Le Smartphone devient en 2015 le terminal dominant sur Internet !

France, l'ordinateur poussé hors des foyers par les smartphones et les tablettes

ZDNet du 27 novembre 2015

Chiffres : D'après le "baromètre du numérique" 2015, le taux d'équipement en ordinateur a reculé de nouveau au sein des Français à 80% (-2 points), tandis que smartphones (+12) et tablettes (+6%) se développaient. Et la substitution des usages est une explication à ce phénomène.

Christophe Auffray

La grande étude annuelle du Credoc a été publiée pour 2015. Et ce "baromètre du numérique", tel que baptisé par Bercy, met en lumière des évolutions dans l'équipement des Français. Les ventes de PC le laissaient supposer. C'est donc une confirmation.

En effet, relève le rapport, "l’équipement 'classique' des ménages marque le pas, au profit des tablettes et des smartphones". En outre, la "baisse est plus nette pour le multi-équipement en ordinateur."

L'ordinateur recule, pas le PC portable

80% des Français sondés déclarent disposer d'un ordinateur à leur domicile. Le taux reste certes très élevé, mais il est en baisse de 2 points sur un an. En 2014, un premier recul était déjà constaté, mais de moindre importance (-1).

 

Mais surtout, cette baisse s'accompagne et s'explique par une progression forte et constante de deux autres équipements, à savoir le smartphone (+12 points) et la tablette (+6). Ainsi, ce sont 58% des Français du panel qui sont équipés d'un smartphone et 35% d'une tablette - contre respectivement 46% et 29% en 2014.

Pour le smartphone, le taux d'équipement varie toujours en fonction de différents critères comme l'âge et la catégorie sociale. Mais en 2015, précise le Credoc, la "forte évolution de l’accès au smartphone" concerne "quasiment toutes les catégories sociales". Les plus jeunes et plus diplômés demeurent néanmoins les plus équipés.

Parmi les 18-24 ans, 90% possèdent un smartphone, contre 79% pour les 25-39 ans. Et la pénétration de ces terminaux continuera de progresser. Car comme le mesure l'INSEE, trois téléphones mobiles sur quatre achetés sont des smartphones. De plus, sur les 92% de Français équipés d'un téléphone, 34% détiennent encore un mobile classique. Le réservoir de croissance est bien là.

 

Des usages transposables sur smartphone et tablette

En ce qui concerne la tablette, la moyenne en France est de 35%, mais avec des variations fortes selon les populations. Parmi les foyers de 3 et 4 personnes, avec enfants donc, le taux se situe entre 46 et 50%. L'adoption des smartphones et des tablettes explique-t-elle néanmoins le recul du PC, hors PC portable (+4) ? Pour l'étude oui (au moins en partie), car "certains usages sont substituables à ceux d’un ordinateur".

Autre chiffre à mettre en parallèle. En 2012, 50% de la population possédaient uniquement un ordinateur, soit ni smartphone ni tablette. En 2015, cette proportion n'est plus que de 22%. Le PC n'est surtout plus l'unique point d'accès à Internet.

D'ailleurs, les plus équipés en smartphones et tablettes sont aussi ceux qui se connectent le plus à Internet (99 à 100% pour les moins de 24 ans). Autre précision : 90% des Français de cette tranche d'âge se connectent à Internet depuis leur téléphone (52% en moyenne pour les Français avec mobile). Pour l'email, c'est 83%, et le téléchargement d'applications 86%.

Smartphone, il poursuit sa conquête

Télégramme du 12 novembre 2015

Gilles Danet

 

Le smartphone, téléphone à tout faire, a pris peu à peu sa place dans notre quotidien, au point de dépasser, aujourd'hui, le nombre de mobiles classiques. Un phénomène de consommation inédit. En pointe sur le numérique, Le Télégramme lance, aujourd'hui, une nouvelle application grand public, pour vous faire vivre l'actualité tout au long de la journée.

Qui aurait imaginé, il y a à peine dix ans, qu'un téléphone serait consulté par six Français sur dix, moins d'une heure après leur réveil pour ensuite être manipulé plus de 50 fois par jour ? Le téléphone intelligent, alias smartphone, traînait déjà sur les bureaux des plus « geeks » depuis 1993, les cadres ne lâchaient plus leur Blackberry depuis 2003, mais c'est en 2007 qu'Apple crée la « révolution » en adaptant le produit au marché pour le rendre populaire.

Naissance d'un écosystème lucratif

Avec le lancement de son premier iPhone, la marque à la pomme met à la disposition des utilisateurs un téléphone tactile, mais pas seulement. La possibilité d'installer librement des applications, sorte de petits logiciels, permet de transformer un simple téléphone en couteau suisse.

Fini l'appel téléphonique banal, le mobinaute peut maintenant surfer sur le web, prendre des photos et les partager, écouter de la musique, regarder des vidéos, lire son journal... Même si la plupart des mobinautes se bornent à envoyer des SMS.

Rapidement, les développeurs s'en emparent et créent des applis, profitant de la notoriété du géant américain. C'est un succès. 1,8 million d'emplois sont liés à ce secteur d'activité actuellement en Europe. Un chiffre qui pourrait grimper à 4,8 millions d'ici à 2018, selon une étude de la Commission européenne publiée en 2014.

Dès 2008, Google suit le mouvement avec Androïd. Stéphane Krawczyk décrypte le marché du mobile pour le cabinet de consulting IDC France : « Le système d'exploitation Androïd, plus ouvert et multimarque, domine largement le marché ». Windows Phone et Firefox OS sont créés quelques années plus tard.

Succès planétaire

Forts de cette ouverture, les constructeurs HTC, Samsung, Sony, LG et bien d'autres s'engouffrent dans la brèche et c'est l'explosion : « 23,2 millions de smartphones devraient s'écouler cette année en France, un chiffre en hausse, à comparer aux 5,1 millions de PC dont les ventes baissent en continu », selon IDC.

En France, la population est conquise : neuf Français sur dix de plus de douze ans ont un mobile. D'après un rapport du Credoc (1), depuis trois ans, la part de smartphones ne cesse de progresser et dépasse le nombre d'appareils classiques : 46 % en France en 2014, 41 % en Bretagne.

Après la tablette, la phablette

Et ce n'est pas fini. « La nouvelle tendance, c'est la montée en puissance des phablettes. Un smartphone presque aussi grand qu'une tablette. De 16 % en 2013, il est passé aujourd'hui à 48 % des smartphones. » Avis à ceux qui n'avaient pas d'idée pour Noël !

(1) Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie.

En complément

Le Télégramme, un journal, trois applis

1. La nouvelle appli du Télégramme : plus de profondeur, plus de temps réel. L'application du Télégramme remise à neuf est d'ores et déjà disponible sur les stores. Au premier coup d'oeil, l'information est plus agréable à lire avec une alternance de grandes images et de petites zones de lecture mais c'est dans le détail des fonctionnalités que son potentiel se révèle. Il est maintenant possible de choisir ses rubriques et ses communes favorites pour y accéder directement. Une solution adaptée à cette nouvelle formule qui donne accès à plus de 1.200 articles chaque jour. Le compte utilisateur offre un espace de paramétrage plus complet : taille du texte, articles archivés, ordre des rubriques ou encore choix des alertes. Pour ne rien manquer et faire le tri dans le foisonnement de l'actu au quotidien, les alertes peuvent être personnalisées pour se concentrer sur vos domaines de prédilection. Côté direct, l'appli propose un accès simplifié à l'actualité en temps réel pour vous tenir informé, heure par heure, des scores des matchs de football mais aussi des événements majeurs du jour, avec la rubrique « En continu » et le bouton « Direct » au coeur des articles. Pour cette application, Le Télégramme a fait le choix de décliner le modèle économique du paywall (mur payant), déjà présent sur son site internet. Les abonnés du Télégramme au journal papier ou à l'offre numérique ont un accès illimité à l'ensemble des contenus de l'application. Les non-abonnés bénéficient d'un crédit de dix articles gratuits chaque jour.
2. L'appli liseuse : comme le papier mais plus riche. L'appli liseuse du Télégramme, c'est le panorama de la journée avant d'aller au travail. Dès cinq heures du matin, la version numérique du journal apporte, en plus des articles présentés comme sur le papier, des diaporamas, des vidéos ou des liens directs vers les sites présentés dans nos colonnes. En plus des 19 éditions téléchargeables, les abonnés peuvent retrouver les magazines du week-end : « TV Magazine » et « Version Femina ».
3. « Bouger en Bretagne », tous les loisirs de la région. Pour organiser sa soirée ou trouver les bons plans du week-end, l'application « Bouger en Bretagne » fait le tour des activités et des loisirs de la région. Depuis son menu, l'utilisateur peut retrouver gratuitement les événements classés par lieu, date et catégorie.

Tout Le Télégramme en poche

C'est la révolution du smartphone et de la mobilité : avoir accès, à toute heure et à chaque endroit de la planète, à une multitude de services et d'informations sur un écran d'à peine dix centimètres. Aujourd'hui, vous êtes plus nombreux à lire l'information numérique du Télégramme sur un téléphone mobile que sur un ordinateur. À chaque instant de la journée, des milliers de Bretons s'informent avec un geste simple : allumer son téléphone portable. Cette révolution mobile, Le Télégramme l'a accompagnée dès son avènement. Nous franchissons, aujourd'hui, un nouveau cap, en vous proposant cette nouvelle application : toute l'info du Télégramme, du petit matin au coeur de la nuit, l'actualité, de la plus petite commune de Bretagne jusqu'aux soubresauts de la planète, embarquée dans votre téléphone. Téléchargez-la. Pour la découvrir et l'utiliser chaque jour, c'est gratuit. Pour lire sans compter, il faut souscrire à l'une de nos offres d'abonnement. Car, même sur mobile, l'information a un prix.

Samuel Petit

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