Internet à Saint Pierre Quiberon : une situation très médiocre !
29/03/2015
Le rapport "Akamaï", spécialiste américain de la gestion des débits Internet, souligne que 50% des habitants de la commune disposent d'un débit inférieur à la moyenne mondiale !
La "Corée du Sud" connaît des débits moyens de 22 millions de bits par seconde ! En Europe, il vaut mieux habiter en Suède, en Suisse et aux Pays Bas ! La France est au 54ème rang mondial, derrière le Portugal, l'Espagne, la Belgique et l'Allemagne...
Dans le haut débit mobile (4G), la France se situe au 4ème rang européen !
Autour de Saint Pierre Quiberon, AQTA promet de financer 9.000 prises à Auray, Vannes a déjà "fibré" sa périphérie...Alors que l'Agglo de Vannes fibre toutes ses zones d'activité, avec l'aide d'industriels comme Extensia et Bretagne Télecom, rien ne bouge depuis 6 ans sur la presqu'île, où l'ADSL classique (20 millions de bits par seconde au pied des DSLAM) dessert la moitié des habitants avec un débit de 5 millions de bits par seconde...
Les nouvelles équipes municipales (Quiberon comme Saint Pierre) doivent se saisir "en priorité" de ce dossier "brûlant", en tapant aux portes de la Région (Mégalis), du Département avec Rev@ et de l'opérateur monopolistique Orange.
La "fibre" entre Quiberon et Belle-île est un véritable "pied de nez" à nos nouveaux élus !
Internet, un trafic à 4,5 millions de bits par seconde en moyenne dans le monde
Silicon.fr du 25 mars 2015
Selon le rapport Akamai sur l’état d’Internet au 4e trimestre, le débit moyen à progressé de 20% dans le monde en 2014.
Akamai vient de livrer son rapport sur l’état d’Internet (State of the Internet) du quatrième trimestre 2014. Un rapport que le fournisseur de CDN rédige depuis 7 ans autour du trafic capté à partir de sa plate-forme déployée dans le monde et qui s’est élargi au fil de l’enrichissement de ses services vers le très haut débit, la mobilité, l’adoption de l’IPv6 ou, plus récemment, la sécurité suite à l’acquisition de Prolexic annoncée fin 2013, un spécialiste de solutions anti DDoS.
Attaques DDoS stables sur l’année
Sur ce point, Akamai relève ainsi une progression de 57 attaques par déni de service distribué sur la période auprès de ses clients. Soit un total de 327 tentatives DDoS au cours du trimestre. Un volume en hausse de 20% par rapport au 3e trimestre mais relativement stable, voire en recul, sur l’année avec 1 150 attaques en 2014 contre 1 153 en 2013.
La Chine (hors Hong Kong) reste la première région d’où partent les attaques (ce qui ne signifie pas nécessairement qu’elle en est directement le commanditaire). Le pays concentre 41% de l’origine des agressions informatiques, soit trois fois plus que les 13% constatés aux Etats-Unis. Deux zones où les départs d’attaques sont en baisse d’un trimestre à l’autre alors qu’ils augmentent dans quasiment tous les 10 premiers pays du classement du fournisseur de solutions d’optimisation de trafic. Notamment en Allemagne, seul pays de l’Union européenne présent dans le classement, qui s’illustre avec 1,8% des attaques contre 0,6% au troisième trimestre. Les entreprises (31% des attaques) et le commerce (27%) constituent les principaux secteurs attaqués suivi des média et divertissements (16%), de la High Tech (15%) et du secteur public (12%).
Le Brésil accélère dans l’Internet
En matière de pénétration d’Internet, le Brésil s’inscrit, une fois encore, comme le pays qui a vu la plus forte augmentation d’adresses IPv4 uniques. Avec plus de 47,2 millions d’adresses utilisées au cours du quatrième trimestre (sur un total de près de 803 millions vues par Akamai), le géant sud-américain a vu ses usages Internet augmenter de 28% en un an. C’est le seul pays, parmi les dix premiers du classement, à bénéficier d’une croissance à deux chiffres. Le plus proche est la Corée du Sud avec 22 millions de références IPv4 uniques qui connaît une hausse de 8,4% sur l’année. A l’inverse, les Etats-Unis (151 millions) et l’Italie (18,8 millions) voient leur nombre d’adresse IP se réduire (respectivement de 8,2% et 5,2%). Des reculs qui peuvent notamment s’expliquer par des changements dans la gestion des adresses, des mises à jour de la base de données d’Akamai ou encore le basculement vers IPv6.
De fait, le trafic mesuré à travers l’usage du protocole Internet de dernière génération a progressé de 29% aux Etats-Unis d’une année sur l’autre et de 12% trimestriellement. C’est néanmoins en Norvège que la hausse du trafic IPv6 est la plus impressionnante sur l’année (+88%), suivi de la Grèce (38%), de l’Allemagne et du Luxembourg (32% chacun), et du Pérou (25%).
4,5 Mbit/s de bande passante moyenne
En matière de bande passante, la vitesse moyenne de connexion n’a quasiment pas bougé d’un trimestre à l’autre (+0,7%) mais connaît une croissance annuelle de 20% pour se situer à 4,5 Mbit/s au cours du dernier trimestre 2014. La hausse des débits est constatée dans 132 pays dans le monde, de la plus faible au Maroc (0,3 % à 2,4 Mbit/s en moyenne) à la plus élevée (146% au Congo pour 1,3 Mbit/s). Néanmoins, 10 régions régressent entre 1,7% au Paraguay (à 1,4 Mbit/s) et 47% au Soudan (0,96 Mbit/s de bande passante). Avec le Botswana, le Yemen et la Lybie, le Soudan constitue l’un des quatre pays de la plate-forme d’Akamai qui ne bénéficie même pas d’1 Mbit/s de bande passante. La France se classe à la 44e place du classement avec un débit moyen de 7,1 Mbit/s (en hausse de 7,3% sur l’année, probablement portée par le VDSL2 et la fibre optique).
C’est avant tout en Asie que l’on navigue le plus vite en ligne : 22,2 Mbit/s en moyenne en Corée du Sud, 16,8 Mbit/s à Hong Kong (qui affiche la plus belle progression du classement, +37%) et 15,2 Mbit/s au Japon. En Europe, les meilleurs débits se trouvent en Suède (14,6 Mbit/s), en Suisse (14,5 Mbit/s) et aux Pays-Bas (14,2 Mbit/s). En matière de pointes, Hong Kong et Singapour sont les seules régions à dépasser les 80 Mbit/s. Mais c’est l’Uruguay qui, avec 63,3 Mbit/s de bande passante en pic de vitesse, affiche la plus forte progression annuelle (73%) suivi de près (72%) par le Qatar (62,8 Mbit/s). A la 58e place, la France ne brille guère (derrière le Portugal, l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne…) en portant la moyenne de ses très haut débit à 31,5 Mbit/s (en hausse de 19%). Elle reste néanmoins au dessus de la moyenne mondiale qui frôle les 27 Mbit/s (+16%).
Le Royaume-Uni, royaume du haut débit mobile
Terminons la lecture de ce rapport de 60 pages (accessible sur Scribd) sur la partie mobile selon les données recueillies depuis les réseaux mobiles des opérateurs qualifié par Akamai dans une cinquantaine de régions. Il s’avère que c’est au Royaume-Uni que l’on navigue le plus vite depuis un smartphone, une tablette ou encore un ordinateur portable, à raison de 16 Mbit/s. Un service porté par le déploiement massif de la 4G outre Manche. A l’opposée, la Nouvelle Calédonie offre moins d’1 Mbit/s de débit mobile moyen. Avec 7,7 Mbit/s de bande passante moyenne (et des pic à 46 Mbit/s), la France se classe à la 4e place des pays européens les plus rapide en mobilité derrière le Danemark (8,8 Mbit/s) et la Suède (8,2 Mbit/s). Des moyennes appelées à progresser rapidement, notamment en Europe, avec le déploiement initié du LTE-A qui double, voire triple, les débits de base de la 4G.
En savoir plus sur http://www.silicon.fr/internet-un-trafic-45-mbits-en-moyenne-dans-le-monde-112127.html#OfAoj9dhBqV6kxdK.99
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