur un dépôt de permis de construire d’ici la fin de l’année et 18 mois de travail.
Pluneret, une démographie galopante
Télégramme du 18 décembre 2015
Le rond-point de Kerfontaine symbolise l'essor rapide de Pluneret, où les activités artisanales et commerciales se développent en même temps que le parc immobilier.
2.400 habitants en 1980, 5.246 en 2012 ! 540 constructions prévues de 2016 à 2021 !
Pluneret est en plein développement démographique, ce qui implique de prévoir les évolutions d'avenir (écoles, personnes âgées...).
Idéalement située à proximité d'Auray, de la voie express et du golfe du Morbihan, Pluneret profite pleinement du boom démographique qui touche le sud morbihannais.
Commune rurale prospère au XIXe siècle, sa population a connu un premier pic en 1880 avec quelque 3.600 habitants.
Évolutions spectaculaires
Après une baisse relative liée à la saignée de la guerre 1914-1918, elle retrouve ce niveau dans l'entre-deux-guerres. Mais elle connaît une brusque chute dans les années soixante avec l'exode rural, et ne compte plus alors que 1.600 habitants. La remontée n'en est que plus spectaculaire : 2.400 en 1980, 3.700 en 2000... Et 5.246 habitants au recensement de 2012 !
Une véritable « explosion » à laquelle ont dû s'adapter les municipalités successives. 540 constructions prévues entre 2016 et 2021 ! Et ce n'est pas fini : lors de sa séance du 24 octobre dernier, le conseil municipal a approuvé l'objectif de 540 constructions nouvelles sur la période 2016-2021, dans le cadre du Programme local de l'habitat (PLH) défini par le conseil communautaire d'Auray-Quiberon-Terre Atlantique (Aqta).
Ce programme devra évidemment répondre aux besoins des différentes catégories de population, des jeunes ménages avec enfants aux nouveaux retraités, sans oublier les personnes les plus âgées.
Le tout en respectant le Plan local d'urbanisme (Plu) et le Projet d'aménagement du développement durable (Padd), dont l'élaboration s'est avérée plutôt compliquée à Pluneret : en forme de triangle renversé, la commune est concernée par la loi Littoral sur toute sa pointe sud, étant bordée à la fois par le Loch et le Sal, deux rivières qui se rejoignent dans le golfe au niveau du Bono.
Les scolaires premiers concernés Pour répondre aux mêmes impératifs d'adaptation au boum démographique, les élus ont approuvé en séance, le 19 novembre, le principe d'une extension du bâtiment de restauration scolaire « pour pouvoir accueillir à court et à moyen terme, compte tenu de l'accroissement des effectifs, les enfants dans les meilleures conditions ». Un groupe de travail a été constitué à cet effet (Le Télégramme du 21 novembre).
Nul doute qu'on devrait assister dans un futur proche au même type de réflexion concernant les établissements scolaires, les maisons de retraite avec ou sans Ehpad (Établissement d'hébergement de personnes âgées dépendantes), les commerces, la voirie... Et peut-être bien aussi le cimetière !
En complément
Bibliothèque
Un millier d'adhérents Rue Cadoudal, impossible de rater la bibliothèque municipale de Pluneret, avec la grande fresque ornant son pignon, dédiée à la comtesse de Ségur. On y est accueilli par le sourire de Marie-Luce Péron, responsable des lieux depuis 2002 et que tout le monde ou presque appelle par son prénom. Elle est assistée par neuf bénévoles qui se répartissent les tâches en fonction des besoins. Ouvert treize heures trente par semaine au grand public, l'équipement propose plus de 10.000 ouvrages (livres, revues et BD), à près d'un millier d'adhérents de tous âges, un chiffre stable depuis quelques années. 19.000 prêts en 2014 « Nous avons un partenariat avec la Bibliothèque départementale qui assure un roulement d'une partie du stock, mais la commune achète régulièrement de nouveaux livres et albums », précise la bibliothécaire. Plus de 19.000 prêts ont été effectués en 2014, et ce chiffre sera certainement égalé ou dépassé fin décembre.
Un planning établi avec les deux écoles (publique et privée) de la commune permet d'accueillir chaque semaine les élèves : les maternelles le vendredi matin, et les primaires le lundi après-midi. Des animations « biblio-bébés » ont également lieu de façon bihebdomadaire, le mardi et le jeudi matin. Les tout-petits y participent avec leurs parents ou leur assistante maternelle.
Pratique Bibliothèque municipale, 15, rue Georges-Cadoudal, tél. 02.97.50.83.52. Patrimoine.
La gare Sainte-Anne unique en France pour son « couvre-chef »
La commune est traversée par la voie ferrée de Bretagne Sud, et si les TGV ne s'y arrêtent pas, c'est encore une halte quotidienne pour les TER (six arrêts par jour du lundi au vendredi, un arrêt par jour les samedis, dimanches et fériés), les quais étant en accès libre. On le devine, la gare Sainte-Anne s'appelle ainsi parce qu'elle a été construite pour les pèlerins du sanctuaire proche. Le village de Ker Anna faisait encore partie de Pluneret à cette époque. Le bâtiment voyageurs, mis en service en même temps que la ligne (le 26 septembre 1862), a été désaffecté et vendu à la commune. Entièrement réaménagé à l'intérieur, il a conservé son aspect extérieur initial avec cette alternance typique de lignes rouges en brique et blanches en tuffeau. Et une particularité unique en France : une tour centrale coiffée d'une sculpture de Sainte-Anne, due à Amédée Ménard. En revanche, la marquise qui recouvrait le quai a été démantelée.
Cimetière
Un lieu chargé d'histoire On parle souvent du tombeau de la comtesse de Ségur, inhumée à Pluneret ainsi que son fils Gaston, chanoine-évêque. Mais ce tombeau fait face à un autre monument beaucoup plus imposant en taille et également chargé d'histoire, celui de la famille Espivent de la Villesboisnet. Cette famille de la vieille noblesse bretonne originaire du pays du Goëlo, près de Saint-Brieuc, a essaimé notamment à Nantes au XVIIIe siècle, et a même donné à la France un célèbre général au XIXe siècle. Mais un descendant, le comte Arthur de la Villesboisnet, a acquis en 1857 le château de Treulan qui est resté dans la famille depuis cette date. Plusieurs membres de cette famille reposent dans ce caveau géant, dont Paul, aspirant de cavalerie mort pour la France à Rouen le 9 juin 1940, à 33 ans. © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/pluneret/pluneret-une-demographie-galopante-18-12-2015-10893623.php?xtor=EPR-3-%5bquotidienne%5d-20151218-%5barticle%5d&utm_source=newsletter-quotidienne&utm_medium=e-mail&utm_campaign=newsletter-quotidienne
1 commentaire
Cher Monsieur Hennel,
Voici une photo prophétique.
En arrière plan des tas de cailloux et une atmosphère grise et plombée comme au lendemain d'une catastrophe nucléaire.
Et au premier plan, un petit air de Jack Nicolson dans "Shining", l'homme du PLU !
Triste promesse!!!
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