Le virus, qui contamine la "santé" en France...
16/09/2015
Les décisions politiques (maladroites) et les décisions administratives veulent transformer un métier "humain" en un travail purement administratif !
La Sécurité Sociale se porte mal, puisque l'on soigne désormais à crédit ! L'endettement est tel, qu'il faudra un jour ou l'autre, rembourser ces dettes en créant une taxe nouvelle !
La notion de prix a disparu de l'économie de la santé, celui de coût global risque également d'être oublié grâce au tiers-payant... résultat, le malade ne joue plus son rôle économique de régulateur... les dépenses s'emballent, la qualité n'est plus prise en compte, l'heure de médecin qualifié ne vaut plus celle d'une femme de ménage !
La technologie doit faciliter la vie de tous, malades et personnels soignant, mais certainement pas de contraindre "le médecin" à devenir un "moine guérisseur" !
La porte de sortie de cette crise permanente de la Sécurité sociale est le retour à l'évaluation par le prix réel des prestations, à la libre rémunération du personnel soignant, en visant un objectif de qualité, et non du quantitatif, au paiement complet par le malade de ses frais médicaux. Un chèque "Poniatowski", identique et plafonné, permettant de faire face aux principales dépenses...
Finis, le mal de dos, générateur de 8 jours d'arrêt, la cueillette des haricots en septembre aux frais de la sécu et des visages pâles en fin de Week End !
Sécurité sociale, pas de retour à l’équilibre avant 2021, selon la Cour des comptes
Les Echos du 15 septembre 2015
Le déficit de la Sécurité sociale pourrait durer encore 20 ans, s’alarme la Cour des comptes. - SIPA
La Cour des comptes a rendu ce mardi matin son volumineux rapport sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale.
Le retour à l’équilibre financier de la Sécurité sociale s’éloigne. La Cour des comptes estime qu’il n’aura pas lieu avant au moins... six ans ! Dans son volumineux rapport sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale (750 pages), qui est rendu public ce mardi, l’institution de la rue Cambon critique l’absence de date-butoir officielle pour revenir dans les clous. « Avec un déficit de l’ordre de - 5 milliards d’euros en 2018 et un rythme de réduction de ce dernier de 2 milliards par an en moyenne, comme observé depuis 2012, le retour à l’équilibre ne serait pas atteint à l’horizon 2020, mais interviendrait au mieux en 2021 », calcule-t-elle.
Si la projection est juste, le déficit de la Sécurité sociale durerait alors 20 ans. Or la persistance de déficits sociaux, qui creuse la dette sociale (158,8 milliards en 2015, soit 400 millions de plus en un an), est une anomalie que la Cour dénonce chaque année, parce qu’il est malsain de financer des dépenses courantes à crédit.
L’objectif d’équilibre en 2017 abandonné
Dans son rapport, la Cour rappelle qu’il ne suffit pas de respecter les objectifs formels de maîtrise des dépenses pour bien faire. En 2014, le déficit de la Sécurité sociale a été ramené de 15,4 à 13,2 milliards d’euros, mais il reste une composante structurelle de 4 milliards d’euros à laquelle il aurait fallu s’attaquer, souligne-t-elle aussi. La progression des recettes et des dépenses est restée supérieure à celle du PIB l’an dernier. Et le premier poste de dépenses, l’assurance-maladie, ne semble pas sous contrôle. Son déficit (6,5 milliards en 2014) avait déjà à peine baissé en un an : de 300 millions d’euros ; il va se creuser en 2015 à -7,2 milliards, selon la Cour. Et pourtant, l’objectif national de dépenses de l’Assurance-maladie (Ondam) a été tenu en 2014, et il devrait en aller de même en 2015.
Au passage, la Cour verse une larme sur l’objectif de retour à l’équilibre en 2017, voté il y a deux ans en loi de financement de la Sécurité sociale. Il a volé en éclats avec la révision des perspectives économiques et le programme de stabilité en avril. Alors que le déficit du régime général et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) aurait dû se combler dès 2015, passant de 13,2 milliards à -9 milliards pour afficher un excédent de 700 millions d’euros en 2017, la nouvelle trajectoire s’établit à -13 milliards en 2015, -10,2 milliards en 2016, -5,7 milliards en 2017 et -2,9 milliards en 2018.
Des économies massives grâce à la faible inflation
La donne a changé. La croissance de la masse salariale était initialement prévue à 3,5 % en 2016 et 4,2 % en 2017-2018. Les nouvelles hypothèses pour les trois prochaines années ne sont plus que de 2,7 %, 3,1 %, 3,6 %. Les recettes en provenance des cotisations sociales ou de la CSG seront donc bien moins importantes que prévu initialement.
Cette perte de revenus ne sera que partiellement compensé par la baisse des dépenses. Cette dernière viendra d’une inflation plus faible que prévu en 2015, qui devrait conduire à une non-revalorisation des retraites en octobre 2015. Avec un effet domino sur les années suivantes : 1 milliard d’économies en 2016, 1,3 milliard en 2017, 1,6 milliard en 2018 par rapport à la trajectoire initiale. De même, les économies liées à la non-revalorisation des prestations familiales en avril pourraient rapporter 1,2 milliard sur trois ans.
