Danseuse ou petit coup de pouce entre amis ?
28/07/2015
Pinault et LVMH disposent de comptes financiers, permettant de faire "des coups"...
La "Compagnie Ponant", reprise par "Bridepoint" pendant la période difficile de CMA-CGM, vient d'être reprise par le groupe Artemis, holding de Pinault... la plus-value est encaissée par le fond vautour, les amortissements de l'achat des quatre derniers bateaux à la charge du groupe Pinault...
Dans le contexte de crise du tourisme méditerranéen, la croisière "Haut de gamme" connaît quelques hoquets !
Le Prince et Monaco manquent de fonds ! LVMH, et son PDG sautent dans un des wagons de la Société des bains de Mer de la Principauté pour investir dans les projets de conquête sur la mer à Monaco...
Dans les périodes difficiles, l'aisance de trésorerie permet souvent de réaliser "des affaires" !
LVMH et GEG de Macau entrent au capital de la Société des Bains de Mer
Les Echos du 27 juillet 2015
Jean-Luc Biamonti, président délégué de la Société des Bains de Mer, ne s'en était pas caché en juin dernier à Monaco : les négociations avec de nouveaux actionnaires devaient déboucher rapidement. C'est chose faite. Le géant du luxe LVMH (propriétaire des « Echos ») et l'opérateur d'hôtels et casinos de Macau Galaxy Entertainment Group (GEG) prennent chacun 5 % du capital de la SBM. L'Etat monégasque a signé un accord de cession d'une partie de sa participation pour faire place à ces deux entrants, dont les compétences dans les secteurs du luxe et du jeu seront très utiles. Après le succès de l'augmentation de capital de 219,9 millions d'euros lancée en février, la SBM attend de ces collaborations un accompagnement précieux dans sa stratégie de développement vers de nouveaux marchés, d'autant que LVMH, comme GEG, pourra occuper un siège au conseil d'administration.
Des chantiers immobiliers budgétivores
Lors du dernier exercice clos le 31 mars, l'exploitant monégasque de casinos et d'hôtels de luxe a en effet été à la peine : son résultat net a reculé de 42 % à 10 millions d'euros, son chiffre d'affaires de 4,3 % à 452,4 millions. L'activité hôtelière de la SBM a baissé de 5 % à 226,4 millions d'euros en raison des travaux menés à l'Hôtel de Paris. Quant aux jeux, les recettes ont diminué de 6 % à 196,4 millions.
Or, la SBM s'est lancée dans d'importants chantiers budgétivores, avec, outre la rénovation de l'Hôtel de Paris, un programme immobilier haut de gamme, de commerces, bureaux, logements et espaces de loisirs. Le tout, censé être livré fin 2018, représentant 690 millions d'euros. D'ici la fin de l'année, la Société des Bains de Mer aura également recours à un financement bancaire de 350 à 400 millions d'euros pour boucler le montage financier de ces opérations.
Croisières, Pinault rachète l’armement Ponant
Ouest France du 27 juillet 2015
C’était dans l’air, c’est confirmé. Arthémis, la holding du groupe Pinault, rachète l’armement Ponant, spécialisé dans la croisière. | D.R.
C’était dans l’air, c’est confirmé. Arthémis, la holding du groupe Pinault, rachète l’armement Ponant, spécialisé dans la croisière.
Un accord a été trouvé aujourd’hui (il devra être officialisé dans quelques semaines) entre Artémis et Bridgepoint, fonds d’investissements basé à Londres, propriétaire de Ponant - il l’avait lui-même acheté à l’armateur français CMA-CGM.
Le montant de la transaction n’a pas été révélé.
Ponant, créé il y a 27 ans, à Nantes, par quelques jeunes officiers de la marine marchande, possède une flotte de cinq paquebots : Ponant, Boréal, Austral, Lyrial, Soléal, ces quatre derniers mesurant 142 mètres, comptant 132 cabines et pouvant transporter 260 passagers. Ils naviguent sur toutes les mers du monde. L’armement est spécialisé dans les croisières dans les zones polaires et dans les croisières culturelles. Sa clientèle est essentiellement francophone.
Il emploie 1 000 personnes (dont 800 navigants) et possède des bureaux à Paris, New York, Sydney, Shanghai, Londres, Hambourg. En 2014, il a transporté 23 000 passagers et réalisé un chiffre 120 millions de chiffre d'affaires.
Jean Emmanuel Sauvé, président et cofondateur de Ponant, estime que « cet accord conclu entre Bretons est basé sur la confiance ».
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