Le "décalage" local, lors d'un retour d'un voyage à l'étranger !
26/10/2014
La France n'a plus de boussole ! et pendant ce temps nos voisins progressent !
Aujourd'hui, sur les bateaux de croisière l'équipement internet permet facilement de suivre l'actualité "française" et celle de notre presqu'ile en temps réel !
Et rien n'est plus inquiétant que les sujets de préoccupation de nos politiques nationaux et locaux... , très en décalage avec les "vrais sujets" du monde méditerranéen...
Pourquoi "focaliser" sur les tarifs de traversée vers les iles, alors que chacun sait que les "délégations de service public" sont un non-sens économique et que la "continuité territoriale", concédée aux Corses pour des raisons politiques, est une grave erreur sur le plan de la localisation des activités économiques dans notre région ? Cette écotaxe à l'envers doit être remise en question, à l'heure de l'Europe !
Comment peut-on voyager "gratuitement" à la SNCF pendant les périodes de vacances scolaires ? Sur Marseille Paris, puis Paris Vannes, 2 personnes de notre wagon voyagent sans titre de transport...dans un train à grande vitesse, qui est géré comme une diligence ! Le récent rapport de la Cour des Comptes met d'ailleurs l'accent sur les folies de notre Compagnie nationale (publique), gérée comme la SNCM à Marseille...
Comment l'informatique de la SPL, qui appartient au Département du Morbihan, peut-elle abriter "un mur des cons" pour gérer un établissement portuaire ? Si l'information est exacte, un audit de la SPL doit être diligenté par le Président de la SPL, François Goulard... qui est d'ailleurs candidat à l'élection future des conseillers généraux du Morbihan...
Enfin, comment ne pas être bouleversé par le phénomène de l'immigration en Grèce à travers la Méditerranée, quand des croisiéristes l'utilisent pour découvrir luxueusement les fondamentaux de notre civilisation ! Le MUCEM à Marseille présente la civilisation "méditerranéenne" comme un quatuor : l'agriculture, le monothéisme, la découverte du Monde et la citoyenneté... Nos immigrés ne seront surement pas nombreux à comprendre le dernier "terme"...
Mais sommes nous meilleurs dans notre perception de l'information locale ?
L’île grecque de Lesbos débordée par une vague de migrants
Le Monde du 20 octobre 2014
Adéa Guillot
Le soleil se lève à peine sur le port de Mytilène, capitale de Lesbos, l’une des plus grandes îles grecques située à quelques encablures seulement de la Turquie. Dans le silence endormi du petit matin, en cette mi-octobre, une quinzaine d’Afghans, hommes et femmes, plient leurs couvertures, rassemblent leurs maigres biens et tentent de réchauffer trois très jeunes enfants. Ils sont des dizaines, chaque jour, à dormir ainsi à même le sol, à quelques mètres seulement des autorités portuaires, au cœur de la ville. « Nous venons d’arriver à Mantamados [village à 40 km au nord de Mytilène], explique en anglais Ali Reza, un jeune Tadjik afghan de 17 ans. Nous avons chacun payé 1 700 euros à un passeur et nous sommes partis de Turquie, à 36 sur un petit Zodiac. Une fois débarqués sur la plage, nous avons marché pendant plus de vingt heures pour arriver jusqu’ici. »
Chaque nouvelle journée déverse ses dizaines ou centaines de réfugiés sur les côtes de Lesbos. Il y a aussi ceux directement recueillis en mer par les gardes-côtes. « La hausse d’arrivées sur notre île atteint les 200 % par rapport à 2013. Depuis le début de l’année, 22 000 personnes sont entrées par la mer en Grèce, dont 6 000 ici, à Lesbos », affirme Antonios Sofiadélis, commandant des gardes-côtes de l’île. « Ils arrivent sur des petits Zodiac prévus pour 6 à 8 personnes maximum, où ils s’entassent à plus de vingt. Le risque de naufrage est donc très grand. »
« PLUS GRAND CIMETIÈRE MARIN AU MONDE »
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, près de 70 personnes seraient mortes ou disparues depuis le début de l’année en mer Egée. « Le fait que les contrôles aux frontières terrestres se soient renforcés, que des murs aient été construits, augmente les risques », souligne Nils Muiznieks, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe. « La Méditerranée est devenue le plus grand cimetière marin au monde avec plus de 3 000 morts sur les neuf premiers mois de 2014. », ajoute M. Muiznieks.
Une fois à terre, que deviennent ces migrants qui arrivent indemnes à Lesbos ? « C’est à la police et aux équipes de Frontex [l’agence européenne de surveillance des frontières] présentes sur l’île de réaliser le “screening”, l’identification, pour vérifier leur nationalité », précise M. Sofiadélis. Objectif : séparer les réfugiés – possibles candidats à l’asile politique comme les Syriens ou les Afghans – des immigrés économiques. Mais, du fait de l’afflux massif de ces derniers mois, il faut du temps aux autorités pour mener ces opérations de contrôle. Se pose alors la question de l’hébergement des personnes en attente d’identification.
En 2012, la municipalité de Mytilène a mis à la disposition de plusieurs ONG un campement, le Pikpa. « Nous avons organisé un centre ouvert, sans gardiens ni murs, au sein duquel les réfugiés circulent librement », explique Elénie Antinoglou, bénévole au Pikpa. Une expérience inédite en Grèce, plus habituée aux centres de rétention fermés où toute la procédure d’identification se passe à l’abri des regards.
Dans sa petite cabane en bois, Anwar, un jeune Libanais d’origine palestinienne, aux yeux noirs à la fois très doux et très graves, détaille son arrivée en Grèce. « Le passeur turc nous avait donné à chacun un couteau pour percer le Zodiac si on voyait un bateau grec. » Anwar a déposé une demande d’asile. En attendant de connaître la réponse, il vit au Pikpa. « Ici, nous sommes libres tout en bénéficiant d’un toit gratuit et nous sommes nourris, car je n’ai pas le droit de travailler et je n’ai donc rien pour me payer un logement. » Le visage du jeune homme de 22 ans s’illumine en montrant les photos de son premier amour au Liban. Il raconte aussi sa passion pour le rappeur Eminem et comment, durant son long périple jusqu’en Europe, il a écrit et offert des chansons à tous ceux qui l’ont aidé.
« ABANDON DE L’EUROPE »
Cet été cependant, le Pikpa a été débordé face à la vague sans précédents de migrants. D’une capacité quotidienne de 80 places, le centre a accueilli jusqu’à 600 personnes par nuit tout au long du mois de septembre. Une situation intenable qui a poussé le nouveau maire de Mytilène, élu en mai, à en demander la fermeture. « Un nouveau centre de rétention d’une capacité de 1 000 places a été construit par Frontex dans le village voisin de Moria, alors je ne vois pas pourquoi nous devrions continuer à utiliser le Pikpa », déclare Spyridon Galinos. « Moria n’est pas un centre ouvert, c’est une prison qui n’est pas prévue pour plus de 700 personnes, alors nous essayons de maintenir Pikpa », répond Elénie Antinoglou, la bénévole.
Derrière des murs de béton et de barbelés, le vaste camp de Moria abrite des dizaines de préfabriqués. Sans nous faire remarquer, nous avons pu entrer dans la partie haute du camp, appelée « camp d’accueil », où vivent aujourd’hui 220 migrants – femmes, hommes et enfants mélangés – en attente d’identification. Une procédure qui prend entre trois et vingt-cinq jours. Seuls deux policiers et un photographe étaient présents ce jour-là pour mener cette mission. Un à un, les migrants sont questionnés. Puis, une première liste attribuant un numéro à chaque nom est établie.
« Numéros 23, 24, 25, 26… », crie soudain le responsable. Son auxiliaire énonce alors les noms correspondants. « Go ! Go ! Go ! » Un petit groupe d’une dizaine de Syriens inquiets, semblant ne rien comprendre à ce qui leur arrive, est conduit en camion au camp du bas, ou « screening camp », où se déroulent les opérations de fichage et notamment l’inscription des empreintes digitales dans le fichier européen de la base de données Eurodac. Un peu à l’écart se trouve le centre de rétention où sont enfermés tous ceux dont l’identité n’a pu être clairement établie. En Grèce, la rétention peut légalement dépasser les dix-huit mois. « Je redoute que le camp de Moria ne suffise pas », s’inquiète le maire, qui se désole de « l’abandon de l’Europe pour un problème qui dépasse largement Lesbos et même la Grèce ».
Bientôt, le soir tombe sur le joli port de Mytilène. Tandis que la jeunesse grecque envahit bruyamment les cafés du front de mer, des dizaines de familles afghanes, syriennes ou africaines s’agglutinent de nouveau autour de la capitainerie pour passer la nuit dans un silence feutré. Une étrange cohabitation qui se répète de jour en jour et laisse le goût amer d'une vie à deux vitesses.
Belle-Ile lutte contre la mort économique
Quiberon News du 13 octobre 2014
Belle-ile en mer lutte pour sa survie économique, les tarifs du bateau assurant la liaison avec le continent devraient exploser au 1er Janvier 2015.
275 % d’augmentation pour les camions de 19 à 26 tonnes !
En ciré jaune les insulaires ont occupé le dernier bateau lundi soir dont le garage a été transformé en salle de restaurant pour déguster une soupe. Son emplacement de mouillage dans le port étant bloqué par une petite flottille, le ferry Vindilis a du faire des ronds dans l’eau au large de l’ile, obligeant la Compagnie Océane a régler des heures supplémentaires à l’équipage.
SNCF, incidents vendredi soir à bord du TGV Paris-Brest
Télégramme du 26 octobre 2014
25 octobre 2014 à 18h59 Le TGV Paris-Brest de 21h08, hier soir, a dû être arrêté en gare de Vitré vers 23h à la suite d'incidents causés par un groupe de jeunes de 18 à 20 ans.
Selon les premières informations disponibles, les jeunes gens seraient montés à bord sans billet puis s'en seraient pris aux passagers, dérobant ordinateurs ou caméras GoPro, selon le témoignage de trois victimes. Ils auraient notamment fouillé les bagages situés dans les interwagons, bloquant l'accès aux voyageurs. Le chef de bord a fini par alerter sa hiérarchie qui a elle-même prévenu les gendarmes. Une femme victime d'un vol a par ailleurs fait un léger malaise. Sept jeunes gens, qui seraient originaires des Yvelines et des Hauts-de-Seine, ont été placés en garde à vue. Le Parquet de Rennes a été saisi.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/sncf-incidents-vendredi-soir-a-bord-du-tgv-paris-brest-25-10-2014-10400608.php
Quiberon, Port Haliguen, un mur des cons ?
Blog "A Quiberon"
Quand on a franchi les bornes, il n’y a plus de limites...
Patrick LUCO
En effet, en lisant le courrier des lecteurs du blog irremplaçable "Les Secrets de Saint Pierre", je suis tombé, pas par hasard, sur une information d’origine anonyme par laquelle j’ai appris l’existence d’un "Mur des cons" virtuel qui circulerait dans les milieux administratifs de la SPL SAGEMOR ou ailleurs....
Partant du principe que si une si grave affirmation est anonyme, c’est qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
Il parait, selon cet anonyme, que je figurerais en bonne compagnie sur ce mur.... J’en suis bien sûr très flatté. Peut être y est-il lui même ?
Évidemment, ce "mur des cons" qui n’existe pas physiquement selon notre dévoué aviseur sous la forme classique d’un panneau d’affichage, mais qui existerait tout simplement virtuellement par la grâce des immenses ressources de l’informatique moderne. Ce pilori semble-t-il serait sous forme de fichier informatique accessible uniquement à quelques heureux élus.. Donc, c’est quelque chose d’introuvable et d’improuvable par des moyens normaux. C’est dire que c’est quelque chose de particulièrement vicieux.
Je m’attendais à des refus de service comme d’habitude, mais pas à une telle vilénie !...
4 commentaires
Fallait faire comme tout le monde , lui refiler un petit bakchich! Ce connard serait devenu sympa avec vous, vous saviez pas?
Messieurs Lucho,Guennec et quelques autres avec votre probleme de vases et de la survie du vieux port vous etes dans le vrai et vous commencez à faire réfléchir les représentants de l'Etat qui semblent se rendre compte qu'ils ont été passablement abusés. Le problème est plutot vers chez nous: l'embouchues de la Vilaine en particulier
Nous apprécions nos escales à Port haligen. Au moins nous dormons bien et il y a il nous semble-t-il moins d'incivilités et vols qu'au Crouesty surveillé par une société privée de gardiennage dont la facture est réglée en partie par la municipalité.
L'hotel Miramar est maintenant propriété de fonds Quataris à quand le port de plaisance puisque tout est à vendre dans notre beau pays. Qui nous dit que les conseils généraux sans sauter perdront au moins les transports et peut-être le tourisme au profit de la région?
Tenez bon, votre combat est recevable.
si ce mur s'appelle ainsi , je préfère penser qu'il est réservé à des visiteurs cons, d'où son nom
"jeanbart" si tu voyage en train,tu te trouve dans une voiture,les marchandises,carburants,bestiaux voyagent des des Wagons!
un cheminot
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