Un tiers de siècle ! L'informatique a changé la société...
28/10/2014
La capacité d'IBM à concevoir des micro-processeurs est vendue !
IBM a vendu son marché "aval", micro-ordinateurs, serveurs petits et moyens. Il vend aujourd'hui son cœur de métier, la création de micro-processeurs, l'élément de base de l'informatique actuelle...
Constatation pragmatique de la faible rentabilité de la construction du "hardware" informatique, désormais localisée dans le Sud-Est asiatique et de la concurrence de sociétés américaines plus compétitives (Intel).
Fin d'une grande époque où l'étiquette IBM fleurissait sur de nombreux ordinateurs, qui faisaient la fierté des entreprises...
La cabine téléphonique est elle-même condamnée en France. A Saint Pierre Quiberon, la couverture "mobile" présente des anomalies de zonage, mais l'équipement Internet (par WiFi interposée) permet de maintenir un lien "téléphonique" chez chaque habitant !
La "femme de ménage" classique doit se convertir aux nouvelles technologies ! UBER lance un service de "rapprochement" des demandes et des offres, qui pourrait bouleverser les mauvaises habitudes de la presqu'île et introduire un peu plus de concurrence dans le milieu très fermé de cette profession !
Le gain "en fiabilité" a toujours préoccupé les informaticiens ! Prions pour que la panne générale ne mette pas en déroute les nouvelles pratiques !
IBM cède ses activités de fabrication de puces à GlobalFoundries
AFP du 20 octobre 2014
IBM va payer 1,5 milliard de dollars au spécialiste des semi-conducteurs GlobalFoundries pour que ce dernier reprenne ses activités déficitaires de fabrication de puces ( AFP/Archives / Odd Andersen )
IBM a annoncé lundi la cession de ses activités de fabrication de puces au spécialiste des semi-conducteurs GlobalFoundries, une opération qui se traduit par une lourde charge qui réduit presque à néant son bénéfice net du troisième trimestre.
Le groupe informatique américain a en effet accepté de payer 1,5 milliard de dollars à GlobalFoundries pour qu'il reprenne ces activités déficitaires. S'y ajoute dans les comptes d'IBM une dépréciation de ces actifs portant la charge totale à 4,7 milliards de dollars avant impôts (3,3 milliards de dollars net).
Le bénéfice net pour le troisième trimestre, dont les résultats étaient également publiés lundi, s'est effondré en conséquence de 99,6% à seulement 18 millions de dollars, contre un peu plus de 4 milliards un an plus tôt.
En vertu de l'accord conclu entre les deux groupes, GlobalFoundries va acquérir des usines et autres installations d'IBM situées dans le nord-est des Etats-Unis, ce qui en fera le 1er fabricant de microprocesseurs dans cette partie des Etats-Unis. Il va en outre récupérer un important portefeuille de brevets déposés par le vendeur.
En outre, GlobalFoundries s'engage à fournir en exclusivité à IBM une gamme de microprocesseurs pour serveurs durant dix ans.
Outre la fabrication de microprocesseurs, qui inclut les ex-PowerPC, des puces dont étaient autrefois équipés les ordinateurs d'Apple et également utilisées dans des consoles de jeux comme la Xbox de Microsoft, IBM va céder à GlobalFoundries son activité de "microélectronique commerciale", qui propose des composants optimisés pour des applications spécifiques.
L'action IBM perdait plus de 8% après ces annonces dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de Wall Street.
Outre le coût de la cession, la PDG d'IBM, Ginni Rometty, évoque dans un communiqué un "ralentissement marqué en septembre des achats des clients".
Cela s'est traduit entre autres par un recul de 4% du chiffre d'affaires du troisième trimestre, à 22,4 milliards de dollars.
Mme Rometty a reconnu qu'elle était "déçue" des performances du groupe.
En excluant les activités cédées à GlobalFoundries, IBM dit désormais tabler sur un recul de 2% à 4% de son résultat d'exploitation par action pour l'ensemble de 2014 comparé aux 16,64 dollars enregistrés en 2013, dans des documents accompagnant une présentation aux analystes. Il a aussi annulé son objectif d'un bénéfice par action d'au moins 20 dollars en 2015, et précise qu'il donnera une nouvelle prévision en janvier.
Les médias américains avaient évoqué à plusieurs reprises ces derniers mois des négociations entre IBM et GlobalFoundries, groupe basé en Californie mais détenu par des entités liées au gouvernement d'Abou Dhabi. Le fabricant intègre notamment les anciennes usines de fabrication de composants du groupe informatique américain AMD.
Avec cette cession, IBM va tourner une page de son histoire et confirmer un peu plus son recentrage vers les activités de services. Actuellement, le groupe est l'un des derniers grands du secteur à maîtriser l'intégralité du cycle de production des composants, de la planche de dessin jusqu'à la fabrication et la commercialisation.
Le groupe américain s'est déjà ces dernières années séparé progressivement d'une grande partie de ses autres activités industrielles pour se recentrer sur les services.
Il vient notamment de céder ses serveurs d'entrée de gamme pour au groupe chinois Lenovo, qui avait aussi repris ses activités de fabrication de PC en 2005.
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Les cabines téléphoniques vont disparaître du territoire
Les Echos du 20 octobre 2014
Véronique Richebois
Plus de couverture mobile et moins de cabines téléphoniques. Vendredi, aux Assises nationales de la médiation numérique, à Bordeaux, Axelle Lemaire, la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, a dévoilé les mesures qu'elle entend mettre en oeuvre pour convertir les Français au numérique. « Il faut aujourd'hui assurer une couverture mobile et assurer un apprentissage des usages », a plaidé la secrétaire d'Etat.
Elle a reçu un rapport du sénateur Pierre Camani (PS) et du député Fabrice Verdier (PS) sur le devenir du service universel des télécommunications. Celui-ci préconise la suppression progressive des coûteuses cabines téléphoniques, vestiges d'un temps ancien, tout en augmentant parallèlement la couverture mobile du territoire, mesures retenues par la secrétaire d'Etat.
Il existe aujourd'hui une centaine de communes non couvertes et les opérateurs mobiles devraient être sollicités financièrement pour combler les trous. Le gouvernement souhaite aussi rendre plus accessibles certaines offres. « Le forfait mobile à 2 euros, par exemple, c'est très bien, mais à condition d'avoir un compte bancaire, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Nous étudions la possibilité de prélèvements à partir du livret A, ce qui nécessite de modifier les textes de loi », indique-t-on au cabinet d'Axelle Lemaire.
Un fonds de solidarité
Cette dernière est déterminée à rendre l'usage des technologies plus accessible aux Français. Cela passe par la constitution d'un fonds de solidarité numérique, qui serait financé par des entreprises privées ayant intérêt à ce que les usages numériques se déploient au sein de la population.
L'Etat pourrait également participer à la démarche. Au-delà, la secrétaire d'Etat souhaite accompagner et renforcer les multiples lieux de « médiation numérique » (FabLabs, espaces de travail collaboratif...) en vue de la création d'un réseau national de la médiation numérique. Les grandes lignes d'une vraie politique de gauche du numérique sont tracées
Homejoy, le Uber du ménage, se lance en France
NICOLAS RAULINE
LES ECHOS DU 14 OCTOBRE 2014
La plate-forme française de Homejoy compte une centaine de prestataires à son lancement. - Homejoy
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La société américaine Homejoy, financée par Google Ventures, ouvre son bureau parisien.
C’est un créneau porteur. Alors que plusieurs sites de ménage à domicile se sont lancés ces dernières semaines en France, c’est ce mardi l’un des leaders du secteur qui ouvre officiellement son bureau parisien. Homejoy, créé il y a deux ans à San Francisco par Aaron et Adora Cheung (qui sont frère et soeur) lance son activité française, après s’être étendu dans 30 villes américaines, mais aussi à Londres, Berlin, Munich et Hambourg.
Cette start-up propose une sorte d’Uber du ménage, en mettant en relation les particuliers qui cherchent à ranger et nettoyer leur logement, avec des travailleurs (indépendants ou en agence) qui proposent leurs services. Comme Uber, la start-up ne salarie pas ces travailleurs mais leur propose une interface pour gérer leurs prestations et leur apporter des clients. Les tarifs sont à peu près similaires à ce qui est observé sur le marché noir (qui représenterait environ 40 % du secteur) : une dizaine d’euros l’heure, après déduction des charges. « Mais ceux qui travaillent pour nous cotisent pour la retraite, pour la sécurité sociale… », explique François-Alexandre Léonard, directeur France de Homejoy.
Quinze villes d’ici à la fin de l’année
La start-up prélève une commission de 20 %. Aux Etats-Unis, elle travaille avec 2.000 prestataires et en a déjà séduit une centaine pour son lancement à Paris. Outre-Atlantique, elle a été montrée du doigt car certains de ces travailleurs étaient sans domicile fixe. « Tous nos travailleurs passent un entretien, un test de ménage, ils sont accompagnés, s’ils travaillent avec nous, c’est qu’ils sont compétents, répond Adora Cheung. Nous sommes même très fiers de donner un emploi à des gens qui en ont besoin et qui n’en trouvaient pas auparavant. »
Autre critique : l’absence de dédommagement pour le transport des travailleurs, qui doivent parfois effectuer de longues distances d’une prestation à une autre. « Les tarifs s’adaptent à la distance. Et l’algorithme fait en sorte de mettre en relation un particulier et un prestataire qui sont proches géographiquement », affirme François-Alexandre Léonard.
Homejoy se concentre pour l’instant sur Paris, mais espère ouvrir une quinzaine de villes en France d’ici à la fin de l’année. « C’est un marché extrêmement important pour nous », dit Adora Cheung. Sur l’ensemble du pays, le marché est en effet évalué à 8 milliards d’euros, dont un quart sur Paris et sa région. Homejoy a en tout cas les moyens de ses ambitions. Depuis sa création, il a levé au total près de 40 millions de dollars, notamment auprès de Google Ventures. Il emploie plus de 150 personnes à travers le monde. Et il projette déjà de lancer, à l’avenir, d’autres services à domicile.
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