EDF, 70% en électricité nucléaire, 2% en électricité renouvelable...
30/11/2015
La "transition énergétique" est impossible rapidement en France !
L'amortissement économique du Parc nucléaire devrait conduire entre 2030 et 2040... ce qui implique dès maintenant un lancement du remplacement des 58 centrales par un certain nombre d'EPR, seule solution techniquement possible aujourd'hui !
Seule l'énergie hydraulique, qui pourrait passer sous d'autres mains plus riches (Moyen Orient par exemple), tient une place significative dans les "Mix" énergétique. Son augmentation en France est plutôt limitée !
Le solaire et l'éolien, pour lesquels on prélève la CSPE, ne représentent presque rien, et malgré l'activisme de politiques peu éclairés, n'alimenteront demain qu'une ampoule par foyer !
Le "mensonge de l'Etat" n'a jamais atteint une telle dimension !
Energies vertes, l'essor d'EDF passera par l'international
Les Echos du 27 novembre 2015
Energies vertes : l'essor d'EDF passera par l'international
L'électricien veut passer de 28 à 50 gigawatts installés dans les énergies renouvelables. Un investissement annuel de 2 à 2,5 milliards d'euros.
A la veille de l'ouverture de la COP21, EDF précise ses ambitions dans les énergies renouvelables. Alors que l'électricité produite par le groupe provient encore à 77 % du nucléaire, à 8 % de l'hydraulique et à 2 % seulement des autres énergies vertes, Antoine Cahuzac, directeur exécutif groupe du pôle Energies renouvelables, a détaillé jeudi l'objectif de doubler le parc installé d'énergies renouvelables à l'horizon 2030, de 28 gigawatts (GW) à plus de 50 GW. Un enjeu crucial pour le groupe, alors que la baisse des coûts, doublée d'une demande sociale, rend désormais l'éolien et le solaire incontournables.
En arrivant à la tête d'EDF il y a un an, la première décision stratégique de Jean-Bernard Lévy en matière d'énergies vertes a été de regrouper dans un même pôle la filiale EDF EN, qui développe les champs éoliens et solaires, et l'hydraulique, deux secteurs aux cultures très différentes. Mais si l'hydraulique devrait contribuer à hauteur de 3 à 4 GW à l'objectif 2030 (EDF construit notamment deux petits projets au Brésil et au Cameroun), l'essentiel de la croissance viendra bien de l'éolien et du photovoltaïque, « à peu près à parts égales », selon Antoine Cahuzac. Cela induit d'ailleurs une forte accélération dans le solaire, où EDF est encore peu présent.
Passer à plus de 50 gigawatts de puissance installée en 2030 est, à première vue, aisément atteignable : EDF avait déjà dans son pipeline de projets, mi-2015, quelque 16,5 GW d'éolien et de solaire. « Mais sur un pipeline, c'est moins de la moitié qui finit par arriver. Donc on a un effort important de développement à réaliser », assure Antoine Cahuzac. Et EDF continuera à céder une part du capital des installations développées pour en financer d'autres - « en moyenne 50 % ».
« Green bonds »
Géographiquement, la France n'occupera qu'une part minoritaire de ces développements, avec un « maximum » de 5 GW de nouvelles capacités renouvelables dans quinze ans, estime Antoine Cahuzac. Une bonne partie viendra des trois parcs éoliens en mer (1,5 GW) décrochés lors du premier appel d'offres français - EDF espère prendre « fin 2016-début 2017 » les décisions finales d'investissement. A l'international, le groupe vise en priorité l'Amérique latine (notamment le Brésil) et l'Afrique subsaharienne.
Pour atteindre l'objectif, « nous dépensons, et nous avons l'intention de continuer à dépenser entre 2 et 2,5 milliards d'euros par an [y compris hydraulique et travaux de modernisation en 2014, NDLR]. Avec ces montants, nous sommes en capacité d'atteindre nos objectifs », précise Antoine Cahuzac. Via notamment des « green bonds ». Après une première émission d'obligations vertes de 1,4 milliard d'euros fin 2013, entièrement utilisée, une deuxième vient d'être réalisée.
Si EDF atteint ses objectifs, le doublement des installations renouvelables porterait leur poids à 32 % des capacités installées (toutes choses égales par ailleurs), contre 21 % aujourd'hui (dont les trois quarts en hydraulique). Cela suppose toutefois que le groupe conserve les concessions de ses barrages hydroélectriques venant à échéance, alors que la Commission européenne a mis en demeure la France pour cause d'ouverture insuffisante à la concurrence. En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20151127/lec2_industrie_et_services/021512381083-energies-vertes-lessor-dedf-passera-par-linternational-1179100.php?XrVy819o2j07sO1b.99
6 commentaires
L'EPR seule solution techniquement possible,,,?
Quelles sont tes qualifications pour asséner une telle affirmation, formellement contredite par les deux chantiers en cours, notamment celui de La Hague!
Mais si c'est la Bible, pardon "Les Echos", qui le dit reprenant les affirmations d'un des pontes d'EDF, alors là on y croit!!
C'est bien de disposer de tas de sources d'information, en temps réel comme on dit pour faire bien, encore faut-il avoir la volonté d'y recourir.
Ou, pour parler simple, qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son.
Les premiers chantiers des 58 centrales nucléaires françaises n'ont pas été faciles, eux aussi. Il n'empêche qu'aujourd'hui ta poêle à frire, si elle fonctionne à l'électricité, marche à 70% à l'électricité nucléaire...
Primo, chez nous on cuisine au gaz. Une nouvelle fois, tu parles sans savoir!
Deuxio, entre une centrale PWR et une EPR, il y a une différence de principe de fonctionnement et d'échelle dont tu ne sembles pas averti. Ou dont tu ne veux pas tenir compte.
Souvenons-nous de notre super régénérateur du Bugey qui n'a jamais fonctionné.
Et qu'en est-il de ce fusion contrôlée sur lequel, parait-il, on travaille à Cadarache?
L'éolien, grâce aux Chinois je le concède, est bien plus près de nous, Et il ne laissera pas de centrales à démolir ni de déchets à retraiter.
Rien à dire à propos de la centrale photovoltaïque de Cestas?
Toi,fervent zélote du progrès technique, ça ne te réjouis pas?
Je connais le site et j'en ai déjà parlé dans ce blog ! Le grand Hic, c'est le tarif de rachat : 2 fois plus que le tarif nucléaire... ce n'est pas une affaire pour le consommateur d'EDF ! Le scandale n'est pas là ! la CSPE, si elle est augmentée en 2016 comme prévu devrait représenter 16% de ta note d'électricité... Une affaire pour le travailleur économe, que tu es !
Ben oui,la transition est difficile et c'estde la faute de tous les petits Jean Berty qui ces dernières décades s'encroutaient et ne voyaient pas plus loin que le bout de leur centrale nucléaire
Les commentaires sont fermés.