Enfin, les dépenses vont aussi baisser du fait des réductions de coûts annoncées en avril dans la santé et la protection sociale, à hauteur de 2,2 milliards d’euros, dont 1,8 milliard grâce à la baisse de l’Objectif national de dépenses de l’Assurance-maladie.
Les honoraires des médecins en hausse de 9,3% sur quatre ans
Les Echos du 12 septembre 2015
Les honoraires des médecins en hausse de 9,3% sur quatre ans - Shutterstock
"Le passage de 23 à 25 euros représenterait 550 millions d'euros par an" , "nous ne pourrons pas tout soutenir financièrement", a indiqué le directeur de la Cnamts, invité des universités d'été de la CSMF, principal syndicat des médecins libéraux.
Les revenus bruts des médecins libéraux ont augmenté de 9,3% entre 2010 et 2014, a affirmé samedi le directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnamts), Nicolas Revel, invité des universités d'été de la CSMF, principal syndicat des médecins libéraux. "Vos revenus bruts ont augmenté de 9,3%", a dit Nicolas Revel, tout en soulignant qu'il s'agissait bien de revenus hors charges diverses, lors d'un atelier des universités d'été de la CSMF qui se tiennent jusqu'à dimanche à Hyères (Var).
"J'ai conscience que votre perception est différente", a ajouté le directeur de la Cnamts en évoquant aussi l'alourdissement des charges de travail, avec les maladies chroniques, les accompagnements de patients "plus complexes" et les charges administratives auxquelles un médecin consacre "1 heure à 1H30 par jour, soit 10 à 15% de leur temps".
La CSMF, engagée dans la campagne des élections professionnelles, a annoncé fin août sa volonté de voir le tarif de la consultation fixé à 30 euros, contre 23 actuellement pour les généralistes, avec une augmentation en fonction de la "complexité" de l'acte. Le syndicat, qui dans un premier temps avait dit son souhait de voir le tarif de base revalorisé à 25 euros, fustige des honoraires "déconnectés de la réalité", qui n'ont pas augmenté depuis 2011. "Le passage de 23 à 25 euros représenterait 550 millions d'euros par an", a souligné Nicolas Revel, ajoutant : "nous ne pourrons pas tout soutenir financièrement".
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En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021322666226-les-honoraires-des-medecins-en-hausse-de-93-sur-quatre-ans-1154852.php?MKHYamysg9wbSgvT.99
Médecins généralistes de Vannes, montée de fièvre contre la loi Touraine
Télégramme du 16 septembre 2015
La moitié des généralistes du pays de Vannes se sont retrouvés, hier, sur le port pour dire « non » à la loi Touraine.
La future loi santé de la ministre Marisol Touraine, prévoyant notamment la généralisation du tiers payant, soulève les médecins du pays de Vannes.
Hier, 50 d'entre eux étaient au port pour expliquer leur colère. Les médecins du pays de Vannes sont nombreux à se retrouver au sein du Collectif pour l'organisation et la défense de leur territoire de santé (le CODTS du pays de Vannes), contre l'application de la loi Touraine.
À l'exemple du CODTS de Quimper, celui du pays de Vannes est né au début de l'été avec, au départ, huit médecins. « Aujourd'hui, nous sommes 85 sur les 105 généralistes que compte le territoire, qui comprend Vannes et sa première couronne », explique la porte-parole du collectif.
« Notre temps, on veut le garder pour nos patients »
La première action du CODTS du pays de Vannes a été menée hier avec l'appel à la fermeture des cabinets médicaux. 50 médecins se sont retrouvés au port pour expliquer leur action et répondre aux questions du public. « La mise en place du tiers payant va nous donner du travail administratif supplémentaire alors que nous avons choisi ce métier pour être auprès des patients », explique une médecin, précisant : « La paperasse me prend déjà une à deux heures par jour ».
« Au-delà, derrière l'application du tiers payant à tous les patients, le risque c'est que les patients perdent la liberté de choisir leur médecin. Car progressivement, dans cette organisation, les mutuelles vont prendre du pouvoir. Elles pourront signer des contrats avec des médecins et demander à leurs sociétaires d'aller chez les praticiens de leur réseau.
Le risque c'est aussi que, via les fichiers, les mutuelles aient accès aux données médicales », craignent les médecins du CODTS. « Les principes de notre métier en danger » Pour les médecins, « la loi Touraine est passée sans concertation, or elle va à l'encontre des principes de notre métier. Elle met en péril le fondement de la liberté d'exercice ».
« Nous sommes des gens qui aimons notre métier.
Or, on est en train de nous en dégoûter », déplore une médecin. Les médecins prévoient d'autres actions, notamment en lien avec les CODTS des autres territoires de Bretagne et de France.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/medecins-generalistes-montee-de-fievre-contre-la-loi-touraine-16-09-2015-10776095.php
2 commentaires
Toujours aussi mauvais jbh,le medecin de st pierre recoit en moyenne 4 patients a l'heure soit 23 euros x 4 = 92 euros de l'heure.
Question : combien paye tu ta femme de menage ? montre lui ton calcul et cache toi dans le placard avant de prendre un seau d'eau,ce qui te rafraichira la memoire quand au cours de math que tu as rater.
Mais s'il n'y avait que ca que tu as rater...!,,
Papy, une seule chose t'échappe... les charges, qui représentent 50% du chiffre d'affaire... qu'il faut bien payer pour faire "survivre" des gens comme toi, qui crachent des bêtise comme de la gelée de groseille...
